Inventaire d'archives : Fonds Marceau Gitard (1906-1974), alias "Galland", "Godin" (1926-1956)

Contenu :

Le fonds Marceau Gitard, alias "Galland", "Godin", responsable départemental du mouvement de résistance "Combat" dans les Pyrénées-Orientales, puis chef régional du réseau Noyautage des administrations publiques en R 3, est constitué de quatre articles.
Le dossier individuel et personnel de Marceau Gitard (296 J 1), permet tout d'abord de reconstituer en partie la carrière militaire et professionnelle de ce dernier entre 1926 et 1946, grâce à des états signalétiques et des services, ainsi que des notices de renseignement, particulièrement détaillés. Sont également conservés des attestations, des citations militaires, des arrêtés de nomination et des rapports. Un mémoire de proposition pour une nomination au grade de chevalier de la Légion d'honneur (1945) est à signaler, car il fournit un compte rendu précis des responsabilités et actions de Marceau Gitard dans la clandestinité, entre 1940 et 1944.
Le second article du fonds (296 J 2) réunit les archives clandestines, conservées par Marceau Gitard, dans le cadre de ses responsabilités au sein du mouvement "Combat" dans les Pyrénées-Orientales, du directoire régional des Mouvements unis de la Résistance en R 3 et du NAP régional. Ce dossier - particulièrement rare et précieux, puisque les règles tacites de la clandestinité, pour des raisons de sécurité, enjoignaient de ne pas conserver de documents originaux - apporte des renseignements, pour certains inédits, sur ces trois structures. Le sous-dossier "Combat" rassemble ainsi plusieurs rapports clandestins témoignant des relations particulièrement difficiles qu'entretiennent "Combat" et "Libération" dans les Pyrénées-Orientales en 1942-1943, alors que la fusion des mouvements est engagée. Les rapports évoquent également "l'affaire Cals", du nom du pseudonyme de Louis Cauvet, responsable départemental de "Combat" dans l'Hérault et adjoint au chef régional du mouvement. Les principaux rapports à signaler sont celui de Marceau Gitard, chef départemental "Combat" des Pyrénées-Orientales, adressé au chef régional R 3, sur l'exclusive de Libération contre le chef départemental de Combat (16 janvier 1943), ainsi qu'une note sur la situation en R 3 rédigée par René Courtin (alias "Bérard"), chef régional de "Combat", adressée à Henri Frenay (alias "Tavernier"), "Bertrand" et Maurice Chevance (alias "Barrillos") posant un ultimatum à Henri Frenay si la situation n'est pas rapidement éclaircie dans l'Hérault (affaire Louis Cauvet, alias "Cals"), dans les Pyrénées-Orientales (affaire Gitard, alias "Galland") et au niveau régional dans le cadre de la fusion des mouvements "Combat" et "Libération" (25 janvier 1943). Le second sous-dossier réunit des documents concernant les MUR en R 3 en 1942-1943. Circulaires, notes et rapports clandestins illustrent la diversité des questions traitées par les MUR (dont la nécessaire reconstruction politique du pays après la Libération) et la manière dont l'information est diffusée du niveau national au niveau local. Le financement clandestin des MUR en R 3 peut aussi être étudié de juillet 1943 à février 1944, car Marceau Gitard a conservé des comptes et notes de frais, établis pour certains par Gilbert de Chambrun. Le dernier sous-dossier, enfin, concerne le réseau NAP, dont Marceau Gitard, alias "Godin", assure la direction régionale effective en R 3. Ce dernier ensemble de documents clandestins est exceptionnel dans la mesure où il permet l'étude précise du rôle du réseau dans l'espionnage des administrations de Vichy, ainsi