Inventaire d'archives : Affiches imprimées (XIXe-XXe siècles)

Contenu :

INTRODUCTION
La collection d'affiches imprimées des XIX/e/ et XX/e/ siècles, inventoriée ici, est constituée de 2 445 pièces réparties sur onze articles, registres et liasses, qui proviennent de plusieurs apports versés dans la sous-série AD XX/C/.
Les cotes des registres sont suivies d'un astérisque : AD XX/C/ 79*, 80*, 81*, 82*.
Pour mémoire, rappelons que la série AD regroupe des documents imprimés à caractère administratif et législatif dont l'origine est diverse : la célèbre collection Rondonneau, très riche sur l'Ancien Régime et la période révolutionnaire, a permis de constituer les sous-séries AD + et AD I à AD XVII. Pour AD XVIII et XIX, les documents proviennent des assemblées, des ministères et des administrations. Enfin, pour ce qui est de AD XX, l'essentiel de cette sous-série n'est pas de nature administrative mais concerne la presse de l'époque révolutionnaire.
En août 1848, en application d'un décret du 10 août de la même année, l'Imprimerie nationale versa aux Archives nationales les placards du Gouvernement provisoire de 1848 en sa possession (AD XX/C/ 79* et 83). Dès 1879, la sous-série AD XX se voyait attribuer les documents législatifs tels que procès-verbaux et actes des assemblées nationales . En 1893, son classement par L. Lecestre aboutit à une division en trois sections : AD XX/A/ pour les journaux français révolutionnaires, AD XX/B/ pour les journaux étrangers de la fin de l'Ancien Régime et de la Révolution, et AD XX/C/ pour les affiches, gravures et faire-part.
Arch. nat., AB XV 5 et AB XII 2.
P. Géraudel, , t. I, Paris, 1958, 215 p., et t. II, Paris, 1954, 179 p. Inventaire des archives imprimées (partie antérieure à 1945 : série AD)
Les documents dont AD XX est constitué forment donc des collections factices, regroupées en fonction des thèmes qu'ils traitent et non de leur origine. Les premiers articles du groupe coté AD XX/C/ ont fait l'objet d'un inventaire analytique dactylographié qui ne comporte pas d'index. Très souvent consultées, notamment dans le cadre de travaux universitaires, les archives imprimées sont aussi fréquemment présentées dans des expositions, d'où l'utilité de leur consacrer cet inventaire.
, inventaire analytique dactylographié, Paris, Archives nationales, s.d., 311 p. Archives imprimées, AD XX/C/ 63 à 76, et 78, placards et affiches de l'Ancien Régime et de la Révolution
Les proclamations, avis, instructions, circulaires de la collection inventoriée ici émanent des principales administrations françaises depuis 1848 jusqu'à la guerre de 1914-1918 : le Gouvernement provisoire de 1848 et ses différentes commissions, Napoléon III en juillet-août 1870, le Gouvernement de la Défense nationale en 1870-1871, la Commune de Paris et ses comités, puis, sous la Troisième République, les présidents du Conseil, les ministères et en particulier celui de la Guerre.
Les articles AD XX/C/ 79* à 82* se présentent sous la forme de registres, avec un classement chronologique des pièces. En ce qui concerne les articles AD XX/C/ 77 et 83 à 88, il s'agit de liasses classées chronologiquement par dossiers. En outre, un petit nombre d'affiches récemment acquises par les Archives nationales a été intégré à cette collection dans le but d'en faciliter la compréhension et la cohésion . En revanche, il est bien évident que les affiches qui entreront désormais aux Archives nationales par voie extraordinaire seront cotées, comme il se doit, en AB XIX, sous-série réservée à ce mode d'acquisition.
Les affiches en question concernent la ville de Lyon sous le Gouvernement provisoire de 1848 (AD XX/c/ 83, n/os/ 38, 43, 85, 119, 120), la Commune de Paris (AD XX/C/ 84, n° 57), la Commune de Lyon (AD XX/C/ 84, n/os/ 39-41), un appel du général Boulanger en 1889 (AD XX/c/ 84, n° 58), et enfin les emprunts lancés pendant la guerre de 1914-1918 (AD XX/C/ 88, n/os/ 96-99).
