Inventaire d'archives : Société de construction des Batignolles.

Contenu :

Le fonds renferme d'importants éléments sur le fonctionnemet même de l'entreprise. Outre les procès-verbaux des conseils d'administration et assemblées générales on notera par exemple les registres de déclaration de cessions et de transferts d’actions ou les registres de l’actionnariat des Batignolles de 1874 à 1928 et plus partielle jusqu’en 1944. La correspondance est plus incomplète et très tardive : celle de l’administration déléguée couvre treize années (1926-1939) et celle du secrétariat général qui ne touche que neuf années ne débute qu’en 1947 (1947-1956). La comptabilité générale est représentée par les bilans tardifs (1916-1941), mais les pièces à l’appui de ces bilans existant depuis 1879 (1879-1944). De plus, nous avons le journal (1846-1943) et le Grand Livre (1846-1944) depuis la fondation de l’entreprise.
Les dossiers techniques de chantiers constituent la partie la plus riche du fonds conservé. Pour les plus importants, des notices détaillées sur les origines des travaux, leur historique et l’intérêt des documents répertoriés sont disponibles dans le corps du présent instrument de recherche.
Les dossiers déposés ne constituent qu’une partie de papiers de la société, ce qui s'observe aisément en comparant les listes de travaux avec les dossiers effectivement conservés. Les premiers grands travaux que les Batignolles réalisèrent sont absents : construction du pont d’Asnières, siphon du pont de l’Alma ou encore la ligne de chemin de fer de Saumur à Poitiers. Seuls des dossiers fragmentaires sur la construction de la ligne de Bône à Guelma (89 AQ 1199 à 1203), celle de Saint-Louis à Dakar (89 AQ 1161-1162) ou sur le pont de Tunis (89 AQ 1430 à 1432) sont conservés. En fait les travaux anciens sont fort mal représentés. Le fonds est riche surtout pour les années 1920-1950.
Malgré leurs lacunes ces dossiers techniques ne couvrent pas moins de 250 mètres linéaires, classés de manière topographique par ordre alphabétique de continents, de pays et de noms de lieux. Lorsque des travaux portent sur l’ensemble d’un pays, ils ont été classés soit au nom commun qui désigne l’ouvrage exécuté, soit au nom même du pays avec une mention particulière de ces réalisations ferroviaires soit au nom « chemin de fer » soit au nom du pays.
Sans surprise, la France est le pays le plus représenté : elle concentre à elle seule 47% des dossiers concernant l’Europe qui elle-même forme 51% de l’ensemble des papiers techniques (89 AQ 1776 à 1828). Trois réalisations dominent l’ensemble : les fortifications de Bersillies, le barrage de Suresnes (89 AQ 2130 à 2176) et les travaux de reconstitution de pont après la deuxième guerre mondiale (89 AQ 1934/2 à 1937 ; 1954-1964 ; 2002 à 2015 ; 2109 à 2124). Les grands ponts construits au XIXe siècle ou les lignes de chemin de fer sont en revanche à peu près absents.
Le reste de l’Europe offre d’importantes réalisations. En tête viennent les constructions de lignes ferroviaires : chemins de fer de Yougoslavie (89 AQ 2514 à 2583), de Grèce (89 AQ 2217 à 2269) et de Suisse (89 AQ 2448 à 2496). Mais nous trouvons aussi un grand port avec celui de Gdynia en Pologne (89 AQ 2314 à 2372), de vastes travaux d’assainissement dans les plaines de Pantchévo en Yougoslavie (89 AQ 2585 à 2616) et la réalisation de deux ponts monumentaux en Russie, l’un sur la Néva (89 AQ 2406 à 2422), l’autre à Saint-Pétersbourg (89 AQ 2429 à 2445).
Listes des principaux travaux illustrés par le fonds (liste non exhaustive puisque basée sur les seules archives conservées) :
  • 1. Chemin de fer de Brazzaville à l’océan (Congo): 153 art.
  • 2. Port de Tamatave (Madagascar): 104 art.
  • 3. Port de Pointe-Noire (Congo): 84 art.
  • 4. Chemin de fer Yougoslaves: 69 art.
  • 5. Complexe industriel de Port-Gentil (Gabon): 59 art.
  • 6. Port de Gdynia (Pologne): 58 art.
  • 7. Travaux de fortification de Berillies (France): 52 art.
  • 8. Assainissement de Santiago du Chili (Chili): 51 art.
  • 9. Chemin de fer en Grèce: 50 art.
  • 10. Chemin de fer suisses: 48 art.
  • 11. Barrage de Suresnes (France): 46 art.
  • 12. Reconstitution de ponts en France: 43 art.
  • 13. Chemin de fer tunisiens: 34 art.
  • 14. Assainissement des terrains de Pantchévo (Yougoslavie): 32 art.
  • 15. Port de Guayaquil (Equateur): 30 art.
  • 16. Déplacement de la ligne de Chemin de fer dans la traversée de Nantes (France): 30 art.
  • 17. Port de Djibouti (côte française des Somalis): 26 art.
