Document d'archives : 1580

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<p>Le parchemin est un fragment d’un acte du XVI’ siècle. — 9 janvier; nomination de délégués à l’assemblée des bonnes villes convoquée pour le jour même à Montferrand par les consuls de Riom sur le fait des garnisons : « auparavant que » délibérer sur ce, le Peys doibt fere assembler » le Tiers Éstat pour en dellibérer (?) », si le gouverneur voulait en mettre, que ce soit aux frais du roi, à cause des ravages du capitaine Merle et du passage de l’armée qui a repris Issoire; l’assemblée se tiendra dans la maison de feu M. de Mondésir; les consuls enverront aux délégués du vin en leur logis et leur donneront un banquet après l’assemblée; sur la proposition du sr Gorrut, on fera murer la Poterie, on remettra des clochettes aux clochers, on remplira d’eau les fossés; André Merindel exercera la charge de secrétaire de la ville jusqu’au prochain consulat; — 13 janvier; Victor Belletier, secrétaire de la ville, ayant été nommé consul, est remplacé par Merindel; nomination des asséeurs des tailles, de 17 conseillers, des juges de la police ; bien qu’à cause des dangers de la contagion à Clermont les rôles ne soient point arrivés, il faudra bientôt payer le premier quartier des tailles : les consuls auront le droit d’emprunter 400 écus; le dr de Bonnefons est choisi pour prêcher le carême ; on continuera les gages des procureur, médecin, maître d’école, huches, gâtiers, horloger, sage-femme et autres serviteurs de la ville; le procureur sera tenu d’assister aux conseils et consulats afin d’avertir les assistants de ce qui aura été conclu aux précédents consulats; pour les frais faits par eux, les consuls seront crus par leur serment jusqu’à un écu ; on continuera à avoir des portiers aux portes de Bise et de l’Hôpital ; seront tenus d’assister aux consulats à peine d’un écu d’amende tous les habitants cotisés à un écu ; précautions à prendre pour la garde de la ville, nomination de capitaines; les pauvres se plaignent de la charge que leur occasionne la garde; il est décidé que ceux cotisés à un écu monteront la garde ou fourniront un remplaçant; à 10 liv., deux, et à 15, trois; ceux qui sont cotisés à 4 écus devront dans le mois fournir un corps de cuirasse et deux arquebuses ; les capitaines pourront enjoindre à ceux de leurs soldats qui en ont le moyen, d’acheter des arquebuses; le jour de Saint-Antoine on laissera entrer les pèlerins; on permettra l’entrée de la ville aux habitants de Chanat; ceux du Crest et de la Sauvetat devront prouver qu’on leur permet l’entrée de Saint-Amand, et ceux de Vertaizoñ, celle de Billom, pour pouvoir entrer; nomination de délégués pour l’assemblée convoquée à Maringues; les capitaines décideront de toutes les affaires concernant la conservation de la ville ; les portes fermées ne seront ouvertes à personne, pas même au plus notable habitant; le sacristain ne devra point sonner la grande cloche avant jour afin « d’obvier à inconveniant de surprinse » ; M. Valenson ira à Paris pour les procès contre M. de Fontfreyde et les éche vins de Clermont; le vicaire recevra deux écus pour le « parfun de sa maison », à cause du service fait par ledit vicaire pendant la contagion; les frais faits pour murer la porte Poterle, etc, seront alloués aux consuls; M. Dalmas contrôlera ledit consulat; — 23 janvier; Jean Bonhomme sera mis à la guette du clocher; MM. Jean de Rebours et Antoine Chancellade avec les six capitaines seront commis à la visite des armes qui sont dans la ville ; on fera exécuter ceux qui manquent à la garde; M. le président Combes, M. Roussel, contrôleurs (sur ce fait), et autres notables seront priés d’avoir l’œil sur les capitaines ; les consuls auront un tambour pour appeler la garde; — 30 janvier; mandat des délégués à l’assemblée des villes convoquée à Clermont: ils sont d’avis de continuer les gages de M. le gouverneur; ils ne s’obligeront point envers les échevins jusqu’à ce que M. Mauguin ait rendu son compte ; — 7 février ; à cause de la foire des Provisions, on engagera pendant trois jours 50 soldats étrangers qui seront commandés par M. Roussel et payés au moyen d’un rôle mis sur les plus aisés ; on fera faire les écluses nécessaires à la clé du fossé pour que les fossés puissent bien se remplir; on bouchera la porte du « felloir » et celle de la grange de M. François Valenson; mandat des délégués à l’assemblée