que dans la préparation du remplacement à la Libération des fonctionnaires d'Etat compromis (préfets, sous-préfets, magistrats, policiers...). Sont ainsi conservés non seulement des instructions du comité directeur des MUR à toutes les régions sur la préparation des cadres administratifs de la future France libérée (6 août 1943), mais aussi une instruction sur la désignation des futurs maires des grandes villes [août 1943], ainsi que des listes nominatives codées pour le futur remplacement des fonctionnaires d'Etat et des maires de grandes villes de l'Hérault, du Gard et de l'Aveyron [automne 1943], et des rapports sur l'attitude politique des fonctionnaires préfectoraux de l'Aude, des Pyrénées-Orientales et de la Lozère (novembre 1943). Enfin, Marceau Gitard a également conservé des rapports du NAP Magistrature sur l'attitude politique du personnel judiciaire de la Cour d'appel de Montpellier, comprenant également une étude intitulée Le sabordage d'une cour de justice 1934-1941 : contribution à l'étude de la réforme judiciaire [1944]. Le NAP a aussi joué un rôle éminent dans la préparation de la Libération et de l'insurrection libératrice : un modèle de plan d'insurrection régional diffusé à titre d'information aux chefs régionaux NAP, en date du 31 août 1943, a probablement servi de modèle à Marceau Gitard pour la R 3.
Le troisième article (296 J 3), évoquant la Libération de Montpellier et le défilé de la victoire, est constitué d'une brochure richement illustrée, en tirage limité (exemplaire n° 134/1000), intitulée Montpellier 2 septembre 1944 - Au général de Lattre de Tassigny. De par la précocité de sa parution (automne 1944), elle restitue, avec justesse et "à chaud", la ferveur des journées d'août 1944.
Enfin, le dernier article du fonds (296 J 4) est exclusivement constitué de rapports individuels et d'attestations rédigés par Marceau Gitard, essentiellement entre 1945 et 1947, en faveur des anciens agents du NAP en R 3. Les dossiers individuels ont été constitués par l'ancien responsable régional du réseau dans le cadre des propositions de décoration (Médaille de la Résistance et Légion d'honneur) qu'il pouvait formuler afin de distinguer ses anciens collaborateurs ainsi que dans l'optique d'une reconnaissance des services militaires au sein de la France combattante. L'intérêt de la cinquantaine de dossiers conservés réside dans la description précise du parcours et des responsabilités de chaque agent, de son entrée en Résistance (souvent par le biais des mouvements "Liberté" et "Combat") à son service dans le réseau NAP. L'ensemble des dossiers a été identifié avec la mention additionnelle d'appartenance de l'agent à la branche spécifique du NAP qui le concernait (NAP PTT, NAP préfecture, NAP université...) et du département où il travaillait. Les principaux responsables départementaux NAP de R 3 disposent ainsi d'un dossier particulier.
Le fonds Marceau Gitard, alias "Galland", "Godin", constitue donc, malgré son faible métrage, un fonds particulièrement intéressant pour l'histoire de la Résistance en Languedoc-Roussillon, permettant le renouvellement des sources sur les mouvements et réseaux de la région. Il documente de façon précise, grâce à des archives clandestines qui n'auraient pas dû nous parvenir, la préparation de la Libération et du remplacement des fonctionnaires et édiles vichystes compromis. Il permet également de dresser le portrait d'un cinquantaine de membres du réseau NAP en R 3, grâce aux dossiers individuels constitués par Marceau Gitard après la guerre, fournissant de la sorte à l'historien un matériau jusqu'alors inédit.