  • 18. Barrage d’Assouan (Egypte): 24 art.
  • 19. Barrage de Foum-el-Gherza (Algérie): 23 art.
  • 20. Pont sur la Néva (Russie): 18 art.
  • 21. Pont Trotssky à Saint-Pétersbourg (Russie): 16 art.
  • 22. Chemin de fer algériens: 16 art.
  • 23. Ateliers de Nantes (France): 15 art.
  • 24. Barrage de Pébernat (France): 15 art.
La Société des Batignolles sut aussi profiter des larges possibilités qu’offrait l’empire colonial, et particulièrement celui que possédait la France en Afrique. L’ensemble des dossiers concernant l’Afrique forme 34% des dossiers techniques. Cinq grandes réalisations représentent 60% des archives de ce continent. Au premier rang se trouve l’ensemble très riche touchant la construction de la ligne de chemin de fer de Brazzaville à l’Océan (89 AQ 848-1001). Viennent ensuite quatre importantes réalisations portuaires : Tamatave (Madagascar) (89 AQ 1309-1413), Pointe-Noire (Congo) (89 AQ 1008-1092), Port-Gentil (Gabon) (89 AQ 1093-1152), Djibouti (côte française des Somalis) (89 AQ 1163-1189), l’élévation de deux barrages à Assouan (Égypte) (89 AQ 1267-1291) et à Foum-el-Gherza (Algérie) (89 AQ 1222-1245) est encore à mettre à l’actif de cette entreprise. L’activité des Batignolles en Afrique s'observe non seulement à travers les réalisations de l'entreprise, mais aussi à ses nombreuses études et aux propositions qu’elle présenta, en particulier pour les constructions portuaires (avants-projets pour les ports d’Abidjan, de Dakar, de Mers el Kébir, d’Agradir ou de Bizertz).
Les archives concernant l’Amérique du Sud ne représentent que 9% des dossiers techniques. Le seul ensemble complet que nous possédions est celui des travaux d’assainissement de la ville de Santiago (89 AQ 1522-1572). Bien loin derrière viennent l’aménagement du port de Pernambouc (Récife) (89 AQ 1505-1510) et l’installation de ponts métalliques pour le chemin de fer de Rio do Sul (89 AQ 1494-1495). Si les réalisations semblent ici de moindre importance, nous voyons par contre la Société des Batignolles se charger de contrats d’étude : à Guyaquil, en Équateur, où elle envoya tout un personnel, installa un véritable chantier pour dresser le projet de construction de ce port dont elle n’exécuta point les travaux (89 AQ 1578-1608). Le reste des papiers américains est formé d’une multitude de notes, de documentation, de correspondance et de rapports de mission touchant des travaux auxquels elle s’est intéressée sans parvenir à s’en voir confier la réalisation. Enfin dans cet ensemble l’on trouve une documentation toute particulière : c’est celle émanée d’Adolphe Guérard, inspecteur général des Ponts et Chaussées, ancien ingénieur en chef du port de Marseille. Cet homme fut pendant la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle l’ingénieur-conseil de la Société des Batignolles. Nous lui voyons ce titre dans les travaux du port de Valparaiso. De plus, sa notoriété fit que les gouvernements ou des sociétés le chargèrent d’étudier des travaux portuaires : en Uruguay il fut chargé d’une mission par la compagnie des chemins de fer de Santa Fé (89 AQ 1626/2), à Panama, il représenta la France (89 AQ 1613/3 et 4), pour le port de Montevideo, il fut le conseiller technique du gouvernement (89 AQ 1614-1625). En raison de son lien avec la Société des Batignolles, il dut lui léguer l’ensemble très riche de ses papiers sur les réalisations portuaires auxquelles il apporta son aide ou sur lesquelles il rassembla une documentation souvent très fournie. Ses dossiers ne portent pas d’ailleurs que sur les ports américains, mais du monde entier. Au total les dossiers américains reflètent la position de cette société sur ce continent : elle a recherché et entrepris des pourparlers importants, mais n’a pu en réaliser qu’un assez petit nombre.
C’est en Asie que nous avons les archives les plus pauvres, ce qui reflète la difficulté que la Société des Batignolles eut pour s’implanter dans cette partie du monde. Les dossiers contiennent essentiellement de la documentation sur divers pays et les travaux qui y sont prévus. Ils renferment, en outre, toute une correspondance dans laquelle nous voyons les contacts qu’elle essaya de nouer en vue de participer à l’adjudication de grands travaux. À ces renseignements se joignent huit dossiers personnels d’Adolphe Guérard (89 AQ 1697-1689 ; 1699 à 1704 et 1705), dont nous avons parlé plus haut. Ce ne sont pas seulement les aléas de la chance qui peuvent expliquer le peu de documents qui nous sont parvenus. En effet, maintes fois nous voyons les Batignolles entreprendre