Document d'archives : Sommaire de diverses causes plaidées et jugées à la cour des consuls de Nîmes

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Déposition de Pierre Alazar et de la femme de Pierre Laurent qui, après avoir consigné entre les mains des consuls, l'un son anneau, l'autre une flassade (couverture), soutiennent que Jacbaldus de Sala Picta s'est loué comme apprenti pour un an à Laurent le monétaire, chez lequel il mangeait et gagnait, en outre, de 4 à 5 sous, les jours où il travaillait, et non 18 deniers au plus, ainsi que le soutient la parie adverse. Pierre de Dions s'engage à payer au comte d'Alvéria une selle garnie et un bouclier pour un certain Rostaing, surpris et arrêté sur les terres dudit comte. Déposition de Guillaume Ami constatant qu'un fils de Vilhelmot, surpris à Adan (mas d'Argens) et prisonnier au château des Arènes, s'est racheté sous la caution de Pierre de Dions, qui doit donner pour ledit rachat les armes du prisonnier ou 70 sous. Ledit Dions a déjà remis un bouclier et 3 ou 4 deniers pour la selle. Rejet par les consuls de la plainte formée par Pierre de Dions contre Damizon auquel il réclamait le prix d'un mulet qu'il prétendait lui avoir loué. Réclamation par Pierre de Mos à Pons Alauda et à Jean de Campo du prix de deux outres qu'ils lui avaient empruntées à raison de 4 deniers par jour pendant le siége de Beaucaire. Composition à l'amiable par laquelle Pons Alauda consent à donner 11 sous, huit jours après la Pentecôte, à Pierre de Mos et cinq ou six plus tard. Plainte portée par le juif Pons Samuel contre « na Trevella », vitrière, qui l'avait tiré par son capuce, et frappé à la tête, avec une mesure à huile, ainsi que son neveu Vidalet, également juif. Trevella affirmant de son côté qu'elle avait été provoquée et grossièrement injuriée par le Juif ; jour est donné pour l'audition des témoins. Bernard officier d'Arnaud, évêque de Nîmes, veut empêcher un paysan nommé Chantard, qui revenait des champs avec un âne portant une charge (trousse) d'herbe sur laquelle il était assis, d'entrer dans la ville par la Porte Couverte (porte de France), sous prétexte que cette herbe avait été volée dans les propriétés de l'évêque. Chantard ayant résisté, le garde dudit évêque le fit tomber sur le sol et il s'ensuivit un combat à coups de lances entre ces deux hommes, que des passants séparèrent et conduisirent devant les consuls.

Cote :

E dépôt 36/10

Informations sur l'acquisition :

Historique de conservation :
Historique de la conservation
BB 5

Description physique :

Description physique:
Registre
Registre: Oui

Observations :

Commentaire
Petit in-.4°, 68 feuillets, papier.

Personnes ou Institutions :

commune de Nîmes

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