L'informatrice relate avec plaisir les souvenirs du lieu-dit campagne Frèze lors de son enfance et les relations de voisinage basées sur la confiance. Elle raconte les conditions de vie difficiles, l'accueil des cousins venus de Paris pour les vacances d'été, la préparation des conserves et des légumes séchés. Elle se souvient de la condition des femmes, de leur travail de gestion domestique et l'investissement de sa propre mère dans les associations caritatives pour l'Arménie. Il est ensuite question de la vie de la paroisse et des animations annuelles prises en charge par les femmes âgées du quartier. L'époux de l'informatrice explique l'enfermement de la comunauté sur elle-même, la difficulté à échanger avec les autres cultures et son incompréhension du comportement actuel des autres vagues migratoires. Les époux présentent ensuite les différents objets qu'ils ont pu rapporter d'un pélerinage en Arménie.