Le père de l'informateur était chef de poste à Saorge dans les années 1940. La douane (brigade des douanes) à l'époque jouait un grand rôle. L'informateur est notamment marqué par le contrôle intensif dont les vaches étaient l'objet. Refusant de travailler pour les allemands, le père de l'informateur évacue les membres de sa brigade. Partis du village en 1944, les saorgiens retrouvent à leur retour de Turin, des maisons pillées. Au moment de la libération de Turin par les résistants, le directeur du camp a failli être assassiné mais sur les instances du père de l'informateur, l'exécution du directeur n'a pas eu lieu. En transit à Nice lors de leur retour, les déportés sont désinfectés en masse à cause des poux (les conditions d'hygiène aux casermettes étaient vraiment précaires). Au niveau économique, le rattachement des villages italiens (Tende, La Brigue, Fontan et Saorge) à la France, a eu des impacts négatifs comme à Fontan. De nombreux fonctionnaires ont perdu leur emploi et l'activité économique a régréssé.