Pour la méthode et la présentation de cet instrument de recherche, nous nous sommes inspirée de ce que M. Gandilhon préconise dans son inventaire des archives imprimées de la Marne . La description de chaque pièce a donné lieu à une notice qui comprend les éléments suivants : un numéro d'ordre ; le titre de l'affiche ou à défaut les premiers mots de la partie supérieure tels qu'ils se présentent (en italique dans la notice) ; une brève analyse si le titre éclaire insuffisamment le contenu et, pour les affiches illustrées, une courte description, ainsi que le lieu et la date de promulgation du document (restituée entre crochets si nécessaire), le cas échéant le nom de son auteur (ministre, préfet...) ; enfin, la rubrique bibliographie (en italique) indique le lieu d'impression, l'imprimeur, la date d'impression éventuellement, le format en centimètres, la couleur.
R. Gandilhon, , Châlons-sur-Marne, Archives de la Marne, 1952. Affiches politiques et économiques de la Marne, 1848-1852
En moins de 2 500 pièces sont évoqués les grands événements qui marquèrent les cent cinquante dernières années de notre histoire. Et c'est précisément ces grands bouleversements que les affiches nous permettent de revivre " en direct ". En effet, l'affichage était alors le seul moyen de communiquer rapidement à la population telle mesure du gouvernement ou tel événement. D'ailleurs, les dates d'impression d'un bon nombre de placards, en 1848 et en 1870-1871, nous permettent de constater que les textes étaient imprimés le jour même de leur promulgation, au plus tard le lendemain. L'Imprimerie nationale imprima la quasi-totalité des placards du Gouvernement provisoire, du Gouvernement de la Défense nationale et de la Commune. Par ailleurs, certaines circonstances, comme la guerre franco-allemande en 1870, les troubles civils, les insurrections, exigeaient la plus grande célérité à une époque d'accélération de l'histoire, où chaque journée apportait son lot d'informations et de mesures nouvelles.
Les affiches du Gouvernement provisoire de 1848, qui forment la partie la plus ancienne de la collection, regroupent des décrets, circulaires, arrêtés, proclamations, avis du Gouvernement provisoire, nous renseignant ainsi à la source sur l'organisation, la composition et le fonctionnement des différentes commissions du gouvernement. Nous pouvons donc en suivre les actions dans le domaine social où la commission des travailleurs, dirigée par Louis Blanc et l'ouvrier Albert, intervient par le biais des ateliers nationaux. D'autres mesures, comme l'abolition de la peine de mort, des groupes de lecture publique le soir ou des cours gratuits destinés aux adultes, ainsi que des mesures fiscales méritent d'être soulignées. Rien ne nous échappe des obstacles auxquels ce gouvernement se heurta dans le domaine de l'ordre public, notamment pour l'organisation des élections de l'Assemblée nationale et l'insurrection de juin 1848 qui entraîna le renversement de la commission exécutive, la mise en état de siège de Paris et le vote de tous les pouvoirs au général Cavaignac. Le rôle clef de la Garde nationale pour le respect de la légalité et le retour au calme apparaît déterminant durant cette période.
Le coup d'État du 2 décembre 1851 est évoqué en treize affiches réparties sur deux articles (AD XX/c/ 79* et 83). Puis, sans transition, nous assistons à la fin du Second Empire, avec l'enlisement de l'armée française dans la guerre, la chute de Napoléon III et l'institution, le 6 septembre 1870, du Gouvernement de la Défense nationale. Avec celui-ci, apparaissent les fondateurs de la Troisième République, bien fragile et menacée dès sa mise en place. Des noms célèbres se détachent parmi les hommes qui composaient ce gouvernement : Gambetta, Louis Blanc, Emmanuel Arago, Jules Ferry, Jules Favre, Jules Simon, Garnier-Pagès, le général Trochu. Lorsqu'une délégation du Gouvernement de la Défense nationale, conduite par Gambetta, s'installe à Tours, il en résulte un rôle accru de la préfecture d'Indre-et-Loire et du préfet, Paulze d'Ivoy jusqu'au 3 septembre 1870 et Durel à partir du 6 septembre. Cela explique la présence dans la collection d'arrêtés, de décrets, de proclamations, de dépêches, imprimés à Tours et certifiés conformes par le préfet d'Indre-et-Loire. Ces documents produits sur le "vif" nous renseignent de façon détaillée sur les combats, les positions respectives des armées, les pertes humaines.
