Document d'archives : Correspondances générales. - Minutes de lettres de la Délégation générale ; - au syndic de La Rochette, au sujet du logement des...

Titre :

Correspondances générales. - Minutes de lettres de la Délégation générale ; - au syndic de La Rochette, au sujet du logement des troupes envoyées dans sa région ; dans laquelle on lui recommande de ne point placer de soldats dans les châteaux des marquis d’Allinges et d’Arvillard qui avaient des saufs-conduits (29 octobre 1743) ; - à l’archevêque de Tarentaise et aux évêques de Grenoble, de Maurienne et d’Annecy, pour les informer que si les ecclésiastiques persistaient dans leur refus d’obéir aux ordres de l’infant d’Espagne, on serait obligé de les y contraindre par les voies judiciaires (27 janvier 1744) ; - au marquis delta Torre, pour se féliciter de sa nomination comme intendant général des armées de Sa Majesté et du pays de Savoie, « dans l’abattement où le fléau de la guerre a réduit ce misérable paya, qui éprouve toutes les horreurs de la plus extrème désolation, par l’excès des impôts dont il est accablé » (6 novembre 1744). - Lettre par laquelle les membres de la Délégation générale font connaître à l’intendant général, dans les termes les plus dignes et les plus douloureux, à propos d’une nouvelle con-tribution de guerre de 300000 livres qu’il s’agissait d’imposer au pays, déjà ruiné par une occupation militaire de cinq années, que, « quelqu’empressement qu’ils aient d’obéir aux ordres de S. E., ils ne sauraient cependant se résoudre à se charger de la mort d’une infinité de malheureux, à qui de nouveaux impôts ôteraient le peu de subsistance qui leur reste. S. E. n’ignore pas qu’il en périt tous les jours une quantité, et lorsque nous avons eu l’honneur de le lui représenter de vive voix, elle eut la bonté de nous plaindre et de nous dire que c’était une suite de la guerre. Ce n’est point à nous à examiner jusqu’où peuvent s’étendre les droits due cette mémo guerre parait autoriser, mais nous ne pouvons douter que nous devriendrions par-là odieux à jamais à toute la patrie, si par notre consentement, quoique forcé, nous souscrivions à un ordre dont les suites seront si funestes. » (24 juin 1748). - Etc.

Cote :

C 5011

Conditions d'accès :

Communicable

Description physique :

Registre. - In-4° couvert en parchemin, 158 feuillets, papier.

Archives départementales de la Savoie

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