Jorge Triviño est né à Valparaíso en juin 1953. Il se rapproche de la gauche au lycée quand il commence à militer aux Jeunesses communistes (Juventudes Comunistas). Pendant le gouvernement de l’Unité Populaire, pendant ses études de danse à l’Université du Chili, il participe activement dans le mouvement d’occupation de terrains pour construire des habitations sociales, et dans la Brigada Ramona Parra (brigade des muralistes du Parti Communiste). Le jour du coup d’État, il était en train de faire des démarches pour reporter son service militaire. Il entre en clandestinité pour continuer le travail politique et de résistance. Il est recherché par les militaires, c’est pourquoi le parti décide qu’il doit s’exiler et ils prennent contact avec l’Ambassade de France où il reste trois mois. À la fin 1973, Jorge Triviño arrive à Bobigny où il habite trois mois avec sa compagne. Il obtient une bourse d’études pour aller en Allemagne de l’est, où il reste un an et demi. Ensuite, il part en Pologne et puis en Bulgarie toujours pour faires des études. De retour en France, il se consacre à l’activité audiovisuelle pour la Ville de Nanterre, puis devient auto-entrepreneur en 1991. Il est un des fondateurs de la fondation « Maison du Chili » à Paris, un espace de diffusion culturelle entre le Chili et la France.

[Biographie rédigée à partir du récit du témoin]