Inventaire d'archives : Infrastructures d'origine du Métropolitain

Cote :

1N

Publication :

Archives RATP
2017-03-16
3, rue de la Surintendance
Saint-Germain-en-Laye
Île-de-France
78100
Téléphone :01 58 76 88 27
Fax :01 58 76 88 00
Courriel :archives@ratp.fr
http://ratp.histolab.fr/index.php/

Informations sur le producteur :

Régie Autonome des Transports Parisiens
Direction des travaux neufs
Service des travaux neufs du métropolitain
L'histoire des transports en commun parisiens commence le 22 février 1855, date à laquelle un décret impérial crée la Compagnie générale des omnibus (CGO). Pendant trente ans, sous le régime de la concession, elle obtient "le droit exclusif de faire circuler dans Paris des voitures". Mais dès 1873, le tramway s'impose ébranlant le monopole de la CGO.
En juin 1906, la CGO exploite la première ligne d'autobus entre Montmartre et Saint-Germain-des Près. Le succès est tel que la traction animale disparaît totalement en janvier 1913 laissant place au modernisme.

Entre-temps, un nouveau mode de transport s'est construit en souterrain, afin de pallier les carences du réseau de surface. Ainsi le métro fait son apparition et la première ligne (Porte de Vincennes-Porte Maillot) est mise en service le 19 juillet 1900. La Compagnie du métropolitain de Paris prend en charge l'exploitation du réseau souterrain sous couvert d'une convention avec la Ville de Paris.

La première guerre mondiale provoque le développement du métro mais rend difficile l'exploitation des réseaux de surface, qui se dégradent. D’où le mécontentement des salariés. Une redéfinition des relations avec les tutelles s'impose, seule l'unification de tous les réseaux de surface résoudrait le problème. Elles se concrétise avec la convention de 1920, faisant du Département de la Seine la seule autorité de tutelle et avec la création de la Société des transports en commun de la région parisienne (STCRP) en 1921.

Pendant l'entre-deux-guerres, les différents réseaux se développent et se modernisent. Le tramway sous la pression des groupes pour l'automobile disparaît peu à peu. Il roule pour la dernière fois dans Paris le 14 mars 1937. Le routier l'emporte sur la surface.
En souterrain, le métro poursuit sa croissance à tel point que la CMP absorbe la Compagnie Nord-Sud et la Ligne de Sceaux, ouvrant l'accès au réseau régional.

La seconde guerre mondiale marque la fusion des deux réseaux sous l'autorité de la CMP par une loi du Gouvernement de Vichy datée du 26 juin 1941 ; et entraîne la suppression de la STCRP le 1er janvier 1942. La principale innovation de cette fusion est la création du module de tarification unique U, correspondant à une section d'autobus. La CMP oscille entre collaboration et résistance, si bien qu'à la Libération une épuration administrative se met naturellement en place.
Une Régie autonome des transports parisiens est envisagée et soutenue par le Comité parisien de libération. Des projets sont avancés, mais toujours remis en cause. Il faudra attendre la loi du 21 mars 1948 pour que soit créée cette Régie, plus communément appelée la RATP. Elle est officiellement créée le 1er janvier 1949 ; à l'heure actuelle, c'est un établissement public à caractère industriel et commercial doté de l'autonomie financière. Elle est chargée de l'exploitation des lignes souterraines et de surface, encore de nos jours.

Informations sur l'acquisition :

Lors de la suppression du Service des travaux neufs du métro (STNM) de la Ville de Paris dans les années 1970, les ingénieurs du square Lesage, plutôt que d'envisager le versement de ces archives aux Archives de Paris firent appel à leurs collègues de la Direction des travaux neufs de la RATP pour récupérer ces dossiers qui complètent les séries VO 8 et VO 9, D10/S9 correspondantes.

Ces dossiers, qui constituent la partie thématique du fonds, intéresserons toute personne intéressée par les origines du métropolitain. Mais ils ne constituent qu'une partie du fonds STNM, puisque la Direction des travaux neufs de la RATP (créée en 1964 et devenue depuis le Département des Infrastructures et Aménagements) conserve les dossiers géographiques de ce fonds (dit "Archives Gentilly" du fait de leur lieu de conservation dans la gare de Gentilly de 1970 à 1995).