des villes convoquée pour le jour même : ils proposeront M. Dumas pour aller en cour empêcher l’établissement du subside du vin ; on ne vendra pas à rente constituée à Antoine Blanzat une vigne appartenant aux pauvres de l’Hôtel-Dieu; la maison de feu René Morice sera donnée au maître d’école au loyer fixé par les consuls ; on donnera 2 testons de gratification à chaque sergent ; — 14 février ; comme on ne veut pas faire le rôle pour le paiement des soldats, ils seront payés par un emprunt de 60 écus; les frais du dîner offert au comte de Randan seront alloués aux consuls; — 1er mars; Guillaume Merindel, procureur à la Cour des aides, somme les consuls d’ouvrir la porte de la Rodade à tour de rôle comme les autres et d’y laisser vendre toute nature de marchandises comme dans les autres rues, faute de quoi, il se pourvoira devant le roi; — 20 mars; mandat des délégués à l’assemblée des villes convoquée pour le jour même : on imposera les 2,000 écus pour la solde des gens de guerre dont M. de Randan a obtenu les lettres ; on ne lui accordera aucun subside pour les frais d’une chevauchée qu’il entend faire; les consuls ont acensé pour l’usage du maître d’école la maison de feu René Morice, moyennant 20 écus pour trois ans ; tout le monde sera tenu de confier son menu bétail à Etienne Bergoint, gardien dudit bétail, à peine de 20 sous d’amende au profit des pauvres, la présente résolution sera affichée place des Taules; le guichet de la porte de la Rodade sera ouvert les jours de marché, les grandes portes les jours de fête; les consuls feront proclamer la mise en acense d’un banc de la place des Taules que voulait s’approprier un habitant de Clermont; on approuve un projet de transaction moyennant 1,020 écus touchant le procès avec les srs Gras et Saigne, à cause de leur ancienne charge de payer des dettes de la ville et aussi pour l’acquittement du principal de la rente due à Mme d’Ailly; approbation d’un projet d’échange du palais de la ville contre l’auditoire appartenant au roi et à la reine douairière , afin d’installer plus commodément les diverses juridictions de Montferrand; tout en proposant cet échange, les consuls disent que le palais de la ville est six fois plus grand que l’auditoire; — 13 avril; mandat des délégués à l’assemblée des villes convoquée pour le 14 avril : on pourvoira à l’état de M. de Florat, qui vient d’arriver dans le pays comme lieutenant de M. de Randan; on demandera à M. de Randan le licenciement des soldats, puisqu’il n’y a point de bruit de guerre; on s’efforcera de faire annuler la commission de MM. Moreau et Dubourg pour toucher les deniers des turcies et levées ; l’entrée de Montferrand sera permise à ceux de Billom; la nomination de Jean Martin comme distributeur de l’eau est approuvée; — 27 avril; lecture faite de lettres de M. de Randan et de M. de La Fayette; on édicte de nouvelles pénalités contre ceux qui manqueront la garde ; nouvelles précautions ; — 15 mai; M. Jean Saigne est député pour aller chercher la confirmation des juges des marchands en la ville; cette juridiction était supprimée par les cahiers; néanmoins Clermont, Riom et Thiers en avaient déjà obtenu confirmation pour leur compte ; il ira d’abord avec un des consuls auprès de M. de la Barge pour avoir des lettres de recommandation ; approbation de l’accord fait avec MM. Gras et Saigne ; tous les habitants seront tenus de donner leur menu bétail au porcher de la ville ; le métayer de M. de Chaulmes sera reçu au droit de marchage, et l’on vendra audit sr de Chaulmes le droit de pâturage sur son pré ; le vicaire baptisera à N.-D. pendant les troubles sans préjudice des droits du prieur, on lui donnera un écu pour messes dites l’année dernière pour les pauvres malades ; il sera enjoint aux bailes de la charité de faire à Herbet certaines réparations demandées par les malades ; Jean Martin, cordier, pourra faire entrer certain chanvre acheté à Clermont, pourvu que les échevins de cette ville lui donnent un passeport comme quoi le chanvre ne vient point d’une maison infecte ; on s’efforcera d’empêcher l’union de la châtellenie au bailliage ; on poursuivra en reddition de compte ceux qui ont vendu les pâchers de la ville; il sera interdit à Ligier Cairas, dit le Bragueur, métayer de M. Antoine Tiolier, de laisser aller son bétail dans le fossé de la ville, sous peine de faire détruire le jardin dudit Tiolier; — 4 juin; mandat des délégués