Document d'archives : Raphaël, banque : entrées 113 AQ et 1996 73 M

Cote :

113 AQ 2, 5 à 70, 1996 73 M1 à M2

Inventaire d'archives :

État général des fonds

Informations sur le producteur :

La Banque Raphaël est créée en 1866 sous la raison sociale Raphaël, Berend et Cie. Il s'agit d'une société en nom collectif fondée entre Bermann Berend, banquier à Paris (81 rue Pasquier), et Georges-Charles Raphaël, banquier à Londres (15 Angel Court, Throgmorton Street). Y est adjoint, le 22 octobre de la même année, Mardochée Sourdis, également banquier à Paris (13 rue Laffitte). Son objet ne s'applique pas seulement aux opérations de banque, mais aussi au commerce de l'or et de l'argent.
Dès 1867, cette société s’unir à la Banque Raphaël and Sons, de Londres (Edward Lewis Raphaël et Henry Lewis Raphaël, 15 Angel Court, Throgmorton Street) pour commanditer une entreprise d’affinage de métaux précieux, confiée à Jean Martin, et sise au 15 rue de Lagny à Paris (anciennement à Charonne) sous la raison sociale J. Martin et Cie ; il s’agissait, en fait, d’une entreprise fondée le 19 mars 1855, déjà commanditée par Raphael and Sons, et dont les associés cédèrent leurs parts aux banques Raphael de Londres et de Paris.
Le lien de parenté exact entre ceux deux familles n’a pu être établi ; il est certain que la Banque Raphaël de Londres s’occupait aussi en Angleterre du commerce et de l’affinage des métaux précieux car nous la voyons confier, le 20 décembre 1870, à Simon Martin, la direction d’une entreprise d’affinage dénommée « Henry Lewis Raphaël Refinery » sise à Thomas Street Limehose dans le comté de Middlesex où elle possédait déjà des intérêts.
La société Raphaël, Berend et Cie change sa raison sociale en Raphaël, Berend et Raphaël lorsque Édouard-Nathan Raphaël est associé à l'affaire en 1871 (acte du 15 juillet 1871). Le siège social est transféré du 20 rue Le Peletier au 35 rue de Châteaudun.
Après le décès de Bermann Berend, en 1884, la banque prend le nom de Raphaël et Cie ; dirigée par Edouard Nathan Raphael, elle était commanditée par la maison de Londres.
Cette société en nom collectif à l’égard d’E.N.Raphael et en commandite à l’égard de Raphaël and Sons fut dissoute le 1er juillet 1887 ; la participation de la banque anglaise semble avoir cessé à partir de cette date, mais nous ne possédons pas d’acte qui mentionne cette séparation.
Les statuts de 1896 établissent une société en nom collectif, Édouard-Nathan Raphaël et Cie, qui s'attache uniquement aux opérations de banque. Redevenue Raphaël et Cie en 1915, la banque se spécialise dans les opérations d'arbitrage et la gestion de portefeuilles. Elle est absorbée en janvier 1973 par la banque Wormser Frères.

Informations sur l'acquisition :

Cette entrée (documents papier et microfilms) a été transférée en 1996 depuis les Archives nationales (Paris) vers le Centre des archives du monde du travail (Roubaix). Les deux bobines de microfilms sont alors recotées 1996 73 M1-M2, tandis que les originaux papier conservent leurs cotes en 42 AQ.
Historique de conservation :
Le fonds est constitué en 1966 et 1977 par l'intérmédiaire de Monsieur Claude Raphaël, dernier PDG de la Banque Raphaël (en 1973, la banque Raphaël est absorbée par la banque Wormser Frères) auprès des Archives nationales (site de Paris), sous le numéro d'entrée 113 AQ. 
  • 2 bobines de microfilms sont créées sous les cotes 232 Mi 1 à 2, reproduisant les documents cotés fictivement 113 AQ 1 et 113 AQ 3-4 (ces derniers ne sont pas conservés par les Archives nationales). La cote 113 AQ 2 est quant à elle partiellement confiée sous sa forme originale papier, tout en ayant également été microfilmée.
  • Une 2e série de documents, collection de registres pour l'essentiel, a été déposée en format original papier aux Archives nationales (et n'a pas été microfilmée) : il s'agit des cotes 42 AQ 5 à 70.

Conditions d'accès :

Archives privées.
Documents librement communicables. En effet, les délais applicables sont ceux du Code du patrimoine par analogie avec les archives publiques : ils sont aujourd'hui tous échus.
Publiable sur internet

Conditions d'utilisation :

La réutilisation des documents microfilmés est gratuite et libre, sous réserve des dispositions relatives aux droits de propriété intellectuelle et au respect de la vie privée (voir les modalités d’application sur le site internet des ANMT).

Description physique :

70 unités de description : 1 carton CAUCHARD, 66 registres et 2 bobines de microfilm.
Importance matérielle :
5.6

Ressources complémentaires :

Le master des microfilms est conservé au Centre national du microfilm et de la numérisation.

Où consulter le document :

Archives nationales du monde du travail - ANMT

Archives nationales du monde du travail - ANMT

Liens