Inventaire d'archives : 88 E dépôt - Rougegoutte
Contenu :
Les seuls documents antérieurs à 1789 sont les registres paroissiaux. Pour les documents postérieurs à cette date, les archives de Rougegoutte sont plutôt bien fournies car toutes les séries sont représentées.
Le premier dépôt était constitué des registres paroissiaux et d'état civil jusqu'à l'an XII, des délibérations du conseil municipal pour les ans II à 1883, de rapports des gardes champêtres et forestiers entre 1768 et 1832 et de divers dossiers relatifs aux affaires militaires, à la population, aux impôts et au cadastre, aux comptes et budgets et aux biens communaux.
Les dépôts suivants ont complété ces séries.
Le premier dépôt était constitué des registres paroissiaux et d'état civil jusqu'à l'an XII, des délibérations du conseil municipal pour les ans II à 1883, de rapports des gardes champêtres et forestiers entre 1768 et 1832 et de divers dossiers relatifs aux affaires militaires, à la population, aux impôts et au cadastre, aux comptes et budgets et aux biens communaux.
Les dépôts suivants ont complété ces séries.
Les documents constituant ce fonds reflètent l'activité de la commune de Rougegoutte, traditionnellement rurale, et la vie de ses habitants. Ils permettent d'en apprendre plus sur son histoire et son évolution.
Cote :
88 Ed DD 1 88 Ed 4 R 1
Publication :
Archives départementales du Territoire de Belfort - Production
2012, rétroconverti en 2021
Informations sur le producteur :
Mairie de la commune de Rougegoutte
Le village est mentionné pour la première fois en 1196, sous le nom Roiagotta. Le nom Rougegoutte est utilisé quant à lui à partir de 1655. Son origine vient du ruisseau coulant au pied du promontoire rocheux où fut bâtie l'église : le lit du cours d'eau (également nommé Rougegoutte) est composé de grès rouge, qui donne une teinte rougeâtre à l'eau lors de fortes pluies.
Rougegoutte est signalée dès les premiers temps de la seigneurie du Rosemont (1024-1070). Elle devient possession autrichienne en 1348 et est divisée en deux quartiers :
La partie située à droite de la rivière dépend de la haute justice et appartient aux archiducs d'Autriche (jusqu'en 1648) puis au comte de la Suze et enfin à la famille Mazarin.
La partie située rive gauche et s'étendant jusqu'à Grosmagny est une possession des familles de Chaux et Milandre. Au XVIe siècle, elle devient propriété des Reinach-Roppe.En 1648, Rougegoutte réintègre le territoire français suite au traité de Westphalie. En 1790, la commune est intégrée au canton de Giromagny et les deux quartiers sont unifiés.
D'un point de vue religieux, Rougegoutte est le chef-lieu d'une paroisse englobant les communes de Vescemont, Eloie, Grosmagny et Riervescemont.
L'église, consacrée à Saint Georges depuis le XVIe siècle, fut construite au XIIe siècle sur un promontoire rocheux : cette position stratégique lui permet de servir de refuge en cas d'invasion.
Autre « monument » remarquable et témoignant du passé de cette commune : le tilleul. Il fut planté aux alentours du XVIe siècle pour symboliser les pouvoirs judiciaires de la famille des Reinach-Roppe face à la Justice des mines et la Haute Justice. Mentionné dans les archives de la famille en 1665, il est toujours présent aujourd'hui.
Enfin, on peut noter que Rougegoutte et l'auberge La Carpe d'or sont mentionnées par Alphonse Daudet (qui y aurait séjourné) dans ses Contes du Lundi.
Rougegoutte est signalée dès les premiers temps de la seigneurie du Rosemont (1024-1070). Elle devient possession autrichienne en 1348 et est divisée en deux quartiers :
La partie située à droite de la rivière dépend de la haute justice et appartient aux archiducs d'Autriche (jusqu'en 1648) puis au comte de la Suze et enfin à la famille Mazarin.
La partie située rive gauche et s'étendant jusqu'à Grosmagny est une possession des familles de Chaux et Milandre. Au XVIe siècle, elle devient propriété des Reinach-Roppe.En 1648, Rougegoutte réintègre le territoire français suite au traité de Westphalie. En 1790, la commune est intégrée au canton de Giromagny et les deux quartiers sont unifiés.
D'un point de vue religieux, Rougegoutte est le chef-lieu d'une paroisse englobant les communes de Vescemont, Eloie, Grosmagny et Riervescemont.
L'église, consacrée à Saint Georges depuis le XVIe siècle, fut construite au XIIe siècle sur un promontoire rocheux : cette position stratégique lui permet de servir de refuge en cas d'invasion.
Autre « monument » remarquable et témoignant du passé de cette commune : le tilleul. Il fut planté aux alentours du XVIe siècle pour symboliser les pouvoirs judiciaires de la famille des Reinach-Roppe face à la Justice des mines et la Haute Justice. Mentionné dans les archives de la famille en 1665, il est toujours présent aujourd'hui.
Enfin, on peut noter que Rougegoutte et l'auberge La Carpe d'or sont mentionnées par Alphonse Daudet (qui y aurait séjourné) dans ses Contes du Lundi.