à l’assemblée des villes, convoquée pour le …. ; on enverra les délégués en cour pour diverses affaires ; on fera présent à M. de la Barge de 12 écus de fromages et confitures; — 12 juin; l’un des consuls ira à Riom pour assister au département de 8,000 écus pour la solde de 50,000 hommes de pied fait par M. de la Volpilière; les consuls se joindront à ceux de Clermont et contribueront aux frais d’un agage que veulent faire MM. Martin Jehan et sire Gaspard du Fresne, on fera aussi contribuer les moulins; mandat des délégués à l’assemblée des villes, convoquée pour le jour même; on verra l’official pour parler en faveur du vicaire que le prieur veut faire destituer (probablement à cause des baptêmes faits à N.-D.?). —20 juin; mandat des délégués à l’assemblée des villes, convoquée pour le …… : nomination de Pierre Marnat comme capitaine de la santé avec deux hallebardiers ; défense de sortir de chez soi à quiconque sera atteint de la maladie contagieuse; ordre d’enlever le fumier des chemins; défense à quiconque d’aller voir ses amis malades et de fréquenter les tavernes; M. Mazoiras est prié de dispenser des vivres aux pauvres malades ; les pourceaux seront nourris hors de la ville; — 4 juillet; plaintes sur ce que les prescriptions du dernier conseil n’ont pas été observées; M. Marnat visitera les maisons et fermera à cadenas celles où il y a des malades; il pourra procéder par voie d’armes contre les rebelles : passé 9 heures du soir on fera rentrer toutes personnes allant par les rues ; défense aux bouchers de souffler et manier la viande ; le commissaire des chemins, François Renoux, devra en trois jours faire nettoyer les rues ; les médecins ne pourront visiter aucun malade sans la permission des consuls; — 17 juillet; un des consuls se transportera à Riom devant les commissaires pour le fait des emprunts demandés par le roi, et leur remontrera qu’à cause de sa pauvreté et de la contagion la ville ne peut payer les deniers royaux ; liste des plus aisés à remettre auxdits commissaires; on acensera le reste des pâturages de la ville; on passera aux consuls 20 s. donnés par eux à un pauvre flamand avec femme et cinq enfants, et à un pauvre prêtre de Normandie, les aumôniers n’ayant alors aucuns deniers ; — 3 août; mandat des délégués à l’assemblée des villes, convoquée pour le ..... : on s’efforcera d’empêcher les emprunts ; on livrera au comte de Randan les pièces d’artillerie qui sont dans la ville et l’on s’efforcera d’empêcher la levée des impositions projetées pour le siège de Mende; on ne passera point d’obligation au profit des échevins jusqu’à ce que ceux de 1576 aient rendu leur compte; on ne doit point faire droit à la requête des habitants de Langeac demandant des soldats avec M. de Chavagnac pour les commander; touchant les réclamations du plat-pays, on donnera au clergé, à la noblesse et au syndic du plat-pays une voix seulement et sur les points à eux soumis par écrit; nomination de MM. Chambon, médecin, François Bornât, chirurgien, et Delaval, apothicaire, pour visiter les malades ; on fera crier que tous habitants aient à tuer ou vendre leurs pourceaux à peine de confiscation ; — 10 août ; un gentilhomme est venu de la part de MM.Demvillef (?) et de Saint-Vidal demander que la ville reçoive deux pièces d’artillerie, actuellement à Maringues, avec leurs munitions et boulets : à cause de sa pauvreté, la ville représentera que c’est à Clermont à les recevoir; nomination de cinq personnages pour pourvoir à la santé de la ville; — 11 août; on paiera 20 s. d’amende pour les pourceaux errant dans la ville, la seconde fois ils seront confisqués ; à peine de 10 écus d’amende, chacun devra tuer ses chiens et ses chats et mettre les corps sur le pas de sa porte, un charretier passera et ira les enterrer; le commissaire des chemins fera nettoyer les rues et raccoutrer les latrines du président et de M. Chaudessolle aux dépens des aboutissants ; défense de jeter par les fenêtres aucune eau ou ordure ; on nommera des dizeniers pour visiter chaque maison ; on prendra les noms et surnoms de tous les artisans, et défense sera faite d’engager aucun serviteur sans la permission des conseillers; l’Hôtel-Dieu séra visité deux fois par semaine par les commissaires de la santé, les médecins visiteront leurs malades jusqu’aux indices de la contagion, et alors s'en abstiendront; défense de laisser entrer du chanvre dans la ville et au fermier