Bourbon, Louis Jean-Marie de, duc de Penthièvre (1725-1793)
Bourbon, Louis-Alexandre de, comte de Toulouse (1678-1737)
Bourbon, Marie-Amélie de (1782-1866)
Orléans (d'), Adélaïde, dite Madame Adélaïde, sœur de Louis-Philippe (1777-
1847)
Orléans (d'), Antoine (d'), duc de Montpensier (1824-1890)
Orléans (d'), Charles (d'), duc de Penthièvre (1820 - 1828)
Orléans (d'), Clémentine (d'), fille du roi Louis-Philippe (1817-1907)
Orléans (d'), Ferdinand, duc de Montpensier (1884-1924)
Orléans (d'), Ferdinand-Philippe (d'), duc de Chartres (1810 - 1842)
Orléans (d'), François (d'), prince de Joinville (1818-1900)
Orléans (d'), Henri (d'), duc d'Aumale (1822-1897)
Orléans (d'), Jean (d'), duc de Guise (1874-1940)
Orléans (d'), Louis-Antoine (d'), duc de Montpensier (1775-1807)
Orléans (d'), Louis-Charles (d'), comte de Beaujolais (1779-1808)
Louis-Philippe 1er, roi des Français (1773-1850)
Orléans (d'), Louis-Philippe-Joseph (d'), dit Philippe égalité (1747-1793)
Orléans (d'), Louis-Philippe Albert (d'), comte de Paris (1838-1894)
Orléans (d'), Louis (d'), duc de Nemours, roi des Belges (1814 - 1896)
Orléans (d'), Louise (d'), épouse le roi Léopold Ier de Belgique (1812 -
1850)
Orléans (d'), Marie (d'), épouse du duc de Wurtemberg (1813-1839)
Orléans (d'), Philippe (d'), frère de Louis XIV (1640-1701)
Orléans (d'), Philippe II (d'), Régent (1674-1723)
Orléans, famille (d')
Orléans (famille d')
Aumale, Henri Eugène Philippe Louis d'Orléans (1822-1897 ; duc d’)
La première partie du fonds Nemours est constituée par l'ensemble dit le "Fonds du Roi",
suivant la dénomination de l'inventaire réalisé à Tourronde.
Les documents les plus anciens concernent les maisons de Bourbon, Bourbon-Deux-Siciles,
Bourbon-Condé, Conti, Penthièvre et Orléans, dont une nombreuse correspondance de la duchesse
douairière et de ses enfants de 1793 à 1820. Il convient de mentionner aussi la série double,
originaux et copies, des lettres de Louis-Philippe à Mme Adélaïde de 1793 à 1838, et de
Marie-Amélie et de ses enfants à leur belle-sœur et tante de 1815 à 1829.
Les papiers Louis-Philippe proprement dits comprennent des copies de ses Mémoires, dont les
originaux sont conservés dans les Archives de la Maison de France 361, sa relation manuscrite
des journées de février 1848, des récits des témoins de ces événements, des copies de documents
sur sa vie et son règne, ainsi que des manuscrits littéraires et historiques et divers papiers
et correspondances politiques et privés.
Parmi les comptes et papiers d'affaires figure un dossier qui apporte des renseignements
inédits sur le remboursement sous la Restauration des sommes empruntées à Gouverneur Morris par
le duc d'Orléans, lors de son départ pour l'Amérique en 1796 et il faut signaler la suite
importante (originaux et copies) des lettres qui lui furent adressées par Marie-Amélie de 1810 à
1846 lors des séparations imposées par les événements ou les impératifs de ses fonctions.
Le "Fonds de la Reine" représente un ensemble important, qui s'ajoute encore aux registres et
liasses déjà conservés dans les Archives de la Maison de France déposées en 1969.
Pieusement rassemblé par Marie-Amélie, un dossier ayant pour elle la valeur de souvenir,
réunit des lettres de Louis-Philippe (originaux, minutes et copies réalisées par la reine
elle-même) et des lettres adressées au roi par des princes et princesses de leur famille ou des
souverains. Marie-Amélie rassemblait aussi les documents émanés de personnages importants, ayant
valeur d'autographes, à l'intention du duc d'Aumale qui était collectionneur.
La jeunesse studieuse et l'éducation accomplie que reçut la fille des souverains des
Deux-Siciles, une partie de son existence et les événements dont elle fut le témoin et auxquels
elle participa, ont été relatés par elle-même dans le journal qu'elle tint de 1800 à 1835. C'est
une suite d'originaux en italien et de copies traduites en français dont ont été publiés des
extraits par la duchesse de Vendôme ( 3
vol., 1935-1943), et qui constitue dans leur intégralité une source de prix. Journal de Marie-Amélie,
A d'autres registres de notes et souvenirs, aux comptes de la duchesse d'Orléans et de la
reine, aux documents concernant sa mort et sa succession, s'ajoutent une nombreuse
correspondance de sa famille et de ses proches, notamment les quatre tomes des lettres de sa
soeur Marie-Antoinette, princesse des Asturies, qui fut la première des quatre épouses de
Ferdinand VII, roi d'Espagne, les lettres de Louis-Philippe de 1814 à 1847 et de leurs
enfants.
C'est une documentation étendue dans le temps et très diverse, qui provient de cette reine
qui, née en Italie, mourut en Angleterre à l'âge de 84 ans.
Le fonds Nemours proprement dit contient les papiers de Louis d'Orléans, duc de Nemours, de
son épouse, née Victoire de Saxe-Cobourg, et de leurs enfants, le duc d'Alençon et le comte
d'Eu, les princesses Marguerite Czartoryska et Blanche d'Orléans.
De nombreux dossiers militaires sont conservés, provenant du duc de Nemours, qui fut général
de division et prit part aux deux campagnes de Belgique et aux expéditions d'Algérie.
Figurent aussi une importante correspondance familiale, de Louis-Philippe, Marie-Amélie, Mme
Adélaïde et des frères et sœurs, enfants et parents du duc et de la duchesse de Nemours, et les
lettres échangées avec leurs familiers, dont Bocher, Paul Daru, Larnac, Raoul de Montmorency, la
marquise d'Oraison et le baron Reille.
Le fonds de Nemours, dont la plus grande partie est conservée sous forme de registres,
constitue un élément de valeur, qui vient compléter très utilement, pour le XIXe siècle
notamment, les archives de la Maison de France déposées précédemment. Suzanne d'HUART.