Ce sous-fonds ne faisait l’objet d’aucun classement préalable. Pour donner plus de clarté à la lecture de l’ensemble et rationaliser l’organisation des dossiers, le plan de classement retenu répartit les documents en quatre sections et les sépare en fonction des mandats ou des activités locales de Michel Debré dont ils relèvent.

La première partie du classement regroupe ainsi les documents qui concernent le fonctionnement de la commune d’Amboise et les activités de Michel Debré en tant que maire de 1966 à 1989. On trouve dans cette partie un petit nombre de documents d’administration générale qui renseignent sur l’activité quotidienne et le fonctionnement de la mairie, avec notamment des listes de conseillers municipaux, des délégations de statut ou des procurations, des procès-verbaux et comptes rendus de réunions, ou encore quelques documents comptables. Vient ensuite un ensemble de dossiers thématiques, qui correspondent aux dossiers de travail constitués par Michel Debré sur les différentes affaires de gestion en cours. Ils représentent le volume le plus important de la sous-série. Ces dossiers, qui rassemblent des documents très divers (correspondance, documents comptables, documents de gestion, discours, photographies, plans, .), permettent ainsi, grâce au panel des sujets qu’ils abordent, de percevoir les principaux axes de la politique de Michel Debré à Amboise, et d’avoir une idée assez complète des réalisations effectuées durant son mandat. On trouve ainsi notamment un grand nombre de dossiers concernant l’urbanisme et l’équipement, qui témoignent de l’intérêt du maire pour cette question, de même pour les dossiers concernant les affaires sociales et culturelles, très présents dans le fonds. Cette première partie comprend ensuite un certain nombre de discours, de publications, de photographies et de revues de presse, qui complètent la vision donnée par les dossiers du travail accompli par Michel Debré à Amboise. Enfin, cette partie s’achève par un dossier consacré aux élections municipales de 1989, qui marquent la fin du mandat de Michel Debré à la mairie d’Amboise.etc

La deuxième partie du classement concerne les mandats de conseiller général du canton d’Amboise. Partie beaucoup plus réduite que la première, elle est de même beaucoup moins variée dans sa typologie documentaire. On trouve ainsi une série de dossiers de séances et de comptes rendus des assemblées ordinaires et réunions du conseil général. Ces documents, très administratifs, permettent d’avoir une idée assez nette des dossiers traités et des questions en cours. Ensuite, vient un ensemble de dossiers, qui rendent compte des relations de Michel Debré avec les différentes communes du canton. Ce sont des dossiers de liaison, qui comportent essentiellement la correspondance avec les maires et ses pièces jointes. De manière plus minime, on retrouve quelques discours et un certain nombre de documents relatifs aux élections cantonales, notamment des résultats.

La troisième du classement concerne les activités personnelles de Michel Debré, au sein de la Société tourangelle d'édition et de propagande (STEP), qu’il crée en 1948 dans le but d’éditer un journal hebdomadaire : . Du fait des difficultés d’impression du journal auprès d’un organisme extérieur, les associés décident en 1957 d’organiser l’impression à Tours dans les locaux de l’Imprimerie nouvelle, gérés par la Société de l'Imprimerie nouvelle (SIN). La STEP est dès lors en lien étroit avec cette société, ainsi qu’avec la société civile immobilière propriétaire des bâtiments et avec la SNEP, à qui la SIN loue le fonds de commerce de l’Imprimerie nouvelle. La STEP élargit ainsi au fil des années ses activités à la publication et l’exploitation de tous les journaux et publications se publiant à Tours ou ailleurs. Cette partie, sensiblement plus réduite que les précédentes, comprend des documents de gestion de la société et un certain nombre d’exemplaires du journal , fruit de son activité.L’Écho de TouraineL’Écho de Touraine

Enfin, la quatrième et dernière partie est consacrée à la correspondance de Michel Debré, ensemble qui était conservé avec le sous-fonds. Si la majorité des correspondants concerne l'Indre-et-Loire, les sujets débordent régulièrement le département. Il a été choisi de maintenir strictement les ensembles de correspondance dans leurs sous-fonds, comme témoins de l'histoire du fonds. Ainsi, il est nécessaire de croiser la correspondance de chaque sous-fonds.

Ce sous-fonds ne comporte aucun dossier lié à l'activité proprement parlementaire de Michel Debré comme sénateur d'Indre-et-Loire de 1948 à 1958. L'ensemble de ces documents était en revanche bien présent dans l'ancien sous-fonds 1DE de Sciences po et, par souci de respect de l'histoire du fonds, a été maintenu dans le sous-fonds 98AJ/1 (. 98AJ/1/36-98AJ/1/91).cf

Pour terminer cette description, il faut également souligner que, pour une grande partie des dossiers présents dans cette sous-série, l’action de Michel Debré ne se limite pas aux attributions d’une fonction particulière, et que bien souvent celui-ci intervient, pour une même affaire, aussi bien en tant que maire d’Amboise qu’en tant que conseiller général, ou même que ministre. On pourra donc trouver, dans la partie concernant Amboise, certains dossiers qui peuvent dépasser le cadre strict de la commune et toucher des problématiques plus départementales. De même, dans la partie consacrée au mandat de conseiller général, certains dossiers de liaison avec les mairies peuvent être interprétés aussi bien comme relevant des activités du maire que de celles du conseiller général. La répartition a donc été effectuée en fonction de la logique des dossiers, suivant qu’ils semblaient relever davantage de l'activité de maire ou de celle de conseiller général.

Enfin, pour ce qui concerne les bornes chronologiques, on constate souvent que certains documents se situent hors des dates extrêmes connues des mandats de Michel Debré. Celui-ci a en effet souvent recueilli dans ses dossiers certains documents transmis par ses prédécesseurs, ou a continué à recevoir certains documents à titre d’information après la fin de son mandat. c’est donc tout naturellement que ces documents ont été insérés dans les dossiers correspondants, et on ne doit donc pas s’étonner de les retrouver dans ce sous-fonds.

Consulter le document annexe ci-dessous.