Inventaire d'archives : CNAHES. Fonds Vasile STANCIU (1900-1990).
Contenu :
SOMMAIRE
208AS(XVI)/1-111. Papiers Vasile Stanciu. 1897-1993.
- 208AS(XVI)/1-9. Vie privée et professionnelle. 1900-1986.
- 208AS(XVI)/10. Vie en Roumanie. 1920-1993.
- 208AS(XVI)/10 (suite)-12. Légation de Roumanie en Suisse. 1942-1950.
- 208AS(XVI)/12 (suite)-13. Exil en France. 1935-1988.
- 208AS(XVI)/13 (suite)-16. Enseignement. 1926-1986.
- 208AS(XVI)/16 (suite)-29. Ouvrages littéraires et scientifiques. 1949-1990.
- 208AS(XVI)/29 (suite)-64. Travaux et études. 1897-1985.
- 208AS(XVI)/65-86. Coupures de presse rassemblées pour les recherches. 1938-1988.
- 208AS(XVI)/87-89. Associations dont Vasile Stanciu fait partie. 1935-1986.
- 208AS(XVI)/89 (suite)-107. Société internationale de prophylaxie criminelle. 1901-1986.
- 208AS(XVI)/107 (suite)-111. Dessins offerts à Vasile Stanciu. Photographies. 1923-1992.
AS/208(XVI)/112. Papiers Maxime Laignel Lavastine. 1927-1949.
Ce fonds d'archives n'est pas constitué seulement d'archives papiers mais aussi de bandes son, de cassettes audio, de disques vinyles et de photographies. On trouve des archives sur l'ensemble de la vie privée, professionnelle et associative de Vasile Stanciu, tant sur sa vie en Roumanie que sur son rôle en tant que ministre plénipotentiaire de la légation de Roumanie en Suisse et sur tout ce qui concerne sa vie en France de 1949 à 1986, voire sa postérité.
Ce fonds est susceptible d'intéresser toute personne travaillant sur la criminologie en général, les exilés roumains en France, les relations franco-roumaines et helvéto-roumaines, la sociologie du crime, les grandes affaires judiciaires du XXème siècle, les problèmes liés à l’immigration, les relations entre les organisations internationales et les sociétés et associations intellectuelles et scientifiques, ou encore les politiques de prévention de la délinquance et de lutte contre le crime… Tant de sujets qui reflètent la richesse historique de ce fonds.
Il existe aussi une bibliothèque très riche (approximativement 18 mètres linéaires), contenant de nombreux ouvrages annotés et précieux du fait des anciennes éditions, et des langues dans lesquelles ils ont été publiés.
Par manque de temps nous n'avons pu établir un classement et un répertoire des différents titres contenus, mais signalons ici que cette bibliothèque est très complémentaire du fonds.
Cote :
AS/208(XVI)/1-AS/208(XVI)/112
Publication :
Archives nationales (France)
2017
Pierrefitte-sur-Seine
Informations sur le producteur :
Stanciu, Vasile V. (1900-1986)
Conservatoire national pour les archives et l'histoire de l'éducation spécialisée (France)
Vasile Stanciu est né en 1900 à Caralasi en Roumanie. Avocat de formation, il est élu député au parlement de Roumanie en 1928, en tant que représentant du parti national-paysan, puis il est envoyé en 1946 comme ministre plénipotentiaire auprès de la légation de Roumanie à Berne (Suisse). En 1948, il s'exile et s'installe à Paris. Spécialisé en criminologie, il crée en 1951 la Ligue de défense de l'homme contre le crime, qui devient la Société internationale de prophylaxie sociale en 1955 puis la Société internationale de prophylaxie criminelle en 1962. Vasile Stanciu décède dans la région parisienne en octobre 1986.
Vasile Stanciu compta parmi ses amis Maxime Laignel-Lavastine (1875-1953), médecin psychiatre français, avec lequel il a écrit en 1950, un Précis de criminologie.
Informations sur l'acquisition :
Dépôt du CNAHES, 2014.
