Inventaire d'archives : Fonds de la Société française de secours aux blessés des armées de terre et de mer, sous-comité de Saintes

Contenu :

Présentation du contenu
Statuts, assemblées générales, administration générale, comptabilité, personnel, activités, prisonniers et blessés des conflits de la Première et de la Seconde Guerre mondiale, matériel.

Cote :

281 J 1-346

Publication :

Archives départementales de la Charente-Maritime
2014
La Rochelle

Informations sur le producteur :

Origine:
Société française de secours aux blessés des armées de terre et de mer, sous-comité de Saintes
Biographie ou histoire
La Société française de secours aux blessés des armées de terre et de mer (SSBM) est la première société de Croix-Rouge créée en France en 1864 par Henry Dunant.
L'Association des Dames françaises en 1879, puis l'Union des femmes de France en 1881 verront leurs actions communes se coordonner en 1907 au sein de d'un comité central de la Croix-Rouge française.
La Croix-Rouge française est une association de bénévoles, puis est devenue une entreprise «non profit» dans les secteurs humanitaire, sanitaire, social, médico-social et de la formation.
La Croix-Rouge est présente partout en France, y compris dans les DOM-TOM et a 5 «métiers» fondamentaux : urgence et secourisme, action sociale, formation, santé et action internationale.
La Croix-Rouge a été implantée à Saintes en 1912 sous le sigle de la SSBM (Société de secours aux blessés militaires) par monsieur et madame Martineau qui ont été les fondateurs du comité de Saintes.
Installée à l'origine dans les locaux d'un immeuble vétuste de la rue Saint-Michel, monsieur Martineau la transfère rue Mauny dans un vaste corps de bâtiments qu'il lèguera à la ville ultérieurement.
Dès 1913 est organisée une école d'infirmières Croix-Rouge préparant un diplôme simple.
Pendant la guerre 1914-1918, un hôpital entièrement Croix-Rouge a fonctionné dans les locaux du Couvent de la Providence, les infirmières formées ayant été immédiatement a cy collaborer ainsi qu'à l'hôpital également organisé à Recouvrance.
Dans un même temps les membres bénévoles assuraient à la gare de Saintes, des services d'accueil, de ravitaillement et de transport des blessés.
La paix revenue, les activités du comité saintais ont continué de s'exercer grâce au dévouement du corps médical, à la fois sur le plan de l'enseignement et sur le plan des consultations médicales et des soins dispensés gratuitement au dispensaire. Mais également grâce à la générosité de ses fondateurs, monsieur et madame Martineau.
La guerre de 1939-1945 va alors donner à la population saintaise l'occasion de manifester encore sa solidarité ;
Les familles chassées de leurs foyers par l'exode, les trains de blessés, pouvaient trouver auprès des diverses cantines de gare, le réconfort matériel et moral dont chacun avait besoin. On doit retenir le nom de monsieur Bertrand, cheminot à Saintes, homme au grand cœur qui dirigea la cantine de gare à Saintes.
Un décret de 1940 prononça la fusion de trois sociétés de Croix-Rouge existant en France en une seule qui reçut le nom de Croix-Rouge Française.
En 1944, Saintes subit deux bombardements les 24 juin et 14 août, et les équipes de la Croix-Rouge prirent leur place au sein de la Défense passive et durant la période des premiers secours.
Enfin après le bombardement de Royan, les mêmes équipes furent encore présentes du premier au dernier jour et pendant des semaines durant les opérations d'évacuation.
La paix une nouvelle fois revenue, la Croix-Rouge s'est orientée résolument vers le soulagement de toutes les misères nées des cataclysmes humains.
Cette orientation vers le social permet d'apporter un changement de dénomination des diplômes jusqu'alors préparés : depuis 1942, les élèves qui avaient obtenu leurs examens portaient le titre d'aides médico-sociales.
Mais l'école de Saintes est supprimée en 1948, l'organisation ne laissant subsister que les écoles pouvant préparer au diplôme d'état.
En 1949 est créée l'école auxiliaire de puériculture.
En 1965, le comité de Saintes est géré par un conseil de 15 membres qui délibèrent sous l'autorité d'un président.
Son rayon d'action s'étend sur les cantons de Saintes, Gémozac, Burie, Saint-Savinien, Pons, Saint-Porchaire, Saint-Hillaire-de-Villefranche .
A Saintes, le comité dispose d'un dispensaire où des infirmières dispensent des soins.
En outre le secourisme est largement enseigné par les médecins et les moniteurs de la Croix-Rouge. Bien évidemment toutes les interventions dans ce domaine sont gratuites.
Sur le plan financier, la Croix-Rouge vit uniquement des cotisations de ses membres, des dons qu'elle reçoit, et des produits des quêtes et des collectes organisées sur le territoire national.
Entre 1987 et 1990 est mise en place la Banque Alimentaire.
La Croix-Rouge française, ce sont 56 000 bénévoles et 18 000 salariés présents sur l'ensemble du territoire (article de 2013)
Le comité de Saintes est désormais situé place Emile Combes à Saintes et maintient ses nombreuses activités :
Actions :
Postes de secours
Distribution Alimentaire
Formation
Urgence et autres opérations
Vestiaire
Action auprès des réfugiés/migrants sur territ. fr
Actions auprès des personnes âgées
Action prisons justice
Accueil et orientation
Accueil de jour (espace solidarité)
Milieu carcéral
Formation au soutien psychologique
Soutien psychologique en situation d'exception
Vestiboutique
Aides financières
Apprentissage des savoirs de base
Milieu carcéral

Informations sur l'acquisition :

Informations sur les modalités d'entrée
Don, Croix rouge française, 22 mai 2014.

Conditions d'accès :

Statut juridique Archives privées
Communicabilité
L'ensemble du fonds est librement communicable.

Conditions d'utilisation :

Conditions d'utilisation
Reproduction libre.

Description physique :

Description physique: Document d'archives

Support
Support: Papier
Métrage linéaire
Métrage linéaire: 7,00

Localisation physique :

Localisation physique: Archives départementales de la Charente-Maritime, site de La Rochelle

Organisme responsable de l'accès intellectuel :

Archives départementales de la Charente-Maritime

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRAD017_281j

Où consulter le document :

Archives départementales de Charente-Maritime

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