du Pollard et autres d’en laisser tremper; — 14 août; mandat des délégués à l’assemblée des villes, convoquée pour le 15 août: on doit s’adresser au gouverneur pour obtenir que le régiment de M. de Saint-Vidal ne vienne en garnison sur le Pays. Le consulat approuve la nomination des commissaires de la santé et donne pouvoir à leurs ordonnances ; les bouchers seront pourvus pour débiter leur viande d’un autre lieu que la place des Taules ; les visites des chirurgiens et médecins seront taxées par les commissaires de la santé ; — 25 août; on nommera des dizeniers de carré en carré qui chaque jour feront leur rapport aux commissaires de la santé ; la messe de paroisse se dira à Saint-Jean-de-Ségur; précautions pour la garde de la ville; — 25 août; commission est donnée à Guillaume Costant et six autres de tuer les chiens et les chats ; le bailli sera supplié de prendre les mesures pour que l’on porte les malades au Moûtier, et dans le colombier et verger de sire Claude Mosnier; le châtelain devra faire parfumer sa maison dès le lendemain ; compte du pain, du vin et de la viande fournis aux malades; un charretier suivra les rues de deux en deux jours pour enlever le fumier; — 28 août; on logera les malades dans la grange du Moûtier, celle du contrôleur de Marilhac sera louée pour y transporter les gerbes du Moûtier ; les gardes des vignes recevront de la-poudre pour tuer les chiens qui vont dans les vignes ; Antoine Barat, déjà employé, recevra outre ses frais 40 s. par jour comme parfumeur; — 19 septembre; nomination de nouveaux commissaires de la santé, les anciens étant arrivés au bout de leur mandat; ceux-ci MM. Jean Martin, Amable Meulx et Antoine Mazoiras, promettent d’aider leurs successeurs à condition de ne point avoir à veiller ; on fera un rôle pour la nourriture des pauvres ; on vendangera : à Croëlle le 26 septembre, à Gandalhat le 27 et le 28, les vignes basses de Champturgues depuis la boule de Clermont et le chemin Larron jusqu’au grand chemin de Fontbeilon le 29, le surplus des vignes basses jusqu’à la boule de Cebazat le 30, le haut de Chanturgues de la boule de Clermont au chemin de Rouchat le 1er octobre, le reste jusqu’au chemin de Font-Collon le 3, Varre le 4 et jours suivants; — 19 septembre ; Antoine le teinturier sera chargé de parfumer à raison d’un écu par jour et ses dépens ; Barat sera licencié ; ceux qui tomberont malades seront portés au Moûtier; nouvelles ordonnances contre les pourceaux, chiens et chats ; le linge des infects sera lavé hors la ville; les conseillers s’assembleront le lundi et le jeudi de chaque semaine; défense à tout cabaretier de donner à boire à un habitant de la ville ; — 22 septembre ; décisions pour divers cas particuliers : Denis Ternier, sergent, suspect de contagion, sera logé au verger de Claude Mosnier, il veillera à ce que ceux qui y sont ne sortent pas; défenses faites à Jacques Spirat, chanoine, et autres de sortir d’un certain temps ; quiconque tombera malade devra trouver à se retirer hors la ville ou sera enfermé au Moûtier; — 25 septembre; mandat des délégués à l’assemblée des villes, convoquée pour le lendemain : on pacifiera par tous les moyens le différend avec le plat-pays, ais on n’accordera au Clergé et à la Noblesse aucune assistance aux assemblées. Renouvellement de .diverses résolutions sur le fait de la contagion.; — 2 octobre; la veuve Olaignon ne sera plus nourrie aux frais de la ville et pourra aller et venir; Antoine Janot est condamné à 3 écus d’amende pour désobéissance (aux commissaires de la santé); sa maison sera parfumée et il lui sera défendu d’en sortir ; Biaise Dumont sera payé du loyer de sa maison, louée pour le soulagement des pauvres atteints de la maladie contagieuse; Michel Ronat, entré de son autorité privée dans la ville, est condamné à 20 écus d’amende; Jean Domadaz pourra entrer dans la ville, mais dans sa maison, seulement après qu’elle aura été parfumée quinze jours; — 5 octobre; on exécutera un délibératoire du dernier conseil portant que les suspects de maladie se retireront dans des cabanes que l’on bâtira dans l’enclos de feu MHénard; —10 octobre; les dizeniers mandés devant le, conseil sont avertis d’avoir à faire leurs rapports à peine de 10 écus d’amende ; taxe des frais pour avoir parfumé diverses maisons ; celle de Jean Jailh taxée à 1 écu, celle d’Antoine Jay à 8 écus; défense de recueillir chez soi aucun malade; le marché du