Historique de conservation :
L'existence du fonds Vasile Stanciu a été connue en 1995 grâce à Monique Charvin, juriste au Centre de Recherches Interdisciplinaires de Vaucresson (CRIV). Celle-ci est entrée simultanément en relation avec Françoise Tétard, historienne au CNRS, et la bibliothécaire de Vaucresson, Monique Brisset. Cette dernière a vite compris l'intérêt du fonds et a contacté Françoise Reiss-Stanciu afin de récupérer les archives. Au début septembre 1999, Madame Reiss-Stanciu a demandé à Françoise Tétard de venir prendre possession d'autres archives. C'est ainsi que le 22 septembre 1999 Françoise Tétard, Jacques Mazé et Jean-Claude Brouillard, conservateur de la Bibliothèque Universitaire d'Angers, sont allés chez Madame Reiss-Stanciu pour prendre possession du reste des archives. Madame Reiss-Stanciu a profité de cette visite de Monsieur Brouillard pour donner ses archives personnelles à la Bibliothèque Universitaire d'Angers. Voyant que les archives de Vasile Stanciu étaient très nombreuses, Françoise Tétard et Jacques Mazé ont décidé de prendre contact avec Claude Julien qui, au sein de son centre de réinsertion pour jeunes délinquants a monté une petite entreprise de transport. Très vite un deuxième transport a été organisé pour amener l'ensemble des archives au CNAHES. Madame Reiss-Stanciu supervisait les opérations et a donné plus d'archives que ne l'espéraient les membres du CNAHES. Enfin, le 2 mars 2001, je suis allée avec Jacques Mazé rencontrer Françoise Reiss-Stanciu, et celle ci nous confia d'autres archives qu'elle avait retrouvées entre temps, il s'agissait surtout d'ouvrages, et ces documents n'ont pu être intégrés au fonds.
Les archives du criminologue Vasile Stanciu ont été déposées à la suite d'un contrat de don passé en 1999 entre Madame Françoise Reiss-Stanciu, veuve de Vasile Stanciu et le Conservatoire National des Archives et de l'Histoire de l'Éducation Spécialisée – CNAHES. Le dépôt de ces archives s'explique par le fait que les travaux de Maître Stanciu s'intègrent totalement dans le champ d'études du CNAHES.
Ce fonds a été déposé au Centre des archives du monde du travail à Roubaix (CAMT) en 2002, en vertu d’une convention de partenariat signée le 22 juillet 2002 par le ministère de la Culture et de la Communication, le ministère de la Justice et le ministère des Affaires Sociales, du Travail et de la Solidarité. Il a été transféré aux Archives nationales en 2014.
Consulter les documents annexes ci-joint
Description :
Mise en forme :
Entre septembre 1999 et janvier 2001, quatre personnes ont travaillé sur le fonds Vasile Stanciu qui mesurait 5 mètres linéaires. D'abord Véronique Séchet, qui a vite préféré travailler sur un autre fonds, puis Cyril Bagnaud qui a dû arrêter son classement pour des raisons professionnelles. Le peu de temps qu'il eut fut mis à profit pour faire un état des lieux du fonds, faire un pré-classement et élaborer un premier plan de classement.