des études préliminaires, présenter des propositions, mais se faire évincer ensuite par une autre société. On compte une dizaine de travaux fort divers qu’elle n’a pu remporter (voir par exemple 89 AQ 1647-1649, 1693, 1706-1707, 1718-1723, 1643 ou 1646). Les seules études importantes pour lesquelles nous ayons des renseignements quelque peu étoffés sont : l’établissement de devis estimatifs pour les barrages de Bakhra (89 AQ 1637-1642) et l’aménagement de la Damodar Valley (89 AQ 1650-1657), d’une part, l’étude pour l’installation d’un chemin de fer en iran et de l’autre (89 AQ 1679-1685). Les réalisations pour lesquelles nous avons conservé mieux que les bribes se résument à la fourniture et à la pose de tabliers métalliques de ponts pour les lignes de chemin de fer chinoises (89 AQ 1628-1629) et indochinoises (89 AQ 1666-1674). Au total nous sommes en présence d’une documentation très fragmentaire et qui offre difficilement la possibilité de se faire une idée complète de la façon dont fonctionnèrent les chantiers sur ce continent.
Les dossiers techniques renferment différentes typologies documentaires, dont voici le détail.
  • Une partie des documents ont été produits par la société elle-même. En tête viennent les études proprement techniques : c’est à dire les croquis, les plans, les avant-métrés, les notes de calcul qui aboutissent à la mise sur pied d’avant-projets et de projets qui sont présentés aux adjudications de travaux. Tous ces documents offrent un grand intérêt pour l’historien des techniques. Ces dossiers émanent soit du bureau technique et l’entreprise, soit des missions d’ingénieurs envoyés sur place, soit des chantiers eux-mêmes. C’est ainsi qu’il faut rechercher des documents non seulement dans les dossiers proprement techniques, mais aussi dans les rapports de mission et dans les annexes à la correspondance des chantiers. À ces études s’ajoutent bien souvent des études sur l’organisation et la gestion des futurs chantiers : études financières, de personnel, du déroulement des travaux, études de matériel aussi.
  • On trouve aussi des papiers plus dynamiques qui mettent en lumière l’activité déployée par cette entreprise : la correspondance et les notes échangées avec les autorités ou les sociétés qui commandent les travaux, avec le ou les associés, avec les fournisseurs ; les contrats, marchés et conventions signés avec ceux qui ont lancé des appels d’offre ou avec les petits entrepreneurs ou tâcherons qui sont chargés, à leur tour, de réaliser une petite partie des travaux sous son contrôle ; enfin, les archives émanées des chantiers eux-mêmes. On y trouve un ensemble de notes, de correspondance, de renseignements sur le personnel, la gestion comptable, l’avancement des travaux, illustré bien souvent par des articles de presse et des photographies.
  • Enfin, ces dossiers renferment aussi toute une documentation extérieure. Ce sont les dossiers officiels que la société se fait envoyer et qui portent sur des travaux auxquels parfois elle ne s’est intéressée que peu de temps. Certains sont d’un grand intérêt car ils relatent parfois des études antérieures fort anciennes. La Société des Batignolles a d’ailleurs elle-même compris tout l’intérêt documentaire de ces pièces officielles puisqu’elle a voulu les regrouper dans des séries à part telles les « affaires diverses » et « sans suite » (89 AQ 2655 à 2680). Le lecteur pourra aussi trouver ce genre de documents dans la rubrique que nous avons placé en tête de chaque pays et sous le terme de « généralités » ou « d’affaires générales ».
Ces dossiers techniques peuvent être complétés par la « comptabilité des chantiers » (89 AQ 2739 à 109) qui documente essentiellement quelques chantiers très importants pour lesquels nous possédons les dossiers techniques ou bien des chantiers récents dont elle forme l’unique source de renseignements aux Archives nationales du monde du travail. En dehors du grand livre, de bilans, de situations et d’inventaires, nous voyons un grand nombre de pièces de caisse, de pièces comptables et de compte rendus mensuel. Ces documents présentent un grand intérêt pour un historien : en effet, en l’absence des livres d’embauche et de paie et de renseignements sur le personnel, tous documents que nous avons très rarement, ils offrent matière à des études sur les salaires et le mode de vie des ouvriers d’un chantier de travaux publics. On trouve en effet les feuilles de salaires, des relevés de dépenses de nourriture, d’achats pharmaceutiques ou de frais de médecin.