blé se tiendra dorénavant à la porte de Bise ; — 17 octobre ; délibérations sur diverses requêtes touchant la contagion ; — 22 octobre; « pour obvier que ladite maladie ne pregne plus long traict .... estoit de besoingt d’avoir promptement de l’argent » ; on convoquera le consulat le dimanche suivant ; les religieux de Saint-Robert et ceux de Saint-Antoine ne devront durant le temps qui sera fixé par les commissaires ni sortir de leurs couvents ni ouvrir leurs églises, « le diet moyne » (peut être M. Guy Sandier dont il vient d’être question) y ayant chanté la messe le jour qu’il tomba malade; — 23 octobre; on fera un rôle pour l’entretien des pauvres malades pareil à celui qui a déjà été fait (chacun d’eux semble avoir été du quart de la taille royale, et la ville n’avoir payé qu’une demi-taille royale cette année-là) ; les, consuls se feront autoriser à cela par la Cour des aides; rapport de M. Valenson : il signifiera aux élus et aux échevins de Clermont, aux consuls de Billom, les arrêts obtenus; les religieux de Saint-Alyre possédant la plus grande part du leurs biens dans la justice de la ville, ils seront requis de ,« aulmoner » aux pauvres ; — 27 octobre ; taxes qui, seront, payées par diverses personnes soignées aux frais de la ville.: Antonia Jay paiera 3 sous par jour, et son frère âgé de 2 ans, 1 sou, etc. ; — 3 novembre; ceux qui sont dans les cabanes pourront au bout de 21 jours rentrer chez eux, après avoir été parfumés, et chez eux resteront dix jours sans sortir, leurs meubles emportés avec eux aux cabanes ou au Moûtier y demeureront encore ; la femme de Manqueu a fait filer du chanvre aux femmes qui sont dans les cabanes, il sera brûlé, ladite femme se retirera en une tour, on fera tuer ses pourceaux, on visitera certains sacs « pleins de quelque chose » venant des infects; — 5 novembre; la fourniture de la viande pour les pauvres jusqu’au 1er janvier est étroussée à Antoine Barat pour 14 den. par livre; celle du pain pour un mois à Jean Courtine pour 6 den. par livre; — 10 novembre; mandat des délégués à l’assemblée des villes, convoquée pour le lundi suivant : on résistera à payer les garnisons que veut mettre le gouverneur, si l’on est obligé de céder ce sera à condition que le clergé paiera un tiers ou un quart. M. de Redonchal est prié de se rendre à Riom avec telle compagnie qu’il sera jugé bon pour attester de la bonne santé de la ville ; — 17 novembre; les commissaires déjà nommés finiront de taxer ceux qui restent encore au Moûtier; fixation de diverses indemnités et réclamations à cause de la contagion ; — 16 (?) novembre; Claude Simon, hallebardier, sera licencié; — 24 et 28 novembre; décisions sur des réclamations touchant la contagion; — 4 décembre ; nomination d’auditeurs des comptes; les deniers mis au rôle des réparations sur les ecclésiastiques seront sans tirer à conséquence comptés comme imposés et non reçus; — 7 décembre; l’entrée de la ville sera permise à Michel Ronat s’il fait une aumône de 10 écus ; sur la requête de Benigne Jacqueu, il est décidé qu’il entrera dans la ville au bout de six jours ayant changé d’habit et été visité par un commissaire; MM. Régnault et Mazoiras taxeront ce qui est dû à Cl. Mosnier, son jardin et colombier étant vides ; — 18 décembre ; mandat des délégués à l’assemblée des villes, convoquée pour le….; les 120 soldats soldés en vertu de la décision de la dernière assemblée ne seront plus entretenus; on fera un état des sommes nécessaires au Pays pour l’année prochaine, et après l’avoir soumis aux syndics du Clergé, de la Noblesse et du plat-pays, on priera les élus d’en faire l’imposition sous lettres particulières du roi vu la provision à cette fin obtenue dudit Seigneur par les derniers députés en cour, MM. Roussel et Charrier; on n’imposera point sur le Tiers État, sauf sur les sujets de la reine, les frais des garnisons de ses châteaux ; — 31 décembre; touchant les « gilbertères » et autres mendiants qui viennent dans la ville, il est nommé des commissaires pour visiter lesdits pauvres et chasser ceux qu’ils jugeront bon.</p>

Cote :

E-dépôt 113 II BB 26

Informations sur l'acquisition :

2012-11-08 dépôt numéro via 4765 Commune de Clermont-Ferrand

Description physique :

Registre
Importance matérielle :
1 pièce

Type de document :

Registre

Où consulter le document :

Archives départementales du Puy-de-Dôme

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