Informations sur l'acquisition :
Dépôts : 1979, 1990, 2012 et 2023
Un premier dépôt est effectué en 1973, complété en 1979 par deux registres paroissiaux antérieurs à la Révolution Française qui étaient conservés par le curé du village.
Les archives sont classées pour la première fois en 1986 par Mme Bernadette Haegelin. Un inventaire est rédigé à cette occasion et un deuxième dépôt est effectué en 1988.
Mme Haegelin intervient à nouveau en 1995. Il faut ensuite attendre la fin de l'année 2011 pour qu'un nouveau travail de classement, de tri et d'éliminations soit réalisé : ce travail, toujours en cours actuellement, s'accompagnera de la rédaction d'un nouvel inventaire.
Un troisième dépôt est réalisé en 2012, complétant l'état civil et les délibérations du conseil municipal. Sont également déposés trois registres de catholicité de la paroisse de Rougegoutte et les registres de délibérations et de comptabilité de la Fabrique.
Les archives sont classées pour la première fois en 1986 par Mme Bernadette Haegelin. Un inventaire est rédigé à cette occasion et un deuxième dépôt est effectué en 1988.
Mme Haegelin intervient à nouveau en 1995. Il faut ensuite attendre la fin de l'année 2011 pour qu'un nouveau travail de classement, de tri et d'éliminations soit réalisé : ce travail, toujours en cours actuellement, s'accompagnera de la rédaction d'un nouvel inventaire.
Un troisième dépôt est réalisé en 2012, complétant l'état civil et les délibérations du conseil municipal. Sont également déposés trois registres de catholicité de la paroisse de Rougegoutte et les registres de délibérations et de comptabilité de la Fabrique.
Le 30 janvier 2023, 2 ml supplémentaires ont été déposés par M. Guy Miclo, maire de la commune. Ces archives concernant essentiellement les mesures prises en temps de guerre.
Historique de conservation :
Les archives sont conservées à la mairie dans trois lieux différents : les dossiers courants au secrétariat, les dossiers intermédiaires dans un bureau et les archives anciennes au grenier. Si les dossiers courants et une partie des dossiers intermédiaires étaient classés par thèmes, le reste se trouvait seulement conservé dans des cartons, en vrac.
Dans les années 1990, une salle d'archives conforme aux prescriptions archivistiques (rayonnages métalliques&) a été aménagée au grenier.
Dans les années 1990, une salle d'archives conforme aux prescriptions archivistiques (rayonnages métalliques&) a été aménagée au grenier.
Description :
Critères de sélection :
Les doublons et les imprimés vierges ont été éliminés lors du classement.
Mise en forme :
Les archives versées ont été classées par Mme Nicole Siffert selon le cadre de classement réglementaire de 1926 relatif aux archives communales. Certaines modifications ont été apportées pour plus de précisions, comme la séparation en deux sous-séries différentes des archives relatives à la Garde nationale et celles concernant les sapeurs pompiers.
L'inventaire a été mis à jour en 2012, conséquence du dépôt effectué au cours de cette année. La cotation a été légèrement modifiée (ajout du préfixe 88 Ed devant chaque cote) pour faciliter les demandes des chercheurs.
L'inventaire a été mis à jour en 2012, conséquence du dépôt effectué au cours de cette année. La cotation a été légèrement modifiée (ajout du préfixe 88 Ed devant chaque cote) pour faciliter les demandes des chercheurs.
Conditions d'accès :
Les documents sont communicables et reproductibles selon les lois, décrets et règlements en vigueur pour les archives publiques et sous réserve de leur état de conservation.
Langues :
Les documents sont en français et en latin.
Description physique :
Importance matérielle :
4,25 ml
Ressources complémentaires :
Références bibliographiques :
Monographies
FIÉTIER, Roland, COLNEY, Michel. Les Paroisses du Territoire de Belfort des origines au début du XIXe siècle, dictionnaire de géographie et d'histoire religieuse. Paris : Les Belles Lettres, 1993.
Le Patrimoine des Communes du Territoire de Belfort. Charenton-le-Pont : FLOHIC éditions, 1999.
Périodiques
PAJOT, Ferdinand. « Recherches étymologiques sur noms de lieux habités du Territoire de Belfort ». Bulletin de la Société Belfortaine d'Émulation. 1904.
LIEBELIN, François. « Le Tilleul de Rougegoutte ». La Vôge. 1988.
LIEBELIN, François. « La construction de la tour de l'église de Rougegoutte ». La Vôge. 2003.
FIÉTIER, Roland, COLNEY, Michel. Les Paroisses du Territoire de Belfort des origines au début du XIXe siècle, dictionnaire de géographie et d'histoire religieuse. Paris : Les Belles Lettres, 1993.
Le Patrimoine des Communes du Territoire de Belfort. Charenton-le-Pont : FLOHIC éditions, 1999.
Périodiques
PAJOT, Ferdinand. « Recherches étymologiques sur noms de lieux habités du Territoire de Belfort ». Bulletin de la Société Belfortaine d'Émulation. 1904.
LIEBELIN, François. « Le Tilleul de Rougegoutte ». La Vôge. 1988.
LIEBELIN, François. « La construction de la tour de l'église de Rougegoutte ». La Vôge. 2003.
Organisme responsable de l'accès intellectuel :
Archives départementales du Territoire de Belfort - Production
Identifiant de l'inventaire d'archives :
FRAD090_00088Ed