Inventaire d'archives : Archives communales déposées de Guzargues (1735-1944)

Contenu :

Pour la période antérieure à 1790, le fonds déposé comprend deux registres paroissiaux couvrant les années 1735-1792.
 
Le fonds d'archives modernes (postérieures à 1790) contient principalement l'état civil jusqu'en 1905 (les années 1818-1824 sont lacunaires) et cinq registres de délibérations communales couvrant les années 1792-1794 et 1815-1914.

Cote :

118 EDT 1-38

Publication :

Archives départementales de l'Hérault
2022
Montpellier

Informations sur le producteur :

Communauté de Guzargues, paroisse Saint-Michel, commune de Guzargues.
Guzargues est une commune située au nord-est de Montpellier. Elle est entourée de garrigues et traversée par la rivière Caloude qui prend sa source dans la commune de Montaud. La rivière Salaison ou Salaizon, qui prend sa source à Guzargues, termine son parcours dans l'étang de Mauguio. Le nom de la commune vient du latin Agusanicoe. On trouve la variante Gussargues.
 
Les premières mentions archivistiques de Guzargues remontent au IXe siècle. Un castrum et une villa de Agusanicis sont mentionnés dans le Cartulaire des comtes de Melgueil en 922 (cité par Eugène Thomas dans son Dictionnaire topographique de l'Hérault paru en 1865). A la même date, ce cartulaire fait état de l'existence, sur le territoire de Guzargues, d'une villa et d'une ecclesia de Novigens ou Novis Gentibus, sur lesquelles est fondé le prieuré Saint-André-de-Novigens, ancien prieuré capitulaire de la mense de Montpellier. Saint-André-de-Novigens est porté à l'inventaire du chapître cathédral de Montpellier en 1673. L'église de Guzargues est citée dans le Cartulaire de Maguelone en 1111. Une bulle de Lucius III datant de 1183 précise qu'il s'agit de l'église San Michaelis de Agusanicis. Cette église romane est érigée au XIIe siècle, achevée au XIIIe siècle et remaniée au XVIIIe siècle. Elle est inscrite au titre des Monuments historiques le 11 octobre 1971. Elle est restaurée en 1984. En 1266, le Cartulaire de Maguelone fait également état d'un castrum de Figaret rattaché à la paroisse de Guzargues : Castrum Figaretum in parochia de Agusanicis. Ce castrum dépend du marquisat de Castries. Ce même cartulaire cite un castrum de Monteviridi en 1267.
 
La paroisse est placée sous le vocable de Saint-Michel. L'archange Saint-Michel est également représenté terrassant le dragon sur le blason de la commune. Au XVIIIe siècle, le prieuré-cure de Guzargues dépend de l'archiprêtré d'Assas et du diocèse de Montpellier. L'évêque de Montpellier est seigneur de Guzargues.
 
A la Révolution, la commune est dans un premier temps rattachée au canton de Restinclières, supprimé par arrêté consulaire en date du 3 brumaire an X, puis à celui de Castries. L'activité économique est essentiellement agricole et plusieurs Mas sont répertoriés sur le territoire de Guzargues : Mas du Berry, Mas du Buis, Mas Caupert. Longtemps cantonnée à une centaine d'habitants, la commune connaît une forte croissance démographique depuis la fin des années 1990 en raison de sa proximité avec l'aire d'attractivité de Montpellier.
 

Informations sur l'acquisition :

Dépôt de la commune en date du 24 mars 2022 (entrée n° 7412).
Historique de conservation :
L'ensemble des archives antérieures à 1922 est conservé en dépôt aux Archives départementales de l'Hérault à l'exception des documents cadastraux, conservés en commune. Les documents postérieurs à 1922 sont également conservés dans la commune.

Description :

Évolutions :
Fonds ouvert.
Mise en forme :
Selon le cadre de classement des archives communales de 1926.

Conditions d'accès :

Selon les lois et règlements en vigueur.

Conditions d'utilisation :

Se référer au règlement intérieur de la salle de lecture.

Description physique :

0,8 ml

Ressources complémentaires :

Séries d'archives concernant l'Ancien Régime (Avant 1789)
L'Ancien Régime n'ignore pas les documents statistiques et l'on peut consulter, dans la série C (Administration de la Province de Languedoc) les enquêtes qui présentent souvent un aspect descriptif. La série C réunit les archives des administrations provinciales (intendance, subdélégations, etc.) qui ont régulièrement donné ordre de dresser des tableaux économiques, sociaux et administratifs de la province de Languedoc.
La série G (archives du clergé séculier) peut apporter d'utiles renseignements sur la vie de la paroisse notamment par le biais des visites pastorales (les procès-verbaux de l'inspection d'une paroisse par l'évêque ou un archiprêtre renseignent sur l'état des lieux et les objets du culte, mais aussi sur le nombre d'habitants des communautés et la situation générale).
Il est aussi possible d'obtenir une estimation de la population d'un village ou d'une ville à partir des registres paroissiaux (collection du greffe conservée en sous-série 3 E). Ceux-ci permettent d'étudier de nombreux aspects de la vie : noms de famille, choix des prénoms, domiciles, professions, instruction, choix des parrains et marraines...
Enfin, la justice locale et seigneuriale peut être abordée par la série B qui conserve, entre autres documents, les archives des justices ordinaires (sous-série 10 BP).
 
