L’enquêtrice s’entretient avec Jacques Blin, peintre-ocrier en Provence. Durant la première partie de l’enregistrement, il parle de son parcours personnel et de son intérêt pour les plantes. Il est né en région parisienne et s’est installé en Provence au début des années 1980 après un ras-le-bol de la ville. Il en est venu petit à petit à s'intéresser à la terre, plus particulièrement à l’ocre. Il s’est professionnalisé lui-même au fil du temps, travaillant d’abord sur des statues faites à base d’ocre jaune et rouge. Il utilisait les plantes pour teinter sa terre, et cite alors plusieurs plantes pouvant être utilisées, Il ne faisait pas attention à la nature quand il vivait en région parisienne. En venant en Provence la nature a provoqué chez lui un choc, émerveillé par la beauté des plantes à travers les saisons. Il parle ensuite de son intérêt pour les bonsaïs. Il a souvent entendu dire que ces plantes intéressent ceux qui n’ont pas d’enfants ou ceux qui souhaitent en avoir, car avec un bonsaï on “façonne un nouveau-né”. Il en possède plusieurs espèces (chêne, osier, peuplier) mais souhaite aujourd’hui arrêter. Dans la seconde partie de l’enregistrement, Jacques Blin partage sons avoir sur des plantes et donne quelques recettes de confiture. Il cite les champignons : le "pinin", le champignon des Marseillais (lactaire délicieux), le pied bleu (rhodopaxille), etc. puis il évoque les arbres fruitiers, le prunelier et le cornouiller avec lesquels il fait de la confiture.