Cote :

89 AQ 19 à 3484, 1995 31 M1 à M6

Publication :

Archives nationales du monde du travail

Informations sur le producteur :

             
Société de construction des Batignolles
Le 18 février 1846, grâce à l’appui d’un certain nombre de banquiers qui, avec James de Rothschild, qui apportait cent mille francs, avaient fondé la Compagnie des chemins de fer du Nord (voir le fonds 48 AQ également conservé aux ANMT), l’année précédente, un jeune ingénieur, Ernest Gouin, ancien élève de Polytechnique qui depuis 1840 travaillait aux ateliers des chemins de fer du Paris Saint-Germain, installait aux Batignolles une société en commandite par actions dénommée Ernest Gouin et Cie. Son objet initial était la construction de locomotives à vapeur. Il s’agissait, en effet, dans l’esprit des commanditaires de créer pour la compagnie du Nord des ateliers mécaniques comme en possédaient, à l’époque toutes les grandes compagnies ferroviaires.
Mais la crise financière de 1847 ralentit les commandes des grandes compagnies et fit comprendre à Ernest Gouin qu’il devait diversifier les activités de sa société. Il élargit alors son champ d’action en introduisant en France la construction de ponts métalliques dont le premier fut celui d’Asnières en 1852, en créant un service d’études et d’exécution.
En raison de ses succès en matière d’ouvrages métalliques la société se vit bientôt confier l’exécution des maçonneries, puis des fondations, enfin des accès. Dès 1862, elle s’attaqua à la construction de lignes de chemin de fer, tandis que six ans plus tard, elle inaugurait la réalisation de travaux d’assainissement en exécutant le siphon de pont de l’Alma.
À partir de 1870 elle est l’une des entreprises les plus actives en matière de chemin de fer : en 1871 elle construit la ligne de Saumur à Poitiers ; en 1872 un chemin de fer en Roumanie ; en 1874 la ligne de St-Louis à Dakar. Son développement rapide l’amena dès 1871 à se transformer en société anonyme sous le nom de Société de construction des Batignolles
À partir de la mort de son fondateur en 1885 et sous l’impulsion de son fils, Jules Gouin, puis de ses descendants, la société consacre sa force à l’extension dans le monde dans toutes sortes de travaux publics. Elle romp définitivement avec son objet initial en 1928 en fermant ses ateliers de construction mécanique de l’avenue de Clichy (voir 89 AQ 3211-3212), aux Batignolles, dont elle fait apport, une fois transférés à Nantes, à sa filiale, la Compagnie générale de construction de locomotives Batignolles-Châtillon (voir 89 AQ 3113-3114) qu’elle avait fondé en 1917
La Société de construction des Batignolles fusionne en 1969 avec la Société parisienne pour l’industrie électrique (SPIE) et prend le nom de Spie-Batignolles.
Pour une vue plus complète sur toutes les réalisations auxquelles l'entreprise a attaché son nom on se reportera aux brochures et plaquettes publicitaires présentes dans le fonds (voir 89 AQ 3116/2) ou à la liste détaillée présente en introduction de cet inventaire.

