Séquestre révolutionnaire. Modalités d'entrée :

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Série T : Inv. somm. ms., par N. Valois, J. Guillaume, Fr. Soehnée et E. Martin-Chabot, 1891-1902, 1922 et 1934-1935, 8 vol. Index ms. des noms géographiques, de personnes et de quelques matières de l'inv. précédent, par Fr. Soehnée et E. Martin-Chabot, 1894-1922 et 1934-1935, 287 p. Instrument de recherche :

La sous-série comprend les papiers de Jean Bretagne Charles Godefroi, duc de La Trémoïlle, émigré.

Fils de Charles Armand René, brigadier, gouverneur de l'île de France, premier gentilhomme de la Chambre, membre de l'Académie française, et de Marie Victoire Hortense de La Tour d'Auvergne, Jean Bretagne Charles Godefroy, duc de La Trémoïlle et de Thouars, prince de Tarente, naquit le 4 février 1737. Mousquetaire à l'âge de 12 ans, il avait à peine plus de 15 ans lorsque, le 30 mai 1752, il fut nommé colonel des grenadiers de France. Trois ans plus tard, à la fin de 1755, il devint mestre de camp lieutenant du régiment d'Aquitaine-cavalerie et chevalier de Saint-Louis en 1758. Brigadier en 1762, il parvint en 1770 au grade de maréchal de camp, promotion qui marqua la fin de sa carrière militaire.

Affilié à la franc-maçonnerie, le duc appartenait, depuis 1773, à la loge et, depuis 1778-79, à celle de Saint-Jean de Montmorency-LuxembourgSaint-Jean-d'Ecosse du Contrat Social.

Émigré dès 1789, il se rendit d'abord à Nice où il perdit sa femme au cours de l'été 1790 puis à Chambéry où il mourut le 15 mai 1792.

Il avait épousé en premières noces, en 1751, Marie Jeanne Geneviève de Durfort de Lorge et, en secondes noces, le 20 juin 1763, Marie Maximilienne, princesse de Salm-Kirbourg.

LABOURDETTE (Jean-François), " Conseils à un duc de La Trémoïlle à son entrée dans le monde ", dans , t. II, 1973, p. 75-184. Enquêtes et documents

LE BIHAN (Alain), , Commission d'histoire économique et sociale de la Révolution française, Mémoires et documents, t. XIX, Paris, 1966, p. 291. Francs-maçons parisiens du grand orient de France (fin du XVIIIesiècle)