C'est en mai 1995 que le Département des Infrastructures et Aménagements réalise un versement au service des Archives.

Description :

Critères de sélection :
Élimination de 0,5 mètres linéaires d'archives lors du tri et reconditionnement (doubles de fascicules).
Mise en forme :
L'étude du fonds s'est faite dans un premier temps par l'identification du contenu de chaque boîte. Ensuite, un rapprochement des dossiers par thème a été effectué avec un classement chronologique à l'intérieur de chaque thème.
Le système de cotation du fonds 1N repose sur le principe suivant : une cote par thème ou par boîte selon la grosseur des dossiers.
Les dossiers, reclassés avec des éléments en provenance de la RATP depuis les années 1970, se présentent par sites géographiques (stations, interstations).

Description physique :

9,76 m.l. (87 boîtes Cauchard)

Références bibliographiques :

Ouvrages généraux

LAGARRIGUE Louis, Cent ans de transports en commun dans la région parisienne, 4 tomes, Paris, 1956.

MARGAIRAZ Michel, Histoire de la RATP, la singulière aventure des transports parisiens, Albin Michel, Paris, 1989.

MARGAIRAZ Michel, La RATP, l’Etat et les collectivités locales (1949-1985) : trois âges et quatre contraintes, Paris, 1987.

ROBERT Jean, Les tramways parisiens, Paris, 1992.

ROBERT Jean, Notre Métro, Paris, 1983.

GASNAULT françois et ZUBER Henri, Métro Cité, le Chemin de fer métropolitain à la conquête de Paris 1871-1945, paris Musées, Ed. des musées de paris/RATP/Archives de pris, 1997

Publications de l’Unité Mémoire de l’Entreprise de la RATP

Le Patrimoine de la RATP, Paris, Ed. Flohic, 1996.

La collection Les Cahiers de la Mémoire :
« Le RER. Des embarcadères aux interconnexions », Octobre 1995.
« Le bus. De l’omnibus au Trans Val-de-Marne », Mars 1996.
« La ligne de Sceaux. Du chemin de fer Arnoux au RER B », Mai 1996.
« Histoire des transports parisiens », Septembre 1996.
« Le tramway. De « l’américain » au métro léger », Janvier 1997.
« Les sous-stations. Des commutatrices aux postes de redressement », Avril 1997.
« Le métro de Bienvenüe à Météor », Novembre 1997.
« Le métro et la Seine : viaducs et tunnels », Février 1998.


Travaux universitaires


FITZNER Pascal, La STCRP pendant la seconde guerre mondiale, mémoire de maîtrise, Paris I, 1993, dir. Antoine Prost et Noelle Gérôme.

DIDON Nicolas, La défense passive à la CMP et à la RATP des années 1930 aux années 1970, mémoire de maîtrise, Paris X Nanterre, 1994, dir. Alain Plessis et Alain Thépot.

DIDON Nicolas, Les premiers prolongements du métro en banlieue durant l’entre-deux-guerres, DEA Paris X Nanterre, 1995, dir. Alain Plessis et Jacques Marseille.

DRONNE Yann, La Nord-Sud, naissance d’une concurrence dans les transports parisiens 1899-1930, mémoire de maîtrise, Paris XII, 1996, dir. Broder.

DESABRES Pascal, De quelques aspects techniques de la construction de l’infrastructure du chemin de fer métropolitain municipal de Paris 1898-1910, mémoire de maîtrise, Paris I, 1997, dir. Paul Benoît.

LAURIOT Norbert, l’adaptation géographique et technique des chemins de fer urbains (réseaux métropolitains), thèse de doctorat en géographie, Paris I, 1996, 2 tomes, dir. Denise Pumain

Observations :

Publié

Organisme responsable de l'accès intellectuel :

Archives RATP
3, rue de la Surintendance
Saint-Germain-en-Laye
Île-de-France
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Courriel :archives@ratp.fr
http://ratp.histolab.fr/index.php/

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRRATP_1N_Infrastructures_d_origine_du_metropolitain

Où consulter le document :

Régie autonome des transports parisiens (RATP) - Archives Groupe

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