L'Association française de la mécanographie (54 rue Saint-Lazare, Paris (IXe)) est créée en 1950, avec pour objectif de rassembler les personnes contribuant au fonctionnement des matériels électrotechniques, dits de mécanographie, et de nouer des liens avec l'Association européenne des mécanographes. Rapidement, l'Association française de la mécanographie publie la Revue de la mécanographie à destination de ses membres. À la fin des années 1960, avec les débuts des méthodes de programmation informatique, les mécanographes se reconvertissent dans la programmation. L'Association française de la mécanographie organise alors des séances et des journées de formation et d'information permettant des échanges d'expériences au sein d'une profession en profonde mutation. Si la première génération d'ordinateurs est assez proche des matériels mécanographiques, le personnel informatique constitue, peu à peu, une profession à part entière. En conséquence, l'Association française de la mécanographie devient l'Association française des informaticiens et mécanographes, puis l'Association française des informaticiens, nom qu'elle conserve jusqu'à sa disparition en 1990. Le déclin des adhésions à l'Association française des informaticiens est provoqué par la formation aux nouvelles techniques des ingénieurs au sein d'écoles généralistes, mais aussi par l'offre de matériels et de progiciels mieux structurés de la part des fabricants. Le pic des adhésions à l'Association est donc atteint dès les années 1970-1975, avec plus de 2 500 adhérents annuels.