Inventaire d'archives : Répertoire numérique détaillé du fonds Alain Geismar

Contenu :

Documentation et (quelques) notes manuscrites conservées par Alain Geismar concernant (ou gardant trace de) trois épisodes successifs de sa vie militante : lors de son engagement syndical étudiant, au sein de l’UNEF, pendant la période de la guerre d’Algérie (de 1959 à 1962, il est vice-président de l’AG des étudiants de Nancy) ; au moment de son engagement syndical en tant qu’enseignant (lors du congrès de Paris de 1967, il est élu secrétaire général du SNESup] ; pendant ses années d’engagement « maoïste », dans la période postérieure à 1968.

Publication :

Agence Bibliographique de l’Enseignement supérieur
2016

Informations sur le producteur :

Alain Geismar
Né en 1939, diplômé de l’École nationale supérieure des mines de Nancy, professeur de physique, Alain Geismar participe dès la fin des années 1950 aux luttes de la jeunesse étudiante ; membre de l’UNEF, il est, de 1959 à 1962, vice-président de l’AG des étudiants de Nancy. Au tournant des années 1960, il rejoint aussi le Parti socialiste autonome, devenu PSU, au sein duquel il exerce diverses responsabilités jusqu’à son départ en 1965. Maître-assistant à la Faculté des sciences de Paris, il adhère en 1963 au Syndicat national de l’enseignement supérieur, dont il devient le secrétaire général lors du congrès de 1967. Cette responsabilité syndicale l’impose comme l’un des leaders du mouvement de mai 68.Déçu par l’attitude des syndicats et du PCF, il abandonne son engagement au sein du SNESup pour s’engager dans un combat plus politique. Il participe, avec Benny Lévy, à l’organisation de la Gauche prolétarienne, dont il devient la figure dirigeante la plus connue. Arrêté en juin 1970, il est incarcéré et condamné lors de quatre procès tenus fin 1970 et début 1971. La Gauche prolétarienne ayant été officiellement interdite en mai 1970, il reste, après sa sortie de prison en décembre 1971, l’un des principaux animateurs de mouvements « maoïstes » comme le Secours rouge, le GIP (Groupement d’information sur les prisons) ou les Comités Palestine. Devenu en 1974 responsable du département d’éducation permanente de l’Université de Paris VII, il s’engage dans des actions de formation permanente et d’enseignement dans les prisons (il est de 1981 à 1985 responsable des enseignements en prison pour les universités parisiennes) Après avoir exercé diverses responsabilités dans plusieurs cabinets ministériels des gouvernements socialistes, en octobre 1990 il est nommé inspecteur général de l'Éducation nationale. Il était également, au moment de son départ en retraite en 2006, maître de conférences à l’Institut d’études politiques de Paris.Outre ses publications militantes des années 68, Alain Geismar est l’auteur de L’Engrenage terroriste (Paris, Fayard, 1981) et d’un ouvrage de mémoires, Mon Mai 68 (Paris, Perrin, 2008).

Informations sur l'acquisition :

Don (n° 81099) effectué par Alain Geismar et enregistré le 17 octobre 2016. Ce don est destiné à compléter le fonds de l’Association « Mémoires de 68 », à la création de laquelle il a, en 1989, participé.

Description :

Critères de sélection :
Aucun tri ou élimination n’a eu lieu.
Mise en forme :
Le fonds a été confié à la BDIC organisé en trois sections ; les titres de ces sections ont été forgés par la BDIC.

Conditions d'accès :

Librement consultable.

Conditions d'utilisation :

La reproduction, la publication ou la citation des documents sont soumises à l’accord préalable de La contemporaine.

Description physique :

Importance matérielle :
1 carton

Organisme responsable de l'accès intellectuel :

La contemporaine

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FR_920509801_LC_Archives_AP_Geismar_Alain

La Contemporaine

Liens