Inventaire d'archives : 1802 W - Chambre régionale des comptes de Bourgogne

Contenu :

Présentation du contenu
Les archives concernant le contrôle juridictionnel et l'examen de la gestion des collectivités sont remises aux services départementaux sous un même bordereau, du fait que ces opérations sont en principe effectuées concomitamment, pour des raisons pratiques (le compte de gestion et ses pièces justificatives produites par le comptable, et mis à la disposition des rapporteurs, permettent à la fois un contrôle juridictionnel et un examen de la gestion). Ces archives ont une durée d'utilité administrative (DUA) de dix années. Elles ne sont remises qu'ensuite à la Direction des archives départementales.
Les pièces concernant le contrôle juridictionnel et l'examen de la gestion sont les suivantes :
- le rapport du conseiller rapporteur (DUA et communicabilité au-delà de 30 ans)
- les conclusions du commissaire du Gouvernement faisant suite au rapport (DUA de 10 ans et communicabilité au-delà de 30 ans)
- le ou les jugements (DUA de 30 ans mais communicabilité dès l'acquisition du caractère définitif)
- la lettre d'observations définitives (LOD), s'il en a été décidé une par la chambre (DUA de 10 ans mais communicabilité immédiatement après la première réunion de l'organe délibérant qui suit sa transmission à l'ordonnateur)
- le dossier d'instruction, appelé " D1 " qui renferme l'ensemble des pièces sur lesquelles sont fondées les décisions juridictionnelles (jugements) ou administratives (LOD)
- les comptes de gestion sur chiffres (pièces récapitulatives de la gestion du comptable public), concernant chacun des exercices sur lesquels a porté le contrôle (DUA de dix années et communicabilité immédiate)
Les archives remises à l'aide du présent bordereau de versement comportent les documents dont la durée d'utilité administrative est de dix années, soit les dossiers d'instruction " D1 ", et les comptes de gestion sur chiffres, à l'exception des conclusions du commissaire du Gouvernement, qui, bien qu'ayant elles aussi une durée d'utilité administrative de dix ans, sont indissociables du rapport. Ces conclusions sont consultables avec les rapports correspondants qui seront versés aux archives départementales au-delà de trente ans.
Nota : certains contrôles, relevant de la compétence de la CRC, portent uniquement sur l'examen de la gestion. C'est le cas pour les organismes qui ne relèvent pas de la comptabilité publique, comme par exemple les sociétés d'économie mixtes locales, ou les associations privées recevant un concours financier de la part des collectivités locales.
Les archives concernant les contrôles budgétaires sont remises à part. Elles ont une durée d'utilité administrative de cinq années. Les avis budgétaires sont communicables dès la première réunion de l'organe délibérant suivant leur transmission à l'ordonnateur.

Cote :

1802 W 1-259

Publication :

Archives départementales de la Côte-d'Or
2005
Dijon

Informations sur le producteur :

Origine:
Chambre régionale des comptes de Bourgogne
Biographie ou histoire
Les activités de la chambre régionale des comptes (CRC)
Créées par la loi n° 82-213 du 2 mars 1982, les CRC ont débuté leurs contrôles sur les comptes des collectivités locales de la région de Bourgogne à compter de l'exercice comptable 1983. Les premiers contrôles ont eu lieu vers septembre 1984, lors de la production par les comptables publics des pièces de l'exercice 1983.
Les CRC exercent des compétences de nature différente :
- le contrôle juridictionnel, qui porte sur les comptes produits par les comptables pour chacun des organismes de leur ressort, et qui se matérialise par un jugement.
- l'examen de la gestion de l'ordonnateur, qui entraîne, le cas échéant, une lettre d'observations définitives (LOD - devenue rapport d'observations définitives - ROD - avec la loi n° 2001-1248 du 21 décembre 2001).
- le contrôle budgétaire, initié le plus souvent sur saisine du représentant de l'Etat dans le département, mais aussi parfois sur saisine du comptable ou de toute personne intéressée. Ces contrôles donnent lieu à des avis budgétaires.