Cote :

296 J 1-4

Publication :

Archives départementales de l'Hérault
2020
Montpellier

Informations sur le producteur :

Gitard, Marceau André (1906-1974)
Marceau André Gitard, alias "Galland", "Godin", naît le 2 février 1906 à Bompas (Pyrénées-Orientales), fils de Pascal Gitard, instituteur, et d'Antoinette Camredon, institutrice. Elevé dans un milieu familial attaché à la laïcité et politiquement situé à gauche, Marceau Gitard effectue des études secondaires jusqu'au baccalauréat au lycée de Perpignan. Poursuivant ses études supérieures, il obtient la capacité en droit et se présente au concours de commissaire de police, qu'il réussit. Marceau Gitard choisit alors comme première affectation un poste en Algérie. Appelé sous les drapeaux, il effectue son service militaire de mai 1926 à mai 1927 dans la marine.
Fonctionnaire de police, Marceau Gitard est commissaire en Algérie de 1930 à 1940. Initié dès 1928 au Grand Orient de France, il est membre de la loge "Les Amis réunis" de Sidi-bel-Abbès, puis d'une loge d'Oran quand il y reçoit sa mutation. S'il n'adhère à aucun parti politique, il se situe idéologiquement dans la mouvance de la SFIO.
Le 11 décembre 1930, Marceau Gitard épouse à Oran Pierrette Marcelle Boucabeille, née aux Trembles (département d'Oran) le 29 août 1912, d'une famille originaire de l'Aude. Le couple donne naissance à deux fils : Roland (né en1931) et Alain (né en 1936).
Mobilisé au cours de l'hiver 1939-1940, Marceau Gitard est placé en affectation spéciale dans la police en avril 1940. De nouveau en poste au commissariat du 3e arrondissement d'Oran, Marceau Gitard transmet en juin 1940 aux Anglais les plans du port de Mers-el-Kébir. La "Notice de renseignements", concernant Marceau Gitard établie à Montpellier par la préfecture de l'Hérault après la Libération, mentionne son engagement précoce dans la résistance "gaulliste" ; Marceau Gitard fonde une "officine de renseignements gaulliste" à Oran dès juillet 1940 et, selon une "Notice de renseignements" rédigée par ses soins après la Libération, il participe à l'organisation du mouvement "Combat" à Oran.
Le 12 septembre 1940, Marceau Gitard est relevé de ses fonctions, en application du décret du 17 juillet 1940, puis mis à la retraite d'office le 15 décembre 1940 par arrêté du gouverneur général d'Algérie. Alors qu'il est désormais surveillé, il est averti par ses collègues d'une arrestation imminente. Avec sa famille, il prend le bateau pour rejoindre Port-Vendres (Pyrénées-Orientales) et se réfugie chez sa mère, Antoinette Gitard. Il s'installe ensuite à Amélie-les-Bains (Pyrénées-Orientales), où il vend des douelles de tonneaux grâce à un cousin éloigné qui lui a procuré ce travail.
En décembre 1940, contacté par Pierre-Henri Teitgen, professeur de droit à Montpellier, Marceau Gitard accepte de fonder le mouvement "Liberté" à Perpignan. En décembre 1941, il est chargé par Henri Frenay de constituer le mouvement "Combat" dans les Pyrénées-Orientales. Chef départemental de "Combat" jusqu'en janvier 1943, sous le pseudonyme de "Galland", il rassemble, aidé par Mathieu Py qui devient l'un de ses proches, les éléments de "Liberté" et ceux, épars, du "Mouvement de libération nationale" d'Henri Frenay. Il désigne les responsables d'arrondissement de "Combat" (deux militants socialistes), Jean Font à Prades (février 1942) et Pierre Mau à Céret, ainsi que le commandant Ricart, à Perpignan. Durant toute l'année 1942, Marceau Gitard travaille au développement de "Combat" dans le département où il multiplie les contacts. Il met en place les structures du NAP (Noyautage des administrations publiques), organise l'AS (Armée secrète) et développe les contacts avec les autres mouvements de résistance du département ("Libération", "Franc-Tireur" et le "Front national"). Cependant les rapports de Marceau Gitard avec Camille Fourquet, issu de "Libération" et nommé chef départemental des mouvements unis de la Résistance (MUR) des Pyrénées-Orientales, sont vite empreints d'une méfiance mutuelle et révèlent les vives tensions internes au sein des MUR.
En janvier 1943, Marceau Gitard quitte les Pyrénées-Orientales après avoir désigné le commandant Fernand Viaud, chef du 427e GTE (groupe de travailleurs étrangers), comme son successeur à la tête de "Combat". Un moment caché dans l'Aubrac (départements de la Lozère et de l'Aveyron), puis à Naucelle (Aveyron), il finit par gagner clandestinement Montpellier. En mai 1943, Marceau Gitard, qui a quitté les Pyrénées-Orientales depuis quelques mois, revient à Perpignan, accompagné de "Pagès" et Missa, pour s'entretenir avec Camille Fourquet. Les rapports de "Vinet" (le commandant Viaud, chef départemental de "Combat") et de Charrier (alias "Vivien" et "Pagès"), chef des MUR de la R 3, confirment en effet ces tensions entre "Combat" et "Libération" dans les Pyrénées-Orientales, les cadres locaux de "Libération" reprochant notamment aux responsables de "Combat" de ne pas leur accorder la place qu'ils souhaitaient occuper dans la nouvelle organisation des MUR (organisation ayant été supervisée par Marceau Gitard en juin 1943).