Les affiches évoquent tour à tour la crise politique à la fin du Second Empire, la première révolution du 4 septembre où Paris proclame la République, la guerre, le siège, le choc de la capitulation du Gouvernement de la Défense nationale qui demande l'armistice le 28 janvier 1871. Après la ratification de la paix et les élections du 8 février, l'Assemblée, d'où émerge une majorité royaliste, s'installe à Versailles avec Grévy pour président, tandis que Thiers devient chef de l'exécutif.
Dans la foulée, se crée sous l'impulsion de Georges Arnold, officier au bataillon du X/e/ arrondissement, la puissante Fédération républicaine de la Garde nationale, qui se dote, le 10 mars, de statuts avec des délégués et un comité central de 38 membres. Et le 26 mars 1871, la Commune de Paris est proclamée, précédée par la ville de Lyon, sous l'appellation de Conseil municipal ou d'Assemblée communale. Composé d'hommes nouveaux, le comité central, qui détient le pouvoir réel, se répartit le travail en commissions, sous l'autorité de la Commission exécutive. Certaines de ces commissions, dites aussi délégations, départements ou ministères, semblent plus actives : la commission de l'Enseignement avec son délégué Édouard Vaillant entame la laïcisation de l'École, ainsi qu'une réforme de l'enseignement médical ; la commission du Travail, conduite par Léo Frankel, met sur pied deux importantes réformes concernant la suppression du travail de nuit pour les ouvriers-boulangers, et l'interdiction d'amendes dans les ateliers et les administrations. Les autres commissions n'en restent pas moins très actives : les Finances, l'Intérieur, les Affaires extérieures, l'Agriculture et le Commerce, les Travaux publics, les Subsistances, les Barricades, la Guerre, pour ne citer que celles qu'on retrouve le plus fréquemment dans la collection d'affiches et de placards.
Fin avril, alors que la guerre civile oppose Fédérés et Versaillais, une nouvelle instance se crée au sein de la Commune : un comité de Salut public composé de cinq membres, intervient et lance un appel aux armes. Ses avis sont datés selon le calendrier révolutionnaire, en floréal et prairial de l'an 79 (AD XX/C/ 82*, pièces 196, 197, 214, 226, 251, 252, 280, 281, 286, 287, 289, 291-294 ; et AD XX/C/ 84, pièce 51).
Le début du XX/e/ siècle, avec l'affaire Ferrer et la guerre de 1914-1918, constitue la dernière partie de cette collection.
Tout d'abord, l'affaire Ferrer (AD XX/C/ 85, dossier 1), du nom d'un anarchiste espagnol condamné à mort à la suite de plusieurs attentats, donna lieu, de 1909 à 1910, en France notamment, à des prises de position excessives et passionnées. A cette occasion, on voit se manifester à travers des tracts de diverses tendances tous les courants de pensée de la société française de l'époque : socialistes, républicains, libres penseurs, francs-maçons, anticléricaux, catholiques ultra s'expriment sur la condamnation et l'exécution de cet homme. Des placards et affiches relatifs à l'affaire Ferrer, il ressort que celle-ci fut au début du XX/e/ siècle le révélateur de l'hostilité latente entre les courants laïcs et catholiques, dépassant ainsi le cadre strictement espagnol.
