Document d'archives : Le régiment, 19 octobre 1937-24 septembre 1939

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Il est d'abord affecté à Versailles (Seine-et-Oise) au 8e régiment du génie et versé à la 1e compagnie de monteurs télégraphistes avant d'être transféré au 38e régiment du génie à Montargis (Loiret) à compter du 9 novembre 1937. Il décrit la caserne Gudin de Montargis et cite nombre de camarades, rend compte du peu d'activités du régiment et des sorties qui renforcent l'esprit de camaraderie. L'occasion leur est souvent donnée de procéder à des séances de photographies. Le régiment est envoyé pour une série de manoeuvres à Mailly-le-Camp (Aube) en juillet et août 1938. Suite aux bruits de guerre dans les premiers jours de septembre 1938, le régiment est une nouvelle fois envoyé dans l'est, d'abord à Etain (Meuse) puis à Beaumont-en-Argonne (Ardennes), jusqu'au 1er octobre, avant d'être renvoyé à Montargis.
Du 13 octobre 1938 au 3 septembre 1939, Lucien Violleau est affecté à Montoire-sur-le-Loir (Loir-et-Cher) où il est chargé de l'entretien des chevaux. Pendant cette période plusieurs rumeurs de mobilisation (en mars, en avril et en août 1939) conduisent au rappel des permissionnaires, au durcissement de la discipline et à la multiplication des exercices. Entre ces périodes de tensions, il sort souvent en ville et fréquente assidûment les bals de la région. Souffrant des oreillons, il est hospitalisé à Vendôme (Loir-et-Cher) le 29 août. C'est le 1er septembre, lorsqu'il apprend l'invasion de la Pologne qu'il réalise que la guerre est inévitable. Alors que la France déclare la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939, lui reste hospitalisé jusqu'au 17 septembre. Il rend compte des événements, s'inquiète de n'avoir pas de nouvelles de sa famille et souffre de son isolement. A sa sortie de l'hôpital, il est envoyé 8 jours en permission de repos en Vendée.

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