Séries d'archives concernant la période révolutionnaire (1790-1800)
Une étude portant sur la période révolutionnaire implique la consultation de la série L notamment celles des municipalités de canton, des comités de surveillance et des sociétés populaires.
En sous-série 1 Q (Domaines nationaux), on pourra identifier les acquéreurs des biens nationaux et on trouvera des listes d'émigrés, de prêtres déportés, de condamnés et de détenus.
 
Séries d'archives concernant la période moderne (1800-1940)
Pour cette période, il est essentiel de dépouiller les dossiers issus des bureaux exerçant la tutelle préfectorale sur les communes, classés en série O (Administration et comptabilité communale, 1800-1940).
La sous-série 1 O rassemble la comptabilité communale, la sous-série 2 O les travaux de construction et d'entretien sur les équipements communaux (mairie, école, église et presbytère, halles, etc.) et les acquisitions/aliénations des biens communaux, le bornage ; ces dossiers sont pourvus de pièces techniques et de nombreux plans ; ils peuvent compléter les éventuelles lacunes des fonds communaux.
En 3 O on trouvera des renseignements sur les chemins vicinaux et la voirie urbaine.
En 4 O, on peut retrouver l'origine de certains biens donnés ou légués à la commune, à la paroisse, aux établissements hospitaliers et de bienfaisance, aux établissements culturels (musées).
Pour la délimitation géographique, l'érection, la fusion de communes, il faut se reporter à la sous-série 1 M (administration générale) que l'on complétera avec la sous-série 3 P (cadastre) pour l'évolution de la propriété foncière communale (notamment sa répartition, la nature des cultures, les moulins, les maisons).
Pour l'étude de la population, les sous-séries 3 E (Etat civil) et 6 M (Recensement de population) sont incontournables. La sous-série 6 M est essentielle pour le chercheur en histoire locale puisqu'elle regroupe les recensements de population, les statistiques démographiques, les mouvements de population, les archives relatives à l'émigration, l'immigration et aux naturalisations.
La sous-série 1 R (Recrutement de l'armée) contient des listes d'appel des classes et les registres matricules militaires.
L'histoire politique d'une commune peut être abordée par la sous-série 3 M : on trouvera notamment les dossiers des élections municipales.
La série S Travaux publics constitue également une source essentielle en ce qui concerne les ponts, la navigation intérieure, les travaux hydrauliques ou bien les carrières et mines.
Les archives relatives aux établissements scolaires sont quant à elle conservées en série T. On trouvera aussi dans cette série les inspections et les récolements des archives communales ainsi que les monuments historiques et les affaires culturelles.
Enfin, les séries V (Cultes) et X (Assistance et prévoyance sociale) regroupent les fonds des conseils de fabrique et des bureaux de bienfaisance.
 
Série W concernant l'époque contemporaine (depuis 1940)
Les fonds d'archives des administrations qui ont versé leurs documents postérieurs à 1940 peuvent éclairer l'histoire de la commune au regard de leurs domaines d'activités respectifs.
 
Iconographie
Les documents figurés comprennent tout aussi bien des cartes et plans, des gravures et dessins anciens, des reproductions photographiques, des collections de cartes postales.
 
Archives privées
Les archives personnelles, familiales et seigneuriales sont regroupées dans les séries J et E. Les archives d'érudits locaux qui permettent d'éclairer l'histoire de la commune, sont regroupées dans la série F.
 
Archives notariales
Les Archives départementales conservent également les archives des études notariales. Conservés en sous-série 2 E, ces documents fournissent de précieuses informations sur la vie des habitants. On retrouve également parfois dans ces fonds des archives communales telles que des compoix ou des délibérations consulaires.
 
Bibliothèque des archives
Les Archives départementales peuvent également conserver des bulletins paroissiaux et des bulletins municipaux de la commune.
 
Sous-série 30 J. Archives concernant les communes de l'Hérault : 30 J 118/1

Organisme responsable de l'accès intellectuel :

Archives départementales de l'Hérault

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRAD034_118EDT

Archives départementales de l'Hérault

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