Inventaire d'archives : PORT-SAÏD (consulat)

Contenu :

On retrouve ici les grands champs d'action d'un consulat.
La série de correspondance avec le consulat général de France en Égypte et les nombreux dossiers d'affaires politiques permettent d'appréhender l'évolution de l'Égypte dans ce domaine, et ce à la période exacte de l'élaboration de ce pays en tant qu'Etat nation et à sa montée en puissance au sein de la communauté internationale. Le fonds du consulat de France à Port-Saïd nous permet tout à fait de cerner les grandes fluctuations de l'histoire égyptienne, mais, surtout, de percevoir comment ces changements furent ressentis tant par la population indigène de la ville, qui, comme dans l'ensemble du pays, aspire à s'émanciper définitivement, que par les populations européennes extrêmement nombreuses et influentes à Port-Saïd en ce qui concerne leur rôle considérable dans l'économie municipale.
Ce fonds revêt également une importance significative en ce qui concerne la politique française au Levant. En effet, les nouveaux enjeux géopolitiques induits de la Première Guerre mondiale détournent définitivement les prétentions de conquête française sur l'Égypte pour la Syrie et le Liban. Paradoxalement, ils marquent l'apogée du consulat de France à Port-Saïd. Cette place de choix apparaît avec l'importance des documents politiques et de chancellerie relatifs à ce sujet. Dès 1914, le consul français est un témoin privilégié de la confrontation qui oppose l'Angleterre et les forces germano-turques en Égypte, sur le canal de Suez et à la frontière du Sinaï. De plus, l'instauration progressive du contrôle français sur la Syrie et le Liban, officialisé par les mandats conférés par la SDN, en avril 1920, n'a pu se faire que grâce à la constitution d'une base arrière solide : Port-Saïd. Au point de vue archivistique, cela se traduit par d'importants échanges de correspondance avec les autorités françaises à Beyrouth et les autorités militaires implantées à Port-Saïd. Parallèlement, le consulat de France à Port-Saïd doit gérer en complémentarité avec le haut-commissariat de la République française en Syrie et au Liban la circulation des personnes entre l'Égypte et le Levant, la protection des Syriens et des Libanais réfugiés dans sa ville de résidence, ou encore le contrôle de la navigation entre Port-Saïd et les ports de la côte syrienne.
L'intérêt du fonds du consulat de France à Port-Saïd est également dû à l'importance des dossiers d'affaires maritimes. La consultation, d'une part, des dossiers relatifs à la marine de guerre permet de mieux comprendre la politique de lutte anti-sous-marine de la France dans la première moitié du XXe siècle. En effet, durant la Première Guerre mondiale, la marine a été la première composante des forces armées françaises présentes au Proche-Orient. C'est aussi la période où elle est la mieux représentée. Toujours dans le contexte de la Grande Guerre et du contrôle des mers qui en découle, le poste français à Port-Saïd fut le relais primordial de l'occupation française des îles de Rouad et de Castellorizo. En effet, en 1915, alors que l'entrée en guerre de la Turquie impose la fermeture des consulats de France à Beyrouth, Damas et Alep, les marins français prennent tour à tour possession de ces deux îles qui serviront de base à la marine pour assurer le blocus des côtes syriennes, renseigner sur les mouvements des navires ennemis et ravitailler les populations libanaises. D'autre part, le fonds regorge de documents concernant la marine marchande. Ces derniers témoignent de l'extraordinaire activité portuaire de la ville de Port-Saïd. Les dossiers constitués permettent non seulement de suivre l'incessant trafic des navires marchands et les problèmes qu'ils rencontrent (avaries multiples, embarquement clandestins, litiges en tout genre, &) mais aussi de se familiariser avec les agents de toute catégorie pour lesquels nous disposons de nombreuses lettres adressées au consul qui constituent, pour ce sujet, des témoignages de première main.
Le domaine judiciaire n'est pas en reste puisque le rôle joué par le consul dans sa circonscription était complexe : représentant de la République ainsi que défenseur de ses nationaux et de leurs intérêts, il devait veiller à l'application des capitulations. Mais le représentant diplomatique se devait d'être également le garant de l'observance par les membres de la colonie française des lois et des règlements que lui transmettait l'autorité métropolitaine. Il était aussi amené à gérer les litiges entre Français. Pour cela, il présidait le tribunal consulaire, avec l'assistance de deux notables choisis parmi ceux de sa place. Comme la Porte reconnaissait aux résidents français le droit de se gouverner d'après leurs lois, donc d'être extra territorialisés, l'administration de la justice devint alors l'une des principales attributions du consul. Pour Port-Saïd, une soixantaine de cartons se réfère directement au tribunal consulaire de la ville. Outre les documents de principe sur son fonctionnement global, la quasi-totalité des dossiers concerne des affaires de particuliers traitées par le consulat de 1863 à 1941, soit un dixième des affaires portées devant les diplomates français de l'Egypte. Ces dossiers apportent un témoignage précieux, car direct, des relations entre individus au sein de la colonie française.
La partie concernant les œuvres françaises à Port-Saïd est particulièrement dense. Tout d'abord, dès les premières années d'existence du consulat, le système associatif fut l'un des premiers moyens privilégiés pour permettre la cohésion d'une colonie française mal disciplinée. Ensuite, les œuvres françaises ont été fortement encouragées par le réseau consulaire de la zone du canal afin de servir de moteur de la promotion culturelle de la France dans cette région. Ces dossiers sont particulièrement intéressants parce qu'ils s'étendent sur toute la période d'existence du consulat, ce qui permet une étude évolutive de la position française dans ce domaine. Le lecteur pourra notamment trouver des informations précieuses sur le protectorat religieux et les honneurs liturgiques, privilèges jalousement gardés par la France en Egypte face aux représentants diplomatiques des autres puissances.