À Montpellier, Marceau Gitard, sous le pseudonyme de "Godin", devient en avril 1943 le chef adjoint du NAP pour la région R 3, collaborant ainsi directement avec Gilbert de Chambrun et assumant de façon effective la direction du service clandestin. Sur ordre, il adhère à la Légion des Combattants, puis au SOL (Service d'ordre légionnaire) et à la Milice. Cette infiltration réussit pleinement car il parvient à renseigner "Combat", puis les MUR, sur les projets ourdis contre eux. Mais, le 12 octobre 1943, l'Abwehr (service de renseignement militaire allemand) réussit à se procurer une copie du plan d'insurrection clandestin en R 3 que Marceau Gitard avait élaboré car, comme tous les responsables régionaux des MUR, il pensait qu'un débarquement aurait lieu sur les côtes du Languedoc et du Roussillon. Comme responsable régional du NAP, Marceau Gitard intègre également le directoire des MUR en R 3.
Le 19 août 1944, peu avant la Libération de l'Hérault, Marceau Gitard se rend à Béziers avec Jacques Bounin, désigné pour exercer les fonctions de commissaire de la République en R 3, afin d'installer les nouvelles autorités. Il participe ensuite à la Libération de Montpellier (21 août 1944) et, à la préfecture, est chargé de la passation des pouvoirs. Il est également chargé par Jacques Bounin de l'arrestation le 22 août 1944 et de l'organisation de la détention du préfet de l'Hérault, du préfet de région et de l'intendant régional de police vichyste.
À la Libération, le 22 août 1944, Marceau Gitard est nommé Secrétaire général à la police pour l'ensemble de la R 3 (Languedoc et Roussillon). La nomination, avec le grade de préfet de 3e classe, est effective le 7 septembre. Il exerce ainsi des fonctions qui font de lui le successeur de l'intendant de police de Vichy. Il participe, avec d'autres chefs de la Résistance régionale et les nouveaux préfet et commissaire de la République, à la mise en place, le 27 août 1944, de la cour martiale de Montpellier, dont il est chargé du fonctionnement. Il accélère la procédure qui permet la comparution et la condamnation à mort du préfet Jean Rebouleau, d'Henri Cordier, un tortionnaire de la Milice, et de la condamnation à vingt ans de travaux forcés de l'intendant régional de police Charles Hornus. En décembre 1944, le commissaire de la République Jacques Bounin lui confie la délicate mission d'enquêter sur des exécutions sommaires à Béziers en décembre 1944 (enquête pour laquelle il obtient les félicitations du ministre de l'Intérieur en février 1945).
Mais durant l'automne 1944, Marceau Gitard est considéré comme un proche de Gilbert de Chambrun et comme un sympathisant du Parti communiste (PCF).  Gilbert de Chambrun quitte Montpellier en janvier 1945 pour le front d'Alsace à la tête des FFI languedociens intégrés par amalgame dans l'armée régulière. Marceau Gitard perd alors son précieux appui, dans une période désormais marquée par la reconstruction de l'État sous la direction du Gouvernement provisoire de la République française et de son président, Charles de Gaulle.
Jacques Bounin, dans ses mémoires (Beaucoup d'imprudences, page 200), écrit que "La population [languedocienne] est émue. [...] Une enquête est prescrite, mais ce n'est qu'après le 7 janvier que je peux en tirer des certitudes. [...] Je demande la mutation immédiate du secrétaire général de la Police Gitard, car une trop longue intimité avec le maquis régional pendant la période de clandestinité lui rend difficile d'assumer ses fonctions avec objectivité et indépendance, malgré sa grande valeur".
Marceau Gitard conserve son poste de secrétaire général à la police jusqu'en février 1945. Le 26 février, le ministre de l'Intérieur annonce que Marceau Gitard est mis en congé pour un mois à compter du 1er mars 1945 et qu'il recevra une nouvelle affectation par la suite. Il est remplacé par Albert Koenig, résistant, commissaire de police à Montpellier avant son départ à Londres en avril 1943.
En juillet 1945, Marceau Gitard est mis à la disposition du ministère de la Guerre afin d'intégrer l'administration militaire en Allemagne. Un décret du 22 décembre de la même année précise qu'il est mis fin à sa délégation dans les fonctions de secrétaire général pour la police à cette date-là. En poste durant un an à Friburg-en-Brisgau (Bade-Wurtemberg), Marceau Gitard réintègre par la suite la police nationale, son administration d'origine, dans son grade de 1940. Cette réintégration équivaut à une rétrogradation au regard des hautes fonctions qu'il occupa entre août 1944 et février 1945. Nommé en Algérie, Marceau Gitard achève sa carrière comme commissaire divisionnaire. Pendant la guerre d'Algérie, ses fonctions l'amènent à participer activement à la lutte contre le FLN. En 1960, à la retraite, Marceau Gitard s'installe avec son épouse d'abord à Grolegeac (Dordogne), puis à Carcès (Var), où il décède le 5 juillet 1974.
Source : notice sur Marceau Gitard, rédigée par André Balent, dans Le Maitron (voir bibliographie).

