Document d'archives : Entretien dans le cadre de l’ANR-COLOSTRUM auprès d’une femme âgée de 34 ans ayant accouché par césarienne de son deuxième enfant...

Titre :

Entretien dans le cadre de l’ANR-COLOSTRUM auprès d’une femme âgée de 34 ans ayant accouché par césarienne de son deuxième enfant dans la ville de Phnom Penh au Cambodge

Contenu :

L'entretien a été enregistré à l’hôpital Calmette (Phnom-Penh, Cambodge) après l’accouchement par césarienne du second enfant d'une femme de 34 ans, couturière. L’enquête débute par des questions sur des pratiques khmères sur la protection de l’enfant et de la mère. L’informatrice allaite son enfant mais elle précise qu’elle complète avec des biberons de lait du commerce. Elle explique que sa mère s'occupe de son enfant quand elle se repose. L’informatrice raconte que parfois elle a du mal à allaiter à cause des douleurs suite à la césarienne. L’enquêtrice demande à la mère de lui expliquer le déroulement de son accouchement. La mère explique que les médecins ont constaté que son enfant se présentait en siège à six mois de grossesse. Les médecins lui ont conseillé de faire un exercice qui aurait pu permettre de replacer l’enfant dans le bon sens mais cela n’a pas fonctionné. La mère raconte que suite à sa césarienne, elle doit prendre des médicaments fréquemment dans la journée. L’enquêtrice demande si la position en siège de son enfant dans son ventre à un lien avec son pied dévié. La mère lui répond qu’il n’y a pas de lien et que c’est naturel. L’enquêtrice lui demande si elle a reçu des conseils pour redresser le pied de son enfant. La mère lui explique que le corps médical lui a conseillé d’amener son enfant à l’hôpital quand il aura trois ou quatre ans. L’informatrice explique également une pratique khmère qui consiste à faire redresser le pied dévié de son enfant grâce à des massages. Elle donne l’exemple de sa cousine qui a eu un enfant avec un pied dévié et qui a pratiqué les massages pour le redresser. L’informatrice compare en suite son expérience de la césarienne avec l’accouchement par voie basse pour son premier enfant. Elle confirme qu’elle préfère l’accouchement par voie naturelle car elle s’est rétablie plus rapidement. L’enquêtrice demande si la césarienne peut avoir un impact sur l’allaitement. L’informatrice lui explique que la prise d’antibiotiques suite à la césarienne retarde sa montée de lait. En comparaison avec la naissance de son premier enfant, la mère raconte que sa montée de lait est arrivée au bout de quatre jours suite à la césarienne, alors qu’elle l’avait eu le lendemain pour son premier enfant. L’informatrice raconte qu’elle a allaité pour la première fois son enfant le deuxième jour après la naissance et qu’elle a donné le colostrum à son enfant. L'informatrice décrit le changement entre le colostrum et le lait maternel. Elle explique que le colostrum est transparent. Elle rapporte avoir entendu parler du colostrum à travers des publicités dans les médias (télévision et radio) mais également auprès de ses proches. Le suivi de la grossesse et le coût de l’accouchement sont abordés. L'informatrice explique ensuite que son mari l’aide à s’occuper de l’enfant. L’informatrice explique qu’elle arrêtera les biberons de lait artificiel une fois qu’elle aura assez de lait maternel. L’utilisation de médicaments khmers pour favoriser la montée de lait de lait est abordée. A la fin de l’enquête, l’informatrice exprime son inquiétude pour le pied dévié de son enfant et demande conseil à l'enquêtrice. Elle explique ses difficultés à bien se rétablir suite à la césarienne.

Cote :

CA/ENTME/012/A

Inventaire d'archives :

Fonds ANR Colostrum

Description physique :

Importance matérielle :
Durée : 51 min

Où consulter le document :

Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH) - Secteur Archives de la recherche

Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH) - Secteur Archives de la recherche

Liens