Pierre Fave, notaire. — Extensoire. — Répertoire. — 1er partie. — Testament d'Antoine Lagier, dit Gangaille, cardeur à Barjols, originaire du Dauphiné (31 août 1490) (f° 11). — Contrat de mariage entre Étienne Bellet, tisseur ou cardeur, fils de Georges, peaussier de Riez, et Élise Odoul, fille de Mathieu, de Prunières, diocèse d'Embrun ; fait à Barjols, sur la place du Blé (25 décembre 1493) (f° 15 v°). — Compromis et sentence arbitrale entre pauvre homme Étienne de Prats et Honorade Calcat, mariés, de Barjols, d'une part, et Jacques Carueil, notaire de la même ville, d'autre part (cf. E. 842. F° 181 v°) (2 et 11 novembre 1494) (f° 26 v°). — Acte de délimitation des territoires de Pontevès et de la Bastidonne, à la suite de procédure intentée, à la poursuite des officiers de la juridiction seigneuriale de noble Jean-Baptiste de Pontevès, seigneur desdits lieux, contre divers particuliers de Pontevès qui auraient labouré et ensemencé des terres gastes en dehors des limites du territoire de Pontevès et dans celles de la Bastidonne (14 janvier 1489) (f° 36). — Partage de biens entre Pierre Foulquier, prêtre, bénéficier de Barjols, Marcel Foulquier, bâtier de la même ville, frères, d'une part, et Barthélemy Signon, pelletier, de Marseille, leur beau-frère, époux de Marthe Foulquier, leur sœur, d'autre part ; fait à Barjols dans la maison d'habitation desdits Pierre et Marcel Foulquier, frères, construite vers la maison claustrale (15 id. 1501) (f° 51 v°). — Constitution de procureurs par noble Louise Prohane, condame de Varages et pour la plus grande partie, d'Estoublon, autorisée par son mari, noble Louis de Villeneuve, seigneur de St-Estève de la Foux, pour soutenir l'appel interjeté en son nom dans un procès civil contre noble Léon de Candia, coseigneur d'Estoublon, demandeur (28 février 1500) (f° 61 v°). — « Lauzime », ou approbation par la même, de vente faite dans la mouvance de son fief (10 décembre 1498) (f° 95). — Arrentement de biens, baillé par Jean Clarmont, alias Clermont, dit Jocard, de Barjols, à Jean Gavot, chanoine de la même ville ; cancellé en 1502 (5 mai 1500) (f° 114). — Vente de terre à Varages, quartier des Pinèdes, mouvante de la directe de nobles Antoine et Baptiste d'Oraison, coseigneurs, qui donnent leur approbation et l'investiture, par l'intermédiaire de leur rentier ; passé à Varages, dans la rue, au devant de la maison d'habitation de noble Louise Prohane, condame du lieu (27 novembre 1498) (f° 116). — Testament de Jean Poytevin, notaire de Barjols, fils de feu Robert, veuf de Marguerite Blanc, fille de feu Mitre, en son vivant aussi notaire et époux de Jeanne Trenchacat, instituée héritière universelle ; legs : de ses protocoles et cartulaires personnels à Boniface Malet [notaire], à charge par lui de faire célébrer une messe chaque fois qu'il en retirera quelque profit ; des protocoles et cartulaires à lui légués par Hugues Piscatoris ou Pescadour, Gervais du Rosier et Honoré Spine, prêtres en leur vivant, notaires de Barjols, à Jacques Plaisent, notaire de la même ville, à la même condition que ci-dessus ; de ses livres, à Imbert et Barnabé Feraud, frères, à la charge de faire célébrer un « trentenier » de messes dans la deuxième année de son décès et de porter le jour de sa sépulture, dans la neuvaine et lors du « cantar » de la neuvaine, des habillements et le capuchon noirs (6 mai 1488) (f° 119 v°) — Codicille du même, « cum volontas cujuslibet testatoris…. . Sit ambulatoria usque ad extremum et exitum vite », cassant notamment le legs des protocoles fait à feu Jacques Plaisent, auquel est substitué Boniface Malet, et le legs aux frères Imbert, de ses livres, qu'il lègue à sa femme (1er juin 1497) (f° 124). — 2e partie. — Vente de vigne par Isnard Seguiran, notaire à Barjols (28 janvier) (f° 55) ; — approbation donnée par Antoine Seguiran, fils du vendeur (29 id. 1489) (f° 57 v°). — Testament d'Antoine de la Lusière, des Beaumes, diocèse de Carpentras, habitant à Varages, époux de Madeleine Gipon, en faveur de Photine et Marguerite, ses filles, instituées héritières universelles (21 ( ?) (f° 68 v°). — 3e partie. — Fragment d'une enquête au sujet d'un testament de feu noble Delphine Matheron, épouse d'Antoine Malet, décédé. Les témoins déposent que, dans ces dernières années (1477), ladite testatrice étant couchée aurait dicté son testament à Jacques Plaisent, notaire, et notamment qu'elle lui aurait dit, en relevant la tète : « Mestro Jaume, escrives que jeu layssi à mon filoli, Juan Malet », 150 ou 200 florins, et, dès que le notaire aurait pris la plume pour écrire, feu Guillaume Malet, fils de la testatrice, furieux, lui aurait violemment arraché le papier des mains et son mari lui aurait dit : « Dolfina, laysas anar aquo ; car yeu ho adobaray tot », à quoi la testatrice aurait répondu : « E non, faray yeu à mon plasir dal mieu : yeu vos dich que yeu layssi dos cens sincanto florins à mon filoli Juan Malet ; escrives ho, mestre Jaume », lequel n'en aurait rien fait (avril 14... ( ?) (f° 3). — Constitution de procureurs par la communauté de Pontevès dans un procès contre généreux Jean de Pontevès, seigneur du lieu (10 janvier 1488) (f° 35 v°). — Obligation de Barthélemy Calvet ou Cauvet, laboureur de Bras, en faveur de noble Elzéar Rodulf, coseigneur de Châteauneuf, d'Aix, de 40 florins pour prix de 8 charges (12 hectol. 80) de blé (6 octobre 1501) (f° 186). — Contrat de mariage entre noble Antoine Prohane, écuyer, coseigneur de Varages, et noble Madeleine de Villeneuve, fille de généreux Pons, seigneur de Vauclause, et de feu N. , âgée de plus de 18 ans et de moins de 25 ; dot : 2, 000 florins ; promesse de la part du futur d'un vêtement de noces de drap de couleur, fourré, d'un autre de « d'estieu », fourré de toile de taffetas ; passé à Aix, dans la maison de noble Louis Gérente, seigneur de Montclar (24 février) (f° 189). — Quittance par ledit Prohane à son beau-père, de 600 florins, à compte sur la dot de sa femme (25 id. 1495) (f° 195). — « Megerie » de bestiaux pour généreux Louis de Villeneuve, seigneur de Saint-Estève de la Foux (6 janvier 1496) (f° 197). — Confirmation de tutelle testamentaire par noble Imbert Feraud, homme de loi, juge de Varages, pour la juridiction de nobles Antoine et Baptiste d'Oraison, frères, coseigneurs dudit lieu (8 avril 1502) (f° 222).