Au sujet de la peau de requin :

"Un requin imprudent tournant autour de son bateau, près de Dakar en 1942, devint, bien malgré lui, la mascotte une fois pêché. Le fonds conserve un morceau de la peau de Jean-Louis, probablement partagée entre les membres de l'équipage, comme en témoignent deux photographies et un récit intitulé... Jean-Louis. Les marins s'attroupent à la vue du requin, on confectionne un hameçon géant entouré d'un appât de près de 20 kgs, trois heures de pêche (c'est plus que la pêche dominicale dans le canal de Bourgogne mais c'est moins que dans Moby Dick). La suite est un peu triste ; son poisson-pilote, un remora (qui n'a pas de nom) s'inquiète et s'affole, mais en vain. Jean-Louis est dépecé, mangé (?).

Ce récit montre l'ambiance le quotidien des marins des navires de guerre. Ces moments de répit et de détente alternent avec des récits d'âpres combat ; ils offrent une respiration à ces soldats des mers. Le requin est une véritable attraction, un divertissement hors-norme, le requin étant un animal impressionnant par sa taille et effrayant par sa place éminent dans la chaîne alimentaire."

[Texte rédigé dans le cadre de la formation à l'attention de la promotion des M2 pro archives]