D'autres affiches, illustrées, couvrant la période de 1913 à 1917, traduisent l'esprit nationaliste qui régna en France à partir de 1912. Les illustrations et les commentaires qui s'y rapportent dénoncent par la caricature la volonté belliciste et impérialiste de l'Allemagne. Les emprunts de la Défense nationale lancés en 1915, 1917 et 1918 (AD XX/C/ 88, pièces 55-66, 85, 86, 93-99) illustrent le même esprit nationaliste. On fait appel à des dessinateurs qui développent le thème de la victoire des armées françaises, de la famille, du travail aux champs après le retour du soldat. Il s'agit de Maurice Romberg, d'Abel Faivre, de Poulbot - le célèbre créateur des figures d'enfants qui portent son nom -, de Carlu, de Leroux : les symboles auxquels ils ont recours représentent l'aigle allemand transpercé par une épée française, le coq gaulois triomphant, le franc français.
La "Grande Guerre" est évoquée à travers des avis de mobilisation, de préparation militaire et d'annonces d'oeuvres de bienfaisance comme la Croix-Rouge, des ouvroirs, des comités d'aide et de prévoyance en faveur des soldats. Ces aides consistent en dons, soit en espèces, soit en nature : envois de colis de vêtements, de tabac, de médicaments, soirées de gala dont les profits vont aux militaires convalescents, offres de placement pour les combattants réformés, Noël du soldat, repas gratuits patronnés par des membres de la famille de Rothschild, secours divers aux invalides, aux mutilés, aux réformés.
Nous trouvons aussi des informations ponctuelles sur le fonctionnement des chemins de fer et l'organisation de services spéciaux durant l'année 1914, tant en banlieue que sur les grandes lignes express, de Paris à destination de Lille, Bruxelles, Londres. En outre, ces tableaux nous apportent des précisions sur la nature des transports commerciaux et la durée des trajets ferroviaires.
Tout un aspect de la vie quotidienne en France au cours de cette guerre est évoqué par les cours de denrées alimentaires, en 1916. Nous voyons vivre la ville de Lille sous l'occupation allemande en 1914-1915 par le biais d'avis de réquisition, de prises d'otages, de proclamations.
Pour l'année 1915, nous possédons toute une liasse de placards publicitaires (AD XX/C/ 88) aux titres "accrocheurs" pour augmenter sans doute le chiffre de vente, comme on en voit de nos jours dans les kiosques à journaux. Ces placards, qui ne comportent que des titres sans aucun commentaire, montrent l'importance des combats, des nouvelles du front, des mouvements de l'armée, ainsi que la place du journal , quotidien bien implanté en France. L'Information
Comme le montrent les pages qui précèdent, les quelque soixante-dix années qui vont de 1848 à 1918 et qui comptèrent parmi les plus bouleversées et les plus déterminantes de notre histoire, sont illustrées dans cette petite collection dont l'intérêt se révèle plus que jamais d'actualité.
Nous tenons à exprimer notre reconnaissance à Mme Krakovitch, conservateur en chef aux Archives nationales, qui dirigea ce travail, ainsi qu'à Mlle Barret, du musée d'Art et d'Histoire de Saint-Denis, à Mme Desmazery, documentaliste aux Archives de Paris, à Mme Dodu, administrateur-adjoint de la Bibliothèque de l'Assemblée nationale, à Mme Felkay, conservateur en chef des Cartes et Plans aux Archives nationales, à M. Galicy, bibliothécaire-adjoint à la Bibliothèque nationale, et à M. Louvet, conservateur à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris.
Marie-Christine MOINE.
CONSULTATION
En raison de leur format particulier et de leur intérêt iconographique, les affiches cotées AD XX/C/ 84 p. 58 ; 86 p. 113 à 120 ; 88 p. 80, 83-86, 92, 94-99, sont conservées matériellement sous ces cotes au service des Cartes et Plans. En conséquence, leur consultation ne peut s'effectuer que sur des tables appropriées, dans la salle de lecture du Caran (Centre d'accueil et de recherche des Archives nationales, 11, rue des Quatre-Fils, 75003 Paris), ou éventuellement au service même des Cartes et Plans. Le numéro ou groupe de numéros indiqué en tête de chaque analyse renvoie aux pièces de l'article inventorié.