Cote :

542PO/1/1-398

Publication :

Archives diplomatiques du MAEE
MAEE

Informations sur le producteur :

Agence consulaire, puis vice-consulat, puis consulat de France à Port-Saïd
A 350 kilomètres à l'est d'Alexandrie et à 220 au nord-est du Caire, véritable langue de terre artificielle coincée entre la mer et le lac Menzala, telle fut la position choisie par les ingénieurs de la Compagnie Universelle du Canal Maritime de Suez pour l'implantation de Port-Saïd, Bour Sa'id.
Les travaux de fondation de la ville débutent en 1859 avec le percement du canal. A ses débuts, la ville est constituée d'un groupe hétéroclite de baraquements en bois habités par les ouvriers du chantier. Une fois le canal ouvert, les baraquements sont remplacés par des bâtiments en dur. La nouvelle ville égyptienne se développe alors d'après un plan préconçu entièrement calqué sur le modèle occidental, sillonnée de larges avenues rectilignes bordées d'arbres mais qui distingue clairement le quartier arabe du quartier européen.
A la fin du XIXe siècle, toutes les grandes puissances européennes y ont une représentation diplomatique. La France en fait partie. Dès 1863, le ministère des Affaires étrangères fait de Port-Saïd le siège d'une agence consulaire et nomme comme gérant Félix Laroche, ingénieur des Ponts et chaussées et chef de section des travaux de la ville depuis 1859. A la fin de 1866, le Département y envoie un véritable agent : Ernest Flesch. Puis, par décret du 23 janvier 1867, il confie à Flesch, qui a eu le grade de vice-consul, le pouvoir de rédiger des actes d'état civil et des actes notariés.
Le 27 novembre 1869, le poste est érigé en consulat de carrière. Hadjoute Pélissier Reynaud y est nommé. Progressivement, l'ascendant français sur la ville a augmenté, notamment grâce à la constitution de la Compagnie universelle du Canal maritime de Suez en 1858, qui constitue d'ailleurs un argument de choix pour faire valoir la prééminence de la France au sein de ce creuset de nationalités qu'est Port-Saïd. Cependant, la gérance de ce poste est loin d'être perçue comme une sinécure par le personnel diplomatique. Le climat particulièrement chaud et humide de la ville, associé à une insécurité latente du fait de colonies mal disciplinées et du passage incessant de marins et commerçants en tous genres, rend aux consuls leur mission extrêmement pénible. Nombreux sont les agents qui, malades, demandent leur retour en France. Une autre difficulté, particulière au poste de Port-Saïd, est l'obligation d'une activité incessante, de jour comme de nuit, du fait du passage continuel et pressé des navires français par le canal.
Au début du XXe siècle, la circonscription consulaire de Port-Saïd comprenait le gouvernorat de Damiette, les deux rives du canal de Suez jusqu'à Ismaïlia et Tel El Kébir. En 1934, pour des raisons budgétaires, le consulat de France à Suez est transformé en chancellerie rattachée au consulat de Port-Saïd. Par ce rattachement, Suez apporte également à la circonscription de Port-Saïd la zone du canal de Suez au sud d'Ismaïlia, Port-Tewfik et Kosseir, et fait définitivement de Port-Saïd la tête de proue des représentations diplomatiques françaises dans la circonscription du canal de Suez, soit l'une des trois circonscriptions consulaires en Egypte avec Le Caire et Alexandrie.
Cette situation fut de courte durée puisque suite à la nationalisation du canal de Suez et à l'intervention israélienne, britannique et française sur le canal en 1956, les relations diplomatiques avec l'Egypte furent rompues. En même temps que les colonies européennes fuient la ville en toute hâte, le consulat de France à Port-Saïd est mis en sommeil le 1er novembre 1956 jusqu'en 1967, date à laquelle, à la demande des autorités égyptiennes, le poste est définitivement fermé.

