Inventaire d'archives : éducation nationale ; Direction des personnels d'inspection et de direction ; Direction des personnels d'encadrement (1988-1993)

Contenu :

En 1990, succédant à Georges Septours (dont on retrouve quelques notes dans les présents dossiers, certainement dans une logique de continuité et afin de s'appuyer sur les travaux effectués précédemment), Jacky Simon, ancien chef du service de l'inspection générale de l'Administration de l'Education nationale, prend la direction de la DPID, à savoir la direction des Personnels d'inspection et de direction. Il y reste jusqu'en 1993, date à laquelle il rejoint la présidence du Conseil d'Administration de l'Institut régional d'administration de Bastia.
Les dossiers traités par Jacky Simon à la direction des Personnels d'inspection et de direction correspondent à la mission qui lui est allouée, définie par le bottin administratif de 1990. Ainsi, la direction des Personnels d'inspection et de direction prépare-t-elle "les réformes statutaires nécessaires, conçoit et met en oeuvre les opérations de recrutement, de formation et de gestion de ces catégories de personnels. Elle assure en outre la gestion du dossier rythmes scolaires et le secrétariat du Conseil supérieur de l'Education nationale et du Conseil de l'enseignement général et technique." (p. 366). La volonté de réorganisation de la DPID, le changement de la Constitution andorrane, mais aussi le changement statutaire, le recrutement et la formation des corps d'inspection lui confèrent sa légitimité. Si la cohérence entre le discours tenu et les sujets traités semble de mise, les dysfonctionnements, propres à toute organisation, n'en sont pas moins exempts.
Le dossier sur la Réunion est une de ces illustrations de dysfonctionnement. Suite à l'inculpation pour trafic d'influence d'un conseiller d'Administration scolaire et universitaire (CASU) et d'un attaché principal d'administration scolaire et universitaire (APASU), une mission de l'inspection générale de l'Administration de l'Education nationale est arrivée à la Réunion du 13 au 24 juillet pour enquêter. Le rapport démontre des dysfonctionnements dans la marche des services, ne permettant pas une maîtrise du système.
1990 est marquée par la création de la cellule "rythmes scolaires", ayant pour chargés de mission les inspecteurs d'académie Georges Fotinos et Henri Folliet (jusqu'en 1991, concernant ce dernier). C'est également le début des calendriers scolaires triennaux, lancés sous le ministère de Lionel Jospin. L'aménagement du temps scolaire oscille alors entre les intérêts économiques et les intérêts psychopédagogiques de l'enfant. L'intérêt de l'enfant semble passer au centre des préoccupations. Une note de Lionel Jospin, datée du 30 avril 1990, s'oppose d'ailleurs à la demande faite par le ministère du Tourisme de revenir sur le calendrier scolaire 1990-1993 en évoquant des principes juridiques : il se base sur l'article 9 et refuse "de donner satisfaction à une partie des professionnels du Tourisme" qui conduirait "à sortir d'un calendrier de type "7-2" qui a été conçu d'abord pour tenir compte de l'intérêt des enfants en respectant mieux leurs rythmes biologiques". Y revenir serait "illégal.". Certes, l'enfant disparaît derrière la loi, mais une volonté semble vouloir s'opposer à la primauté des intérêts économiques. Ce n'est qu'un timide soubresaut. Car si le discours officiel tenu tend vers une conception psycho-pédagogique de l'aménagement du temps scolaire, les réalités économiques demeurent prégnantes dans les prises de décision. Les Jeux Olympiques d'Albertville, en 1992, et les industries du tourisme de la neige font fortement pression et remettent en question le calendrier triennal arrêté. Il est d'ailleurs abandonné en 1991-1992. Si, comme l'écrit Georges Fotinos dans un livre écrit en collaboration avec François Testu, , "les valeurs dominantes de la société structurent aussi, si ce n'est plus, le temps de l'école." (p. 9), est-ce faire preuve de pessimisme, à l'heure de la globalisation, que de nous en inquiéter ? Aménager le temps scolaire
La principauté d'Andorre est un Etat souverain dont, de façon indivise, le Chef de l'Etat sont conjointement les deux Co-Princes, le Président de la République française et l'Evêque d'Urgell. Les Co-Princes exercent les compétences dont ils disposent dans les domaines judiciaires, politiques et de l'ordre public par leur Viguier résidant dans les vallées d'Andorre. Dans les domaines administratif et législatif, ils les exercent par les délégués permanents.
Sommaire
Art 1 : Organisation et fonctionnement de la direction des Personnels d’Inspection et de Direction, concours de recrutement et formation des inspecteurs, nomination des secrétaires généraux d’académie et d’université : Notes, rapports, listes d’admission, statistiques, 1988-1993. Fonctionnement du rectorat de La Réunion, 1992. Art 2 : Organisation du calendrier scolaire, 1990-1993. Enseignement en Andorre : Conventions Franco-andorranes, fonctionnement, 1993.

Cote :

20000226/1-20000226/2

Publication :

Archives nationales
2000

Informations sur le producteur :

Direction des personnels de l'encadrement (ministère de l'Éducation nationale)

Localisation physique :

Pierrefitte

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRAN_IR_023089

Archives nationales

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