Cote :

AD/XXc/77-AD/XXc/88

Publication :

Archives Nationales
1992

Ressources complémentaires :

SOURCES COMPLÉMENTAIRES
Paris. Archives nationales
(60, rue des Francs-Bourgeois, 75003 Paris)
. Série F. Versements des ministères et des administrations qui en dépendent
F/4/ 2690. Dépenses extraordinaires faites sur l'ordre de Garnier-Pagès et de la Commission exécutive. 1848-1849.
F/7/ 12822. Élections législatives. 1913-1914 : préparatifs, réunions électorales, affiches et imprimés.
F/7/ 12854. Emblèmes, placards, affiches, images, brochures royalistes. 1883-1921.
F/18/ 2372. Impressions de guerre, emprunts. 1915-1918.
. Série AJ. Fonds divers remis aux Archives
78 AJ 1. Journaux, 1914-1916 et s. d. ; revues, brochures et ouvrages, 1916-1938 et s. d... ; affiches, cartes postales et divers, 1914-1923 et s. d.
Paris. Archives de Paris et de l'ancien département de la Seine
Les Archives de Paris (18, boulevard Sérurier, 75019 Paris) conservent dans une série dite " Atlas ", de grands registres d'affiches concernant la Révolution de 1848 et la guerre d'Algérie, la guerre de 1870-1871 et la Commune de Paris, ainsi que la guerre de 1914-1918. D'autres affiches non encore cotées en Fi, pour la plupart illustrées en couleur, portent sur les mêmes périodes, notamment la propagande et les emprunts de la Défense nationale pendant la guerre de 1914-1918.
Paris. Assemblée nationale
Aux Archives de l'Assemblée nationale (Palais-Bourbon, Service de la Bibliothèque, 126, rue de l'Université, 75007 Paris), on consultera :
X 146 : 25 affiches depuis le Premier Empire jusqu'à la Monarchie de Juillet. 1804-1848.
X 148, X 827, Y 277 : un nombre important d'affiches sur les débuts de la Révolution de 1848 à Paris.
X 150 : 324 affiches concernant le Gouvernement de la Défense nationale. 1870-1871.
X 151 : 255 affiches sur la Commune de Paris. 1871.
Sous diverses cotes, on trouve quelques affiches sur le Second Empire, la Troisième République, la guerre de 1914-1918, la guerre de 1940 et la Cinquième République. Toutes ces affiches sont répertoriées de façon sommaire dans un fichier manuel consultable à la Bibliothèque de l'Assemblée.
Paris. Bibliothèque historique de la Ville de Paris
La Bibliothèque historique de la Ville de Paris (24, rue Pavée, 75004 Paris) détient une très importante collection d'affiches sur les périodes comprises dans cet inventaire, notamment les affiches officielles du siège de Paris et de la Commune (1870-1871). La plupart d'entre elles ne sont pas encore cotées et font l'objet d'un classement, en cours.
Paris. Bibliothèque nationale
La Bibliothèque nationale (58, rue Richelieu, 75002 Paris) conserve plusieurs centaines d'affiches sur la Commune de Paris répertoriées dans le  ; une autre collection sur la guerre de 1914-1918, dont l'identification peut se faire en consultant les fichiers manuels au département des Imprimés ; pour ce qui concerne les affiches illustrées, il convient de s'adresser au Cabinet des Estampes. La Réserve (ainsi que son annexe, 2, rue Montbauron, à Versailles, 78000, où ne se trouvent que des doubles) détient également des collections d'affiches et de tracts sur diverses périodes. Catalogue de l'Histoire de France
Paris. Musée de l'Affiche et de la Publicité
La période postérieure à 1885 et la guerre de 1914-1918 sont représentées, au Musée de l'Affiche et de la Publicité (107, rue de Rivoli, 75001 Paris) par plusieurs milliers d'affiches.
Paris. Musée d'histoire contemporaine
Les archives iconographiques de la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (B.D.I.C.) ne sont pas conservées à Nanterre mais au Musée d'histoire contemporaine installé dans l'Hôtel des Invalides, à Paris. Le Musée d'histoire contemporaine possède une belle collection d'affiches et de placards sur les périodes suivantes : quelques affiches seulement sur la Révolution de 1848 et la fin du Second Empire, plusieurs milliers sur la guerre de 1870-1871, la Commune de Paris ainsi que la guerre de 1914-1918.
Saint-Denis. Musée d'Art et d'Histoire
Ce Musée (28 bis, rue Gabriel-Péri, 93200 Saint-Denis) détient lui aussi une collection non négligeable sur la Commune de Paris et la guerre de 1914-1918.

