Inventaire d'archives : Fonds maréchal Brune (1799-1805)

Contenu :

On ignore le sort des papiers du maréchal Brune.
Les quelques lettres qui constituent le fonds 179 AP n'en sont que de très minces épaves. Un certain nombre de lettres adressées à Brune où envoyées par lui alors qu'il était ambassadeur à Constantinople sont conservées dans les papiers Murat (31 AP 48). On ignore comment elles sont arrivées là.

Cote :

179AP/1

Publication :

Archives nationales
1962

Informations sur le producteur :

Brune, Guillaume-Marie-Anne (1763-1815)
Guillaume-Marie-Anne est né à Brive-la-Gaillarde le 13 mai 1763 ; son père Étienne BRUNE était avocat au présidial.
Il vint à Paris pour étudier le droit, ses parents lui ayant coupé les vivres à la suite d'un mariage qui leur déplaisait, il dut se faire ouvrier typographe et entra chez l'éditeur Bonneville où il se lia avec Danton et Camille Desmoulins.
Il publia quelques œuvres avec peu de succès. Congédié par Bonneville, il fréquenta le Club des Cordeliers et se lia avec Danton.
En 1971, il s'engagea et jusqu'en 1799 il fait campagne dans différentes armées. Après le coup d'état du 18 brumaire, il est nommé conseiller d'état (25 décembre 1799) et envoyé comme commandant en chef de l'armée de l'Ouest pour pacifier la Bretagne. Après Marengo, Brune reçut le commandement de l'armée d'Italie ; malgré le succès final, une faute commise lors du passage de Mincio lui valut d'être employé dans la suite à des missions plus civiles que militaires. Le 11 septembre 1802, il est envoyé à Constantinople pour essayer de renouer avec le Sultan l'alliance brisée par l'expédition d'Égypte. Son faste plut aux orientaux mais il ne réussit pas à rétablir l'alliance et fut rappelé à la fin de 1804. Sa nomination de maréchal réveilla les vieilles hostilités. Frappé de disgrâce, il reçut le commandement de l'armée des côtes (1er septembre 1805), puis celui des villes hanséatiques, 15 décembre 1806. Des relations troubles avec le sénat de Hambourg et les formes de la capitulation suédoise lui valurent une disgrâce prolongée qu'il passa au château de Saint-Just, près d'Épernay, à traduire l' de Xénophon Anabase
A la chute de l'Empire, il donne son adhésion au gouvernement provisoire puis aux Bourbons.
Au retour de l'Île d'Elbe, Napoléon le rappela, le nomma pair de France et lui confia dans le midi le commandement de la 8e division militaire ; Brune accepta. Le midi était en pleine effervescence royaliste, le 4 juillet Brune se résigna à annoncer l'abdication de Napoléon et à proclamer Napoléon II. Devant l'attitude menaçante des gardes nationaux de Marseille et la présence de l'escadre anglaise, il reconnut, le 22 juillet Louis XVIII et remit son commandement au marquis de La Rivière qui, "sur l'honneur" le déclara libre. Il partit alors par route pour Paris. Le 2 août, il arrivait à Avignon, pris à partie par la populace, il se réfugia à l'hôtel du Palais-Royal où il fut abattu par une foule menée par Trestaillons et Soulié. Son corps fut jeté dans le Rhône.
La veuve du Maréchal ne put, malgré ses efforts, obtenir justice et elle mourut le 1er janvier 1829 à Saint-Just sans avoir obtenu réparation de l'assassinat de son époux.
[Voir les dictionnaires biographiques et, en particulier, le dernier paru, , de Prévost et Roman d'Amat qui contient en fin d'article une brève bibliographie]. Dictionnaire de biographie française

Informations sur l'acquisition :

Achats, 1955-1984.

Ressources complémentaires :

SOURCES COMPLEMENTAIRES
78MI : 36 lettres d'Agnel à Brune, ans VII-XII.
108MI/IX, 14 (entrée Coppet, lot 1226).
659MI, bobine 2 : registre de correspondance du Maréchal BRUNE du 22 janvier au 22 mai 1807 acquis en 1987 par le Service des Archives personnelles et familiales (entrée n° 3633) pour les Archives municipales de Brive où le document est conservé.

Localisation physique :

Pierrefitte

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRAN_IR_001915

Archives nationales

Liens