Dans le fonds figurent les papiers des maître d’Albert Garnier : Camille Jullian (1859-1933) et Joseph Déchelette (1862-1914). Il s'agit plus particulièrement de notes, lettres, photographies et publications, dont la chronologie s'échelonne entre 1898 et 1932 et qui traitent principalement de vestiges gallo-romains découverts à travers la France entière.

La documentation archéologique qui compose la deuxième et plus grande partie du fonds (1832-1961) rassemble les cartes, photographies, plaques de verre, ainsi que des rapports de fouilles qu’Albert Grenier a supervisées et que lui transmettaient les archéologues à travers toute la France (principalement dans le cadre de la nouvelle réglementation de l'archéologie dont il participe à l'élaboration). Les archives conservées permettent également de documenter la préparation des publications d'Albert Grenier, comportent de la correspondance personnelle et scientifique, les textes de cours et conférences données comme professeur à l'Université de Strasbourg, au Collège de France, à l’École pratique des hautes études (1935-1945).

En dernier figurent les archives relatives à la "loi Carcopino" à propos de la réglementation de l'archéologie en France en 1941. Dans le cadre de la nouvelle organisation de l'archéologie, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) demande à Albert Grenier en 1949 de mener une enquête sur l'activité et l'orientation scientifique des sociétés académiques ou savantes intéressées par l'archéologie et la Préhistoire. Les courriers échangés avec les directeurs des circonscriptions ainsi que les questionnaires remplis par les sociétés savantes constituent la plus grande part des documents conservés.