Références bibliographiques :

ÉLÉMENTS DE BIBLIOGRAPHIE
La bibliographie concernant les différentes périodes abordées par cet inventaire, est trop importante pour qu'il soit question d'en dresser ici une liste exhaustive. Seuls sont cités ici les principaux ouvrages de référence.
La révolution de 1848 et la Deuxième République :
BÉNARD, , reproduction exacte et histoire critique de toutes les affiches ultra-républicaines placardées sur les murs de Paris depuis le 24 février 1848, par Bénard, Paris, Giraud et Dagneau éd., 1851, 320 p. Les affiches rouges
BERTAUT (J.), , Paris, Fayard, 1937, 451 p. 1848 et la seconde République
BERTAUT (J.), , Paris, Fayard, 1943, 279 p. Le retour à la monarchie 1815-1848
DAUBAN (C.A.), , Paris, Delagrave-Plon, 1872, 375 p. Histoire du règne de Louis-Philippe I/er/ et de la deuxième République (24 février 1848-2 décembre 1851)
FURET (F.), , Paris, Hachette, 1988, 525 p. La révolution, de Turgot à Jules Ferry (1770-1880)
GANDILHON (R.), , Châlons-sur-Marne, Archives de la Marne, 1952, XV pl., 14 p. Affiches politiques et économiques de la Marne, 1848-1852
Le Gouvernement de la Défense nationale et la Commune de 1871 :
BOURGIN (G.), , Paris, Flammarion, 1971, VIII - 439 p. La guerre de 1870-1871 et la Commune
RIALS (S.), , Paris, Hachette, 1985, 613 p. Nouvelle histoire de Paris : de Trochu à Thiers, 1870-1873
ROUGERIE (J.), , Paris, P.U.F., 1988, 127 p. La Commune
SERMAN (W.), , Paris, Fayard, 1986, 621 p. La Commune de Paris
L'éveil des nationalités et la Troisième République :
BENAERTS (P.), HAUSER (H.), L'HUILLIER (F.), MAURAIN (J.), , Paris, P.U.F., 1968, 761 p. Nationalité et nationalisme, 1860-1878
CHASTENET (J.), , Paris, Hachette, 1952, 6 vol. Histoire de la Troisième République
HALÉVY (D.), t. I ; , t. II, Paris, Grasset, 1944 et 1937, 2 vol., 296 p. et 413 p. La fin des notables,La République des ducs
MAYEUR (J.-M.), , Paris, Le Seuil, 1973, 254 p. Les débuts de la Troisième République, 1871-1898
SEIGNOBOS (Ch.), , t. VII, dirigée par E. Lavisse, Paris, Hachette, 1929, 426 p. Le déclin de l'Empire et l'établissement de la III/e/ République : 1859-1875Histoire de France contemporaine
SURATTEAU (J.R.), , Paris, P.U.F., 1972, 227 p. L'idée nationale de la Révolution à nos jours
La guerre de 1914-1918 :
MIQUEL (P.), , Paris, Fayard, 1983, 663 p. La Grande Guerre
RÉMOND (R.), , Paris, Fayard, 1988, 1012 p. Notre siècle : de 1918 à 1988
Histoire de l'affiche politique en France (1450-1990) :
GERVEREAU (L.), , ouvrage réalisé avec le concours et les collections du musée d'Histoire contemporaine - B.D.I.C., Paris, Syros-Alternatives, 1991, 180 p. La propagande par l'affiche

Localisation physique :

Paris

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRAN_IR_002496

Liens