L’informatrice travaille comme secrétaire de mairie. Elle est venue à la généalogie par goût de l’histoire et intérêt pour les autres, à la suite d’une " mise au placard " au service des archives de la mairie et grâce à la rencontre de l’historien Régis Bertrand. Elle s’inscrit ensuite au Cercle généalogique dont elle devient un membre actif, faisant des relevés et des recherches pour d’autres personnes. Elle explique sa passion par son besoin de racines. Ce qui l’intéresse, c’est comprendre la vie des gens à travers les actes généalogiques, découvrir les secrets de famille. Elle note un plus grand intérêt des femmes pour ses recherches. Elle compare son travail à celui d’un inspecteur qui mène l’enquête. Elle raconte ses découvertes, les archives consultées, sa satisfaction à se découvrir un ancêtre bas-alpin et explique pourquoi elle aime les Alpes de Haute-Provence et ses habitants. L’entraide gratuite entre généalogistes, la découverte d’ancêtres pour d’autres est source de satisfaction pour elle. Elle exprime les sentiments attachés à ses propres ancêtres. Elle raconte sa découverte des protestants, des surnoms donnés aux personnes, de la tolérance liée à la généalogie, des différentes façons d’aborder sa généalogie, du rapport entre histoire individuelle et histoire de France, de la généalogie comme quête et remise en cause. Elle cite plusieurs lieux des Alpes de Haute-Provence (Gréoux-les-Bains, Riez, Valensole, Manosque, Saint-Vincent-les-Forts) et des Bouches-du-Rhône (Berre-l'Etang, Gardanne), ainsi que divers pays (Portugal, Brésil, Maroc, Angola) liés à ses recherches sur la généalogie.