Sous la Seconde République (soit à partir du registre 2022/020/003), apparaissent les premiers bordereaux d'autorisation où sont apposées les signatures de conservateurs, la signature du ministre (pour cette dernière jusqu'à la fin du XIXe siècle, soit jusqu'au registre 2022/020/024) et la date à laquelle l'autorisation est accordée. Il existe également des autorisations pour la reliure des ouvrages acquis, ainsi qu'à partir de la fin des années 1850, des autorisations d'encollage ou d'achat de papier (à partir du registre 2022/020/007).

L'administrateur général, à partir de Jules-Edouard Taschereau (1858-1874), signe les bordereaux d'autorisation d'acquisitions.

Sous le Second Empire,les bordereaux sont reliés (d'après les armes de la Bibliothèque impériale présentes sur les registres 2022/020/001 à 2022/020/010).

Sous la Troisième République, certains bordereaux portent la mention "salle de lecture publique", indiquant donc que les ouvrages acquis sont destinés à cette salle (à partir du registre 2022/020/017, soit 1885-1886).

A la fin des années 1880, les bordereaux évoluent et contiennent des informations plus précises : nom du vendeur, détails sur les ouvrages achetés (notamment format et lieu de publication) (à partir du registre 2022/020/019, soit 1889-1890).

A partir de la fin de la Première Guerre mondiale, une mention apposée sur une partie des bordereaux indique la référence de l'arrêté ministériel accordant l'autorisation (à partir du registre 2022/020/033, soit 1917-1919).