Informations sur l'acquisition :

Un premier versement, très volumineux, a été rapatrié à Nantes en 1982. Un second, composé de registres d'état civil, d'actes divers et d'immatriculations, a été rapatrié en 2009, en même temps que ceux provenant d'autres consulats et agences consulaires de France en Egypte, et enregistré sous le numéro 2009/42. Il est à noter que d'autres archives émanant de Port-Saïd ont été découvertes dans le fonds du consulat de France à Suez et en ont été extraites lors du traitement de celui-ci en 2008.
Historique de conservation :
Les aléas de l'histoire des relations diplomatiques entre la France et l'Egypte ont entraîné, à plusieurs reprises, le déplacement du fonds en même temps que ceux des autres postes consulaires français du pays.
Ainsi, le 9 juin 1941, le gouvernement égyptien suspend provisoirement les consulats d'Alexandrie, Port-Saïd, Ismaïlia et Suez afin que les autorités civiles et militaires puissent exercer en toute quiétude, dans ces villes à la position géographiques stratégique, leurs attributions dévolues en vertu de l'état de siège. A cette date, la fermeture du poste apparaît comme un événement provisoire puisque la légation donne l'ordre de laisser les archives dans les locaux du poste et de maintenir un cawas pour continuer à les entretenir. Pourtant, le poste fut fermé à la rupture des relations diplomatiques entre le gouvernement de Vichy et l'Egypte, en janvier 1942. Aussi, les archives du consulat de France à Port-Saïd, avec celles d'Ismaïlia, ont, à cette période, été transférées au Caire (siège de la légation) ; puis elles furent renvoyées à la fin des hostilités dans leurs postes respectifs. Durant ces voyages, les documents, bougés en toute hâte, furent quelque peu malmenés.
Cette situation se répéta une seconde fois suite à la fermeture définitive du poste. En effet, dans un premier temps, en octobre 1956, sept caisses d'archives « compromettantes » furent placées en lieu sûr à l'ambassade de France au Caire. On ne sait ce que deviendront ces archives.
Enfin, en février 1968, les archives du poste de Port-Saïd, avec celles d'Ismaïlia, furent une ultime fois apportées au consulat général de France au Caire et stockées au sous-sol du bâtiment jusqu'en 1982. A cette date, elles furent, en partie, rapatriées à Nantes (l'autre partie, essentiellement composée des registres d'état civil et d'immatriculation, n'a été rapatriée qu'en 2009).
Tous ces incidents expliquent le mauvais état de certaines pièces, les mélanges au sein de différents dossiers du fonds  mais aussi entre les quatre fonds consulaires de Port-Saïd, Ismaïlia, Suez et Le Caire. On remarque, pour de nombreuses parties, qu'un classement initial sommaire a été choisi. Des thèmes assez larges ont été prédéfinis (« affaires politiques », « Syrie, Liban, Arménie », « affaires militaires et maritimes », etc), à l'intérieur de ces rubriques, les documents étaient simplement classés par année, une année constituant un dossier, sans qu'une cohérence thématique ait été établie. Ainsi, pour de nombreuses rubriques et pour les dossiers d'affaires politiques notamment, qui représentent pourtant un témoignage essentiel dans les archives d'un poste, la majeure partie des documents fut rangée de cette manière sans ordre pertinent. Dans une lettre adressée au service des Archives, datée du 8 mai 1911, le consul précise que « [les archives] sont classées pendant les moments libres du personnel de la chancellerie ». On peut noter que cette information, croisée avec la correspondance adressée au service du Personnel dans laquelle les différents consuls se plaignent continuellement du manque d'effectifs pour la gestion des affaires courantes, laisse envisager qu'en fait, peu de temps a du être consacré au rangement des dossiers.

