Origine:

"L'hospice d'Argenton-Château fut fondé en 1695, par lettres patentes de Louis XIV, et par Claude Elzéard, comte de Châtillon et baron d'Argenton-Château. L'ancienne aumônerie qui existait depuis plusieurs siècles ayant été ruinée, 7200 livres furent affectées par le comte à cet établissement. Le fondateur se réservait le droit de nommer un des administrateurs laïcs de l'hôpital, dont la surveillance fut confiée au curé d'Argenton-Château, au sénéchal de Châtillon et au greffier chargé de la recette et de la dépense. Par une convention passée en 1707 entre le comte de Châtillon et la directrice générale des Filles de Saint-Thomas-de-Villeneuve, celle-ci s'engageait à fournir deux filles de la Société pour le service des pauvres malades qu'un chirurgien devait tous les matins visiter. Outre les sœurs, le personnel comprenait un domestique à 250 livres et trois servantes, dont deux appointées. L'hospice ne devait recevoir que les seuls habitants de la paroisse ou des paroisses voisines dépendant de la baronnie de Mauléon. Les incurables n'étaient pas admis. Le nombre de lits était de 16. Diverses lettres patentes avaient ordonné la réunion à l'hôpital des biens et revenus des aumôneries de Mortagne, de Saint-Clémentin et de Saint-Gilles. En 1765, les revenus de la maison s'élevaient à 8 004 livres ; en 1788, les recettes étaient de 8542 livres et les dépenses de 8 506 livres".

(Extrait de l'inventaire du fonds H sup de 1903).

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