En septembre 2000, Morgane Bédiée a fait un premier relevé de ce qu'avait effectué Cyril Bagnaud, lequel avait parfois déjà créé de petits dossiers. Ce faisant elle a remarqué qu'il y avait des incohérences et des « papiers » dont je ne savais pas trop quoi faire. C'est pourquoi elle a décidé de tout reprendre. Elle a donc vidé tous les cartons et a classé de façon grossière les dossiers constitués par Cyril Bagnaud et les documents auxquels il n'avait pas eu le temps de toucher. Une fois ce travail fait, elle a affiné son classement en réalisant des dossiers plus précis. À la fin du mois d'octobre, le travail était presque fini et elle décida de rédiger son inventaire. C'est alors que Mathias Gardet a découvert la première entrée d'archives appartenant à Vasile Stanciu dans la bibliothèque de Vaucresson (environ un mètre cube) et les a fait rapatrier au CNAHES avec l'aide de Jacques Mazé. La plupart de ces cartons contenaient des travaux de Vasile Stanciu, de la correspondance et des articles de presse. C'est alors que Cristiana Oghina-Pavie, historienne franco-roumaine est venue aider Morgane Bédiée dans son classement. Ensemble, elles ont recommencé à vider les cartons et les poches en plastique, découvrant parfois des dossiers déjà constitués par Françoise Reiss-Stanciu, parfois du vrac…
La présence de Cristiana Oghina-Pavie a permis de réaliser un travail efficace et a rendu possible le traitement de nombreuses archives écrites en roumain. Sans elle, Morgane Bédiée n'aurait pu réaliser un travail aussi précis, d'autant plus que elles ont confronté leurs points de vue quand des documents leur posaient problème. Elles se sont aussi vite rendues compte que ce nouvel arrivage complétait parfaitement bien, par sa richesse, la précédente entrée dont certains dossiers étaient souvent lacunaires. Au bout du compte, elles ont éliminé de nombreux doubles, notamment des articles de presse, des tirés à part, des photocopies et imprimés qui existaient en de très (trop) nombreux exemplaires. Au total, elles ont dû éliminer un mètre linéaire et une fois mis en carton, le fonds Vasile Stanciu compte 12 mètres linéaires, hors archives sonores.
Elles se sont heurtées à plusieurs difficultés au cours de ce classement. Avant tout, elles ont dû se confronter au fait que bien des documents avaient été dispersés lors des ébauches de classements successives. Le contenu lui-même du fonds, par sa richesse, a soulevé des problèmes de réflexion et de classement. Que faire des notes disparates? De la correspondance privée, voire intime? Comment démêler ce qui a trait aux Sociétés (et particulièrement aux Sociétés Internationales de Prophylaxie dont le volume était considérable), des études et de la vie personnelle de Vasile Stanciu ? Faut-il distinguer la documentation des travaux sur lesquelles Vasile Stanciu a travaillé? Comment traiter les archives de Maxime Laignel Lavastine, récupérées, on ne sait comment, par Vasile Stanciu ? À chaque fois, il a fallu faire des choix. En ce qui concerne les notes disparates, elles ont choisi de les étudier une à une et de les insérer dans les dossiers auxquelles elles se référaient, lorsque cela était impossible, elles les ont regroupées avec les pensées et réflexions de Vasile Stanciu. Les documents intimes ont été classés dans des dossiers spéciaux, pour lesquels elles ont choisi des délais de communication plus longs, dans le cadre du respect de la vie privée. Concernant les documents mêlant vie publique et privée, tels la correspondance, elles ont traité les documents un à un et ont fait leur choix en fonction du contenu et de l'expéditeur (adhérent ou non aux Sociétés). Quant aux archives de Laignel Lavastine, elles ont tout simplement créé un sous fonds Laignel Lavastine.
Conditions d'accès :
Communication libre, selon les modalités en vigueur aux Archives nationales. Sauf :
- AS/208(XVI)/1, 112 : communicables en 2039.
- AS/208(XVI)/2 : communicable en 2045.
- AS/208(XVI)/5-8 : communicables en 2059.
- AS/208(XVI)/12 : communicable en 2025.
- AS/208(XVI)/107 : dossiers relatifs à la vie privée (délai de 50 ans).
Conditions d'utilisation :
Reproduction soumise à l'autorisation du CNAHES.
Description physique :
Importance matérielle :
112 cartons (208AS/(XVI)/1-112) ; 12 mètres linéaires.
Ressources complémentaires :
Références bibliographiques :
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ASSOCIATION INTERNATIONALE DES AMIS DE VASILE STANCIU, n°1 à 7-8, 1988-1994.Cahiers Vasile Stanciu,
Localisation physique :
Pierrefitte-sur-Seine
Organisme responsable de l'accès intellectuel :
Archives nationales de France
Identifiant de l'inventaire d'archives :
FRAN_IR_055893