Description :

Mise en forme :
Le plan de classement adopté est celui, tout à fait classique, des fonds consulaires. On y retrouve donc les quatre grandes parties :
- la correspondance arrivée et départ du poste ;
- les dossiers thématiques, reflets des grandes préoccupations du consulat ;
- les dossiers de chancellerie qui s'intéressent plus particulièrement aux intérêts et à l'encadrement de la colonie française ;
- le fonctionnement du poste.
Puis une cinquième partie fut ajoutée : celle des œuvres françaises à Port-Saïd. En effet, il s'agit d'un point particulièrement sensible de la politique française dans la ville que reflète notamment l'importance des dossiers contenus dans le fonds. Il convenait alors de mettre en valeur cet élément de l'action du consulat. Il a été choisi de placer cette partie après les dossiers thématiques dont ils constituent d'ailleurs un démembrement.
Enfin, une sixième et dernière partie fut rajoutée en 2010, elle rassemble les archives issues du supplément rapatrié en 2009 (les registres d'actes d'état-civil, d'actes divers et d'immatriculation ainsi que quelques cartons d'affaires maritimes). Vu leur nombre important, ces articles n'ont pas été réintégrés dans les parties correspondantes de l'inventaire mais ajoutés à la fin.
Le plan de classement originel avait préalablement établi une rubrique « correspondance » pour les années allant de 1873 à 1910. Cette partie fut supprimée dès 1911 et les documents que l'on y trouvait précédemment ont été alors intégrés aux dossiers thématiques. Cette situation pose évidemment un problème puisque certains types de documents se trouvent à la fois dans la partie correspondance et dans les dossiers thématiques, selon la période recherchée. Le choix de classement, face à ce problème, a été de maintenir au maximum le plan de classement initial et de n'intégrer la correspondance aux dossiers thématiques que lorsque cela n'entraînait pas de dossiers disproportionnés. Si la période étudiée par un lecteur se trouve à cheval sur ce changement de plan de classement, il devra donc faire la démarche de se référer à la fois à la correspondance et aux dossiers thématiques. Une autre singularité à noter, pour la partie correspondance est l'absence quasi-totale de l'année 1904 tant pour les lettres au départ que celles à l'arrivée. Il est impossible, à l'heure actuelle de savoir si leur absence est due à une destruction, ou à une perte provisoire ou définitive.
Il est important de préciser que le fonds d'origine, versé en 1982, a été classé dans le cadre d'un stage de maîtrise, par Hélène Bonnamy. Il est également à noter qu'après l'élaboration d'un plan de classement permettant de répartir de façon définitive les grandes entités du fonds, seule la moitié du fonds a fait l'objet d'un classement approfondi, soit : la correspondance, les dossiers thématiques et les dossiers des œuvres françaises en Orient. Par la suite, un second versement d'archives, concernant la même période chronologique, a été rapatrié en 2009 et réintégré au fonds classé.

Description physique :

Importance matérielle :
400 articles numérotés de 1 à 398, soit 45,25 ml

Ressources complémentaires :

Répertoire numérique établi par Hélène Bonnamy et Audrey Brossard, sous la dir. d'Annie-France Renaudin, CADN, 2004-2011, mise à jour janvier 2023, 70 p. dactyl., annexes.
Voir l'instrument de recherche :
Archives de l'administration centrale



Personnel et agences consulaires

* 312 cartons, 1820-1937.