Informations sur l'acquisition :

Don Catherine Gitard-Frot (entrée n° 7050, 17 juillet 2020).

Conditions d'accès :

Communicable selon les lois et décrets en vigueur pour les archives publiques.

Conditions d'utilisation :

Se référer au règlement intérieur de la salle de lecture.

Description physique :

Importance matérielle :
0,10

Ressources complémentaires :

Archives départementales de l'Hérault
Fonds du cabinet du Préfet
1000 W 68 Dossier individuel de Marceau Gitard, secrétaire général de la police du Languedoc-Roussillon (1944-1945)
Service historique de la Défense
GR 16 P 259019 Dossier d'homologation des services dans la Résistance de Marceau Gitard.
 

Références bibliographiques :

Notice individuelle sur Marceau Gitard, dans Le dictionnaire biographique du mouvement ouvrier, mouvement social, Le Maitron, consultable en ligne : https://maitron.fr/spip.php?article75553, notice GITARD Marceau, André. Pseudonymes dans la Résistance : « Gérard », « Godin » par André Balent, version mise en ligne le 29 décembre 2009, dernière modification le 25 avril 2017.
BAILLY (Jacques-Augustin), La Libération confisquée : Languedoc 1944-1945, Paris, Albin Michel, 1993, 481 p.
BOUNIN (Jacques), Beaucoup d'imprudences, Stock, Paris, 1974, 254 p. [consultable en ligne sur Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k33630301]
BOULADOU (Gérard), L'Hérault dans la Résistance (1940-1944), Nîmes, Lacour, 1992, 204 p.
CHAMBRUN (Gilbert PINETON de), Journal d'un militaire d'occasion, Montpellier, Presses du Languedoc, 2000, 219 p.
DEDIEU (Olivier), "L'affaire Cals : un épisode méconnu de la Résistance languedocienne", in Etudes héraultaises, n° 40, Montpellier, 2010, pp. 155-162.
GROUPE LIBERTÉ (coll.), Une première Résistance : Liberté, le groupe de Montpellier, Paris, Amicale des anciens de Liberté, Paris, 1991, 66 p.
MARCOT (François), dir., Dictionnaire historique de la Résistance, Paris, Robert Laffont, Bouquins, 2006, 1184 p.
SAGNES (Jean), L'Hérault dans la guerre (1939-1945), Lyon, Horvah, 1986, 176 p.
SUBERVILLE (Gérald), L'autre Résistance, AIOU, Saint-Étienne, 1998, 179 p.

Organisme responsable de l'accès intellectuel :

Archives départementales de l'Hérault

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRAD034_M_000588

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