Cadix ; de Jacques Mirasol, consul de France à Cadix, à Jérôme Phélypeaux, comte de Pontchartrain, secrétaire d'Etat de la Marine. – Accuse réception de la lettre du ministre du 13 mai avec le mémoire joint de la République de Gênes à l'envoyé de France à Gênes ; défense de Daire par Mirasol ; refus par Daire de laisser Lanfranco sur son navire, après avoir découvert de l'argent caché, que Lanfranco avait menti pour les marchandises chargées en Hollande, et qu'il était de mauvaise foi comme son capitaine ; restitution cependant de la moindre harde ; vente de la morue non pas du seul fait de Daire, mais avec l'accord du consul de Gênes et de Lanfranco, en raison de son caractère de marchandise périssable et du prix avantageux de la vente, à plus de 50 réaux de par quintal, ayant été chargée à Lisbonne au prix de 22 réaux de par quintal ; revenu mis en dépôt chez Guillaume La Villebague Eon en vue de payer les frais de passage de l'équipage et les secours jusqu'à Gênes ; la procuration de Daire n'a pas été remise à Mirasol à cause de l'incompatibilité entre les fonctions de lieutenant d'amirauté remplies par Mirasol et celles de receveur du comte de Toulouse, elle a donc été remise à La Villebague Eon ; les plaintes de Lanfranco d'avoir été mis à terre, en pleine nuit et par temps de pluie, ont peu de fondement car il est parti la même nuit ; au sujet de la vente du tabac et des soixante-douze barils de goudron, le consul de Gênes a fait opposition auprès du gouverneur au motif que le tabac n'est pas périssable et qu'il a besoin de goudron pour l'entretien du navire, on attend la réponse du gouverneur ; salutations. plate plate

Fol. 359-361v

Correspondance des consuls de France à Cadix (1re partie)