Informations sur l'acquisition :

Ce fonds est entré aux Archives nationales à Paris en 1958 (entrée n°1385), sous la cote 89 AQ. Il s'agissait d'un dépôt par la Société de construction des Batignolles de ses propres archives historiques. Les cotes 89 AQ 1-17 bis sont fictives puisqu'elles n'existent que sous forme de copies microfilmées (cote initiale 151 Mi).
Le fonds (qui a gardé sa cote 89 AQ) et les microfilms (renommés 1995 31 M) ont été transférés en 1995 au Centre des archives du monde du travail (CAMT).
Une nouvelle campagne de microfilmage a été réalisée par le CAMT en 2006 portant sur les documents 89 AQ 1203-1204, 1206, 1293 et 1427-1432 : les bobines issues de cette campagne ont été cotées 2006 34 M.

Description :

Mise en forme :
Les versements échelonnés et la masse considérable des documents n’ont pas permis de rédiger un instrument de recherche dans un ordre strictement logique.
Les inventaires d’archives, qui concernent essentiellement les dossiers techniques et qui devraient les précéder, figurent presque en tête du fonds. En effet ces petits opuscules reliés ont été cotés dès l’entrée du fonds aux Archives nationales avec les autres documents qui pouvaient être mis à la disposition du public sans délai, ne demandant pas de travail d’inventaire.
Il existe, de plus, un supplément qui comprend essentiellement la comptabilité locale de divers chantiers, qui aurait trouvé une meilleure place après la comptabilité générale ou dans chaque chantier. Enfin, quelques dossiers épars qui se trouvaient dans les dossiers de chantiers, mais concernaient la société dans son ensemble ont été regroupés dans des chapitres généraux sur le fonctionnement ou le personnel de l'entreprise.

Conditions d'accès :

archives privées déposées
Sur autorisation du déposant.
Archives privées.
Fonds communicable et/ou reproductible sur autorisation préalable du propriétaire-déposant
Publiable sur internet

Conditions d'utilisation :

La réutilisation des documents extraits du fonds est soumise à l’autorisation de l’ayant droit.

Description physique :

3477 articles, dont 6 microfilms
Importance matérielle :
383,5

Ressources complémentaires :

Dans les archives publiques, il sera bon de se reporter à la sous-série F14 des Archives nationales (Pierrefitte-sur-Seine), intitulée travaux publics, dans laquelle figurent notamment de nombreux renseignements sur la construction de lignes de chemin de fer de France et dans les anciennes colonies.
Parmi les fonds privés conservés aux Archives nationales du monde du travail (Roubaix) celui de la Compagnie du chemin de fer du Nord (48 AQ) et le très riche fonds Rothschild (132 AQ) permettent d’éclairer la naissance de cette société et son activité comme constructive de locomotives. Les archives de la Banque nationale de crédit (120 AQ) qui était actionnaire de la Société des Batignolles, sont à consulter pour certaines affaires, telle le chemin de fer de Paris à Nanterre (89 AQ 2029-2034/1) ou la société des torpilles de Saint-Tropez (89 AQ 3183-3199). Le fond 65 AQ, ensemble documentaire imprimé sur diverses sociétés, renferme enfin nombre de renseignements sur les filiales et participations de la Société des Batignolles et sur sa fusion avec SPIE.
Les originaux des procès-verbaux des assemblées générales (1847-1951) et du conseil d’administration (1873-1953) ont été conservés par la société Spie-Batignolles. Ils ne sont disponibles aux ANMT que sous forme d'une reproduction microfilmée (cote 1995 31 M).

Références bibliographiques :

OEuvre d’un siècle (1846-1946), la Société de construction des Batignolles, Paris, 1952, in-4°, 84 p.
Concernant les liens initiaux de la Société avec la Compagnie du chemin de fer du Nord voir GILLE (Bertrand), Histoire de la maison de Rothschild, Paris Droz, 1965, t. 1er, p. 398.

Organisme responsable de l'accès intellectuel :

Archives nationales du monde du travail

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRANMT_IR_89_AQ

Où consulter le document :

Archives nationales du monde du travail - ANMT

Liens