Série inventoriée.

Les dossiers du personnel du ministère des Affaires étrangères sont conservés à la direction des Archives, Département des archives historiques, à Paris, à l'exception de cette série relative aux agents consulaires.

Cette série renferme également une collection de correspondance avec les particuliers (classement par ordre alphabétique de correspondants, ou par ordre chronologique) et les rapports annuels d'activité des postes (1820-1920).



Archives des postes



Archives du consulat d'Alexandrie :

* Dossiers thématiques. 1850 1969. 588 articles (65 m.l.) 20PO/1/1-588

Relevé manuscrit, CADN, décembre 2003-février 2004.

* Registres d'immatriculation. 1827 1969. 284 articles (10.7 m.l.) 20PO/2009041/1-284

Répertoire numérique, CADN, avril 2010, 14 p., dactyl.



Archives de l'agence consulaire de Damanhour :

* 1892 1935. 2 registres (0.1 m.l.) 187PO/1/1-2

Répertoire numérique, CADN, avril 2010, 3 p., dactyl.



Archives de l'agence consulaire d'Ismaïlia :

* Circa 1850 1956. 121 articles (numérotés de 1 à 120), soit 11 m.l. 282 PO/1/1-110

Etat de versement pour les cartons 1 à 77, CADN, février 2002, 27 p., dactyl ; complété en juin 2010.



Archives du consulat du Caire :

* 1822 1956. Environ 350 cartons pour les séries A et B. 354PO/1

En cours de reclassement.



Archives de l'agence consulaire de Mansourah :

* 1864 1933. 23 volumes (numérotés de 1 à 22), soit 1.2 m.l. 409PO/1/1-22

Répertoire numérique, CADN, avril 2010, 4 p., dactyl.



Archives du vice-consulat puis consulat de Suez :

* 1848 1950. 78 articles (5.3 m.l.). 656PO/1/1-78

Répertoire numérique, Anne-Sophie Cras, CADN, 2009, dactyl.



Archives de l'agence consulaire de Tantah :

* 1899 1941. 4 articles (0.3 m.l.). 678PO/1/1-4

Répertoire numérique, CADN, avril 2010, 3 p., dactyl.



Voir aussi les archives du consulat général, légation puis ambassade du Caire.

Références bibliographiques :

BAILLERE (Henri), En Egypte. Alexandrie, Port-Saïd, Suez, Le Caire : journal d'un touriste, Paris, 1867, J. B Baillière et Fils, 352p.



BOEHM (Auguste-Théodore), Six semaines dans l'isthme de Suez& (Port-Saïd, février-mars 1867), Paris, 1867, Dentu, 63p.



DEGROS (Maurice), « Les créations de postes diplomatiques et consulaires français de 1815 à 1870 », Revue d'Histoire Diplomatique, 1986, 1, p59-61.



DIESBACH (Ghislain de), Ferdinand de Lesseps, Paris, Perrin, 1998.



GALBERT (Oronce-Marie-Pierre-Abel de), D'Athribis à Port-Saïd, extrait de lettres sur l'Egypte et l'isthme de Suez, Grenoble, 1867, Prudhomme, 107p.



MASSON (Georges), De Suez à Port-Saïd, Paris, 1864, V. Masson et fils, 65p.



REY (Ferdinand), La protection diplomatique et consulaire dans les échelles du Levant et de Barbarie, Paris, Editions Larose, 1899.



REYMOND (Paul), Le port de Port-Saïd, Le Caire, 1950, Société d'études historiques et géographiques de l'isthme de Suez, 158p.



SAUL (Samir), La France et l'Egypte de 1882 à 1914 : Intérêts économiques et implications politiques, Paris, 1997, Comité pour l'histoire économique et financière de la France.



SOLE (Robert), L'Egypte, passion française, Paris, Editions du Seuil, 1997.

Organisme responsable de l'accès intellectuel :

Centre des archives diplomatiques de Nantes

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRMAE_0542PO

Où consulter le document :

Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères - Direction des archives

Liens