Inventaire d'archives : Afrique-Levant (Afrique) / Comité de coopération technique en Afrique au sud du Sahara (CCTA)

Contenu :

La série CCTA regroupe les documents concernant les questions liées à cette commission, traités, reçus ou produits par la direction d'Afrique-Levant, sous-direction d'Afrique.

Cote :

42QO/1-91

Publication :

Archives diplomatiques du MAEE
MAEE

Informations sur le producteur :

France. Ministère des Affaires étrangères. Direction générale des Affaires politiques et de Sécurité. Direction d'Afrique et de l'Océan Indien.
Créée à Paris en janvier 1950, la Commission pour la Coopération technique en Afrique au Sud du Sahara (CCTA.) était une organisation permanente intergouvernementale qui avait pour vocation d'assurer le développement et la coordination des activités menées en Afrique dans divers domaines techniques par la Belgique, la France, le Royaume-Uni, le Portugal, l'Union-Sud-Africaine et la Rhodésie du Sud, pays fondateurs.
La CCTA comprenait la commission proprement dite qui se réunissait en session deux fois par an, le secrétariat dont le siège avait été fixé à Londres, les bureaux, organismes permanents ayant pour attribution essentielle la collecte de la documentation sur différents sujets techniques et sa diffusion, et, créé au même moment et très étroitement lié mais indépendant, le Conseil scientifique africain.
Entre 1950 et 1963, la CCTA a régulièrement tenu ses sessions et les bureaux se sont développés. En 1958, le siège du secrétariat avait été transféré à Lagos et un nouvel organisme avait été créé, la Fondation pour l'Assistance mutuelle (FAMA). Un an auparavant le Ghana avait intégré la commission ; il avait été suivi du Libéria (1958), de la Guinée (1959), du Cameroun, et enfin, en février 1961, du Tchad, des Congo, du Dahomey, du Gabon, de la Côte d'Ivoire, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Nigéria, du Sénégal, de la Haute-Volta et de la République centrafricaine.
De cinq gouvernements membres à l'origine, la CCTA est passée à 25 membres en l'espace de dix ans. Les débats se sont peu à peu politisés et, à partir de 1961, d'importantes divergences se font jour entre une partie des Etats africains et les anciennes puissances coloniales. Le Portugal est exclu de la Commission en 1962, la Grande-Bretagne, la Belgique et la France prennent la décision de se retirer en 1964.
Le 1er janvier 1965, la CCTA est officiellement absorbée par l'OUA dont elle devient la Commission scientifique, technique et de la Recherche (CSTR).

Informations sur l'acquisition :

Versement administratif
Historique de conservation :
Après la disparition de la direction d'Afrique-Levant, les archives de la sous-direction d'Afrique concernant cette commission ont été transférées à la direction des Affaires africaines et malgaches, qui les a versées dans les années 1970 à la direction des Archives.

Conditions d'accès :

Les documents sont soumis aux délais de communicabilité des archives publiques prévus par le Code du patrimoine.

Conditions d'utilisation :

La reproduction est libre pour les documents communicables dans les conditions prévues par le règlement de la salle de lecture.

Description physique :

91 articles, soit 3,48 ml

Ressources complémentaires :

Pour la période précédente, voir la série :
  • 49QO Afrique-Levant (Afrique), Généralités, 1944-1952 ;
  • 49QONT Afrique-Levant (Afrique), Généralités, 1953-1970 ;
  • 1089INVA et 2100INVA Afrique, Généralités, 1959-1979.

Organisme responsable de l'accès intellectuel :

Centre des archives diplomatiques de La Courneuve

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRMAE_0042QO

Où consulter le document :

Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères - Direction des archives

Liens