Le barrage sur la Vendée fut construit de 1955 à 1958 pour les besoins du "Syndicat intercommunal pour l'utilisation des eaux de la forêt de Mervent" grâce au service du génie rural.
L'ouvrage est constitué par une voûte de 65 m de rayon, d'une épaisseur de 5,40 m à la base et de 1,80 m au sommet. Le lac de retenue a une capacité de 8.500.000 m3 obtenue par un relèvement du plan d'eau de la cote 12 à la cote 36, ce qui a entrainé la submersion de 110 ha.
En 1959, ce barrage permet :
1) la production d'énergie électrique. L'énergie produite est utilisée par la station de traitement pour la plus grande partie ; l'excédent est livré à EDF ;
2) la production d'eau potable traitée dans l'usine même et qui est ensuite refoulée dans trois réservoirs situés sur le plateau. Le débit moyen est de 30.000 m3 par jour, mais peut être porté à 60.000 puis 90.000 m3.
A cette date, des interconnexions avec les syndicats voisins permettent une alimentation générale de la moitié sud du département, des communes rurales du nord de la Charente-Maritime et des Deux-Sèvres, des villes de La Rochelle et de Rochefort. L'usine principale sise au pied même du barrage contient les alternateurs, les stérilisateurs à l'ozone, la station de pompage. Sur le côté droit, on distingue les siphons évacuateurs de crues. En aval du barrage se trouvent les bâtiments abritant le décantateur et les filtres.