Inventaire d'archives : Répertoire numérique détaillé du fonds Catherine Fabre-Renault
Contenu :
Ce fonds comprend d’abord — archives papier — des archives documentaires collectées par Catherine Fabre-Renault au cours de ses activités de recherche.
Un premier dossier (coté ARCH/0329/1) concerne les mouvements étudiants de République fédérale à Berlin Ouest dans les années 1970-1971 (Freie Universität Berlin).
Une deuxième section du fonds, plus importante, rassemble de la documentation informelle (tracts, proclamations, bulletins de faible diffusion, etc.) et académique au sujet de la RDA, notamment lors de la période dite du « Tournant » (Die Wende), ainsi que sur les mouvements citoyens et la condition des femmes dans l’ex-république démocratique.
Enfin, les sections 3 et 4 du fonds réunissent une abondante documentation de presse sur les extrêmes droites en Allemagne et en Autriche, fruit d’une veille assidue effectuée en particulier dans les années 1990 et 2000.
Le fonds comprend également —archives audiovisuelles — un lot de cassettes audio, enregistrements, d’une part, d’entretiens réalisés entre 1989 et 1993 des personnalités engagées pour la défense des droits de l’homme au moment de la Révolution pacifique en République démocratique allemande et, d’autre part, cassettes interviews d’écrivaines de RDA.
Publication :
Agence Bibliographique de l’Enseignement supérieur
2022
Informations sur le producteur :
Catherine Fabre-Renault
Maîtresse de conférences, Catherine Fabre-Renault est germaniste, civilisationniste, spécialiste de la République démocratique allemande (elle a soutenu sa thèse à l’université Paris 12 en 1997 : « Le rôle social des femmes écrivains dans la RDA des années quatre-vingt ») puis de l’extrême-droite allemande et autrichienne à l’époque contemporaine (ascension de Jörg Haider fin des années 1990 – début des années 2000).
Militante féministe, et femme de conviction(s), Catherine Fabre-Renault est née en 1948. Elle se décrit elle-même comme issue d’une famille « politisée ». En 1968, elle visite les « pays de l’Est » pour se faire « sa propre idée », et se trouve à Prague peu avant les événements. Elle s’intéresse au mouvement de la Charte 77, commence à voyager régulièrement en RDA dans les années 1980, y fait la connaissance de Wolfgang Thierse (futur militant des droits de l’homme au sein des mouvements citoyens au moment du Wende et cadre du SPD, Président du Bundestag de 1998 à 2005), avec lequel elle se lie d’amitié. Elle mène une assez longue carrière dans le secondaire en tant que professeur d’allemand (Lycée de Dunkerque), soutient un DEA en 1984, puis sa thèse en 1997 sous la direction d’Erika Tunner à l’UPEC, avant de rejoindre l’enseignement supérieur à l’université du Littoral-Côte d’Opale. Elle rejoint ensuite l’université Sorbonne nouvelle-Paris 3 en qualité de Maîtresse de conférences en études germaniques. Elle a été membre du CEREG (Sorbonne nouvelle – Paris 3 / UPN Paris Nanterre).
Informations sur l'acquisition :
Don de Catherine Fabre-Renault effectué en novembre 2019, enregistré en novembre 2022 sous le numéro 81263.
Description :
Critères de sélection :
Aucun tri ou élimination n’a eu lieu.
Conditions d'accès :
Librement consultable.
Conditions d'utilisation :
La reproduction, la publication ou la citation des documents sont soumises à l’accord préalable de La contemporaine.
Description physique :
Importance matérielle :
1 dossier et 7 cartons
Références bibliographiques :
Parmi ses travaux consacrés à l’histoire de la RDA, il faut notamment signaler La RDA au passé présent : relectures critiques et réflexions pédagogiques, Presses Sorbonne Nouvelle. Sous la direction de Catherine Fabre-Renault, Elisa Goudin, Carola Hähnel-Mesnard , (1e édition 2006, réédition en 2018 ; ouvrage consultable à La contemporaine, cote O col 8059/39).
Parmi ses diverses publications, on peut citer également les articles suivants :
« Le populisme autrichien et son bleuet », in Kerstin Hausbei, Alain Lattard (dir.), Identités multiples, Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, 2008.
« Derrière la frontière, le rêve d’une autre société chez Christa Wolf et Christoph Hein », in Paul Pasteur (dir.), Frontières rêvées, frontières réelles de l’Allemagne, Rouen, Presses universitaires de Rouen, Cahiers du Grhis, 2008, ouvrage consultable à La contemporaine, cote O col 13381/18.
« « Sur la carte de l’âme allemande, une tache blanche », le passé de l’Allemagne vu au présent de la troisième génération », Germanica, numéro 39, 2006.
« La figure de l'imposteur dans la littérature de langue allemande au xx° siècle », Germanica, numéro 35, 2004.
« Histoire et tabous : une imposture d’État. Ou comment Christa Wolf et Christoph Hein avaient entrepris de déjouer l’imposture de l’Histoire officielle en RDA », Germanica, numéro 35, 2004.
« Les extrêmes droites en Allemagne, résurgence ou identité nouvelle ? » in Anne Saint Sauveur-Henn, Marc Muylaert (dir.), Alte und neue Identittätsbilder im heutigen Deutschland, Leipzig, Leipziger Universitätsverlag, 1999.
« Allemagne. Les hommes sont au chômage, les femmes au ménage », Les Cahiers du féminisme, numéro 63/64, hiver 1992/printemps 1993, p. 20-24.
« Nous avons perdu une chance » (interview de Petra Bläss, députée allemande), Les Cahiers du féminisme, numéro 63/64, hiver 1992/printemps 1993, p. 25-26.
« La RDA “empire absolu du mal” ? A propos de la visite à Paris de Christa Wolf », Les Cahiers du féminisme, numéro 55, hiver 1990, p. 31-35.
« Les femmes n'ont pas de patrie à perdre mais un monde à gagner », Les Cahiers du féminisme, numéro 52, printemps 1990. [ce titre reprend une phrase de Ina Merkel, auteure du "Manifeste pour un mouvement autonome des femmes" adopté par les participantes à la fête de fondation de la Fédération indépendante des femmes le 3 décembre 1989. Cet article fait partie de tout un dossier sur la RDA, p. 16-30].
« Allemagne de l'Est. Les Cassandres de RDA », Les Cahiers du féminisme, numéro 51, hiver 1989, p. 31-35.
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Identifiant de l'inventaire d'archives :
FR_920509801_LC_Archives_AP_Fabre_Renault_Catherine