Informations sur l'acquisition :

Informations sur les modalités d'entrée
Versement. 15 mars 2005

Description :

Mise en forme :
Mode de classement
Le bordereau présente les contrôles par trésoreries. Chaque trésorerie produit à la chambre des comptes " individualisés " et des comptes par productions groupées, dites " collectivités groupées " dans l'intercalaire.
Dès 1984, le système des collectivités groupées a été mis en place pour rationaliser les contrôles. Les collectivités groupées représentent un ensemble d'organismes (communes dont le nombre d'habitants est faible, petits syndicats intercommunaux, associations foncières), dont la production comptable ne dépasse pas, pièces générales et pièces justificatives comprises, trois liasses de trois kilogrammes par exercice.
Les contrôles portent sur plusieurs exercices comptables, en principe quatre. Toutefois, au début du fonctionnement des CRC, ils ont porté souvent sur le seul exercice 1983, parfois sur les exercices 1983 et 1984 ou sur les exercices 1983 à 1985. Ensuite, le système quadriennal a pu être instauré, sauf impossibilité due à la charge des programmes annuels, et à la naissance et la disparition de certains organismes.
Ainsi, les collectivités groupées d'une trésorerie regrouperont le " D1 " qui renferme toutes les pièces à l'appui des observations formulées sur l'ensemble des organismes contrôlés, et les comptes de gestion sur chiffres de chaque organisme pour chaque exercice sous contrôle.
Il n'est pas possible de joindre au bordereau la liste des organismes appartenant à une production par collectivités groupées, pour chaque exercice, pour les raisons suivantes :
- jusqu'en 1986, les CRC étaient compétentes pour statuer sur les comptes de toutes les collectivités, quelle que soit leur situation démographique et financière. S'agissant des communes et groupements de communes, depuis 1987, un seuil de compétence des CRC a été institué. Elles n'ont connu alors, jusqu'à la loi du 21 décembre 2001, et sauf exception, que des collectivités à démographie supérieure à 2 000 habitants et dont le montant des recettes ordinaires était supérieur à 2 millions de francs. Ainsi est-il tout à fait possible, et courant, compte tenu notamment des variations budgétaires, que sur un contrôle portant sur quatre exercices, une collectivité ne relève que partiellement de la compétence de la CRC.
- s'agissant des syndicats de communes, des associations foncières et des associations syndicales autorisées, il n'est pas rare qu'une création ou une dissolution au cours de la période sous contrôle ne vienne modifier la composition par exercice des collectivités groupées.
En outre, le système de contrôle par collectivités groupées ne s'impose pas à la CRC. Un rapporteur peut décider d'individualiser le contrôle d'un organisme. Celui-ci est alors retiré des collectivités groupées et contrôlé à part, individuellement.
Enfin, la loi permet aux CRC d'exercer, à titre exceptionnel, son contrôle sur une collectivité ne relevant pas de sa compétence directe, mais de l'apurement administratif de la trésorerie générale, mode de contrôle des petits organismes. Cette procédure, dite d'évocation, entraîne un archivage à la CRC de certaines pièces d'un contrôle que l'on aurait dû normalement trouver auprès des trésoreries générales.
Afin de savoir si un organisme particulier (une commune, un établissement public ou une association foncière) appartenant à une production par collectivités groupées a fait l'objet d'un contrôle sur une période déterminée, la solution la plus pratique est de contacter la trésorerie générale du département concerné ou le greffe de la CRC. Cette dernière solution apparaît comme la meilleure, puisque le greffe est en mesure, pour un organisme donné, de fournir des renseignements sur les exercices contrôlés et sur les suites données au contrôle. Il peut en outre indiquer l'emplacement exact aux archives de l'ensemble des pièces inhérentes au (ou aux) contrôle (s) de cet organisme.
Sur l'intercalaire, les dates figurant dans les cartouches " date début " et " date fin " représentent les premiers et derniers exercices sur lesquels a porté le contrôle juridictionnel. En ce qui concerne l'examen de la gestion, il est courant qu'il soit prolongé, comme le permet la loi, " jusqu'à la date la plus récente ", c'est-à-dire jusqu'au moment où le conseiller en charge du contrôle dépose son rapport. Or, la date du dépôt du rapport est très aléatoire. Elle est tributaire de la date de production des pièces comptables par les trésoreries, de la période de commencement du contrôle au vu du programme annuel, de la durée du contrôle, des changements éventuels de rapporteur, et du fait que l'envoi à l'ordonnateur d'une lettre d'observations définitives est ou non décidé par la collégialité.
Ainsi, pour connaître l'étendue exacte, dans le temps, de l'examen de la gestion effectué par la chambre sur une collectivité, il convient de se reporter au rapport initial, ou à la lettre d'observations définitives éventuellement formulée.

