Document d'archives : Témoignage d'Anaïs Descons sur sa candidature à la 20ème élection et son attachement aux traditions

Contenu :

l'informatrice explique l'origine de son goût pour le costume à travers les expériences de sa mère et de sa grand-mère maternelle. Elle explique également l'orientation vers de nouveaux centres d'intérêt, notamment l'équitation, depuis l'échec de sa candidature à la 20ème élection de la Reine d'Arles. Elle cite la présence de portraits de famille en costume contemporain à son domicile familial et décrit ses projets professionnels actuels. Il est ensuite question de sa rencontre et de son amitié avec une autre candidate de l'époque, Stéphanie Roux, de la connaissance qu'elles avaient de la candidature, du déroulement de l'élection et de la mission de Reine, leurs motivations à se présenter, leur investissement et leur volonté. L'informatrice décrit l'isolement dans lequel elle se trouvait vis-à-vis des autres jeunes de sa génération qui ne partageaient pas sa passion. Elle parle de la mauvaise ambiance qui régnait, à son avis, entre les candidates et l'évolution de leurs relations depuis l'élection. La discussion se poursuit sur la vie du règne actuel. Depuis son apprentissage de monte camargue et notamment en amazone, l'informatrice dit se sentir plus autonome. Elle relate les propos de son compagnon vis-à-vis de son échec à l'élection et sur le milieu du costume. Il est ensuite question des différents niveaux de connaissance et de maîtrise dans le monde du costume, de ses propres motivations à la candidature, de sa marraine de ruban (Elisabeth Ferriol, 9ème Reine) comme source d'inspiration et de ce qu'elle pense des autres Reines. La discussion reprend sur ses cours d'équitation et sur sa perception d'un même ensemble composé du costume et du cheval camargue pour représenter les traditions. L'informatrice exprime sa satisfaction à les représenter, en dehors du fait d'être élue, notamment par la présentation du carrousel des amazones auquel elle participe. Elle explique d'ailleurs s'être investie au départ dans la pratique de la monte camargue par esprit de revanche puis par goût. Elle expose son avis sur ce que doit être la Reine et ses fonctions par rapport au rôle que peut tenir une cavalière en costume, sur les critères de sélection à l'élection et sur ce qu'elle conseillerait à une candidate. (30.00) Elle-même marraine de ruban, l'informatrice explique son rôle vis-à-vis de sa filleule et ses désirs de relation étendue au-delà du domaine du costume, sa représentation du rôle à tenir, le déroulement de la journée de la Fèsto Vierginenco, l'élection de la Reine de ruban de Mouriès. Elle décrit les influences de ses deux références dans le domaine du costume, sa mère et sa marraine de ruban, dans sa propre pratique du costume. (43.19) La discussion traite ensuite des frères de l'informatrice, dont l'un ne s'intéresse pas du tout au costume et l'autre qui se costume un peu et danse dans un groupe folklorique La Respelido Prouvençalo de Saint-Etienne-du-Grès. Elle expose ensuite les apports de la monte camargue et ses contacts avec son cheval, décrit son plaisir de défiler en amazone et explique son sentiment de liberté, le dressage du cheval pour porter en croupe, l'expression "savoir envoyer" et donne son avis sur la monte à califourchon. (56.08) La discussion reprend sur la place d'Elisabeth Ferriol et de la mère de l'informatrice dans sa candidature, la réaction de sa famille suite aux résultats et ses nouvelles relations avec sa mère depuis. L'informatrice fait le lien entre sa propre expérience et celle de sa mère qui s'était elle aussi présentée à son époque et qui avait été refusée. La conversation revient sur la préparation à l'élection (les révisions, l'écriture, les visites officielles et les apports qu'elles ont pu représenter pour les jeunes filles), la préparation de nouveaux costumes pour l'occasion et la possibilité de prêter des pièces de costume. L'informatrice cite l'aide apportée dans ses révisions lors de sa candidature par deux élues de règnes précédents : Coralie Joubert et Lisa Guerri (demoiselles d'honneur du 19ème règne). (01.08.00) La dernière partie de l'entretien traite des groupes folkloriques, des apports des gens de l'extérieur (hors Bouches du Rhône), de la légitimité des gardians notamment dans les défilés et des contacts que l'informatrice peut avoir avec le monde de la bouvine. L'enquêtrice et l'informatrice discutent des relations entre l'univers masculin et féminin dans le monde des traditions, du travail des femmes au sein des manades, des femmes en amazone lors des défilés. Il est enfin question de l'apparente confrontation entre gens de bouvine et gens de costume, désignés comme "un panier de crabes" par le compagnon de l'informatrice.
lors de la rétroconversion de la plateforme Ganoub vers Calames, certains mots descripteurs issus du thésaurus de la phonothèque du Secteur Archives de la recherche de la MMSH n'ont pu être repris à l'identique dans le référentiel IdRef. Pour cette notice, il s'agit de : Confrérie des gaurdians.

Cote :

MMSH-PH-2222

Inventaire d'archives :

Fonds Paroles Vives

Conditions d'accès :

l'informatrice autorise la diffusion de l'entretien sur internet.

Conditions d'utilisation :

la réutilisation non commerciale est possible sur autorisation. La demande motivée est à faire auprès du secteur Archives de la recherche - Médiathèque SHS de la MMSH par courriel à : contact.bibliotheques.mmsh@services.cnrs.fr

Description physique :

Information matérielles :
enregistrement original de 2 fichier au format wave, avec un enregistreur numérique de marque Zoom, modèle H4
Importance matérielle :
Durée : 1h 20min

Où consulter le document :

Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH) - Secteur Archives de la recherche

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