Origine:

Si Guillaume IV de Parthenay fonda en 1170 le prieuré de Châteaubourdin, l'hôpital fut fondé seulement en 1695 par le sieur de la Bourdonnaye, intendant du Poitou, mais on trouve trace d'une aumônerie recueillant déjà les malades et les pauvres en 1284, date à laquelle le seigneur de Parthenay y octroya la Maison-Dieu. Un arrêt du Conseil privé du roi du 10 juillet 1696 ordonnait la réunion au dit hôpital des biens de l'aumônerie d'Allonne et de la maladrerie de Champdeniers. Les revenus en argent ne s'élevaient qu'à 362 livres, et les revenus en nature à 52 setiers et 200 boisseaux de seigle, avoine et blé. Il n'y avait en 1789 que trois indigents, et une gouvernante "qui vaquait à tout". Château-Bourdin était un des principaux villages de la commune de Saint-Pardoux ; il était un lieu de passage d'échange de sel, de tabac, de contrebande. Il se situait également sur une ancienne voie romaine. En 1844, Châteaubourdin était l'hospice le moins peuplé des Deux-Sèvres (5 pensionnaires seulement).

En 1854, à la demande de l'administration de l'hôpital, des religieuses de La Salle-de-Vihiers sont venues à l'hospice de Château-Bourdin pour y donner l'instruction religieuse aux petites filles. En 1882, les religieuses de Château-Bourdin reçoivent l'ordre de la Préfecture de cesser leurs oeuvres et dévouement sous peine d'expulsion et l'école sera fermée par ordre préfectoral ; elle fut laïcisée en 1886.

Les bâtiments anciens de l'hospice ont été modernisés et ce dernier a été agrandi et transformé en maison de retraite.

Organisme responsable de l’accès intellectuel: Archives départementales des Deux-Sèvres