Conditions d'accès :

Modalités d'accès
modalités d'accès : Communicable suivant les délais légaux (loi du 3 janvier 1979 et ses décrets d'application). La communicabilité de l'ensemble des articles a été calculée automatiquement à 30 ans (décembre 2005). Cependant, les jugements, avis, observations et comptes de gestion sont librement communicables sans délai.

Description physique :

Description physique: Document d'archives

Nombre d'éléments
Nombre d'éléments: 259 articles conditionnés en 188 boîtes.
Métrage linéaire
Métrage linéaire: 24,75

Observations :

Exploitation du document
LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES UTILISES
D 1 : il s'agit du dossier d'instruction du contrôle (pochette cartonnée rose) qui renferme, en une ou plusieurs unités, l'ensemble des pièces à l'appui des observations formulées par la chambre (n matière d'examen de la gestion) ou des pièces sur lesquelles reposent les décisions juridictionnelles (en matière de contrôle des comptes).
AC : agence comptable (équivalent de la trésorerie pour les établissements publics locaux d'enseignement)
AF : association foncière
AFR : association foncière de remembrement
AFUA : association foncière urbaine autorisée
ASA : association syndicale autorisée
BAS : bureau d'aide sociale
CAS : comité d'action sociale
CCAS : centre communal d'action sociale
CDBF : commission de discipline budgétaire et financière
CE : caisse des écoles
CDGFPT (ou CGFPT) : centre (départemental) de gestion de la fonction publique territoriale CHRU (ou CHU): centre hospitalier (régional) universitaire
CHS : centre hospitalier spécialisé
CIAS : centre intercommunal d'action sociale
CLG : collège
CREPS : centre régional d'éducation populaire et sportive
CROUS : centre régional des œuvres universitaires et scolairesDEPT : départementDEPTAL : départemental
DGF : dotation globale de fonctionnement
EPLE : établissement public local d'enseignement
EPLEFPA : établissement public local d'enseignement et de formation professionnelle agricole
EREA : établissement régional d'enseignement adapté
IME : institut médico-éducatif
IMP : institut médico-pédagogique
LEGT : lycée d'enseignement général et technique
LEGTP : lycée d'enseignement général, technique et professionnel
LEP : lycée d'enseignement professionnel
LEPA : lycée d'enseignement professionnel agricole
LP : lycée professionnel
LPR : lycée professionnel régional
OPAC : office public d'aménagement et de construction
OPDHLM et OPHLM : office public (départemental) d'habitations à loyer modéré
SAE : syndicat d'adduction d'eau ou syndicat d'alimentation en eau
SAEP ou SIAEP : syndicat (intercommunal) d'adduction d'eau potable ou syndicat d'alimentation en eau potable ou syndicat d'assainissement et d' eau potable
SAM (ou SIAM): syndicat (intercommunal) d'aménagement
SAEM : société anonyme d'économie mixte
SDIS : service départemental d'incendie et de secours
SEL (ou SIEL) : syndicat (intercommunal) d'électrification
SI : syndicat intercommunal
SIAEM : société immobilière d'aménagement d'économie mixte
SIEE : syndicat intercommunal d'électrification et d'équipement
SIVOM : syndicat intercommunal à vocation multiple
SIVU : syndicat intercommunal à vocation unique

Organisme responsable de l'accès intellectuel :

Archives départementales de la Côte-d'Or

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRAD021_000000798

Archives départementales de Côte d'Or

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