Cadix ; de Jacques Mirasol, consul de France à Cadix, à Jérôme Phélypeaux, comte de Pontchartrain, secrétaire d'Etat de la Marine. – Arrivée, la veille au matin, du vaisseau du Roi, le , commandant le comte de La Luzerne, il a mouillé à quatre lieues de la ville ; un officier a été envoyé à Mirasol pour demander des nouvelles et des rafraîchissements, remise de l'instruction laissée par le maréchal de Cœuvres [ ] pour sa route, fourniture de douze moutons, d'un bœuf « en vie », des herbes, du mortier, des briques pour le four, le tout payé par Mirasol, remise également des treize Anglais du fort Sainte-Catherine, un des Anglais s'étant échappé après avoir eu la permission d'aller au marché de la part du lieutenant du château ; gouverneur toujours malade ; départ de La Luzerne la nuit suivante ; ordre du roi d'Espagne au sujet du montant de l' des navires d' et des Indes pour 500 000 piastres « sans réplique », et travail en cours pour changer les piastres en or et le remettre à « des cavaliers que l'on dit avoir envoyés expressément pour cela » ; prétention des gens du Consulat de faire la répartition des effets ; envoi d'une lettre à l'abbé d'Estrées, signées aussi par les deux députés de la nation (1) ; plaintes au sujet de l' et considérations de Mirasol sur la mauvaise foi générale aboutissant à faire supporter le poids de l' par « les marchandises les plus lourdes et de moindre valeur » ; retour d'une des tartanes envoyées à la rencontre des  ; considérations de Mirasol sur les membres du Consulat, « ce sont de véritables harpies », ils ne rendent jamais compte et ressemblent à l'Inquisition ; salutations. Fendant Victor Marie, marquis de Cœuvres, comte puis duc d'Estrées indult azogue indult indult azogues

Fol. 138-139v

Correspondance des consuls de France à Cadix (1re partie)