Inventaire d'archives : Justices de paix

Contenu :

Les fonds des justices de paix des Vosges permettent une étude judiciaire (l'organisation, le personnel, les types de contentieux) bien sûr, mais aussi sociologique (actes civils en particulier), économique (actes de société, déclarations d'apprentissage, warrants agricoles, etc.) et administrative (serments, notoriétés entre autres). C'est le quotidien des citoyens et des personnes morales qui est abordé dans les menus contentieux et les obligations à caractère administratif. Il convient de souligner que toutes les justices de paix n'ont pas observé le même plan de classement. Pour faciliter la recherche, il a été décidé de retirer systématiquement de la collection des actes publics (certains greffes les avaient déjà distingués) :
  • les installations de juges et suppléants ;
  • les serments (gardes-champêtres, débitants de tabac, commis des postes et télégraphes, débitants de poudre, facteurs intérimaires, etc.) ;
  • les notoriétés (en particulier d'absence par des dépositions de témoins). Ces actes suppléent à un acte d'état civil ou le rectifient ;
  • les actes de société (création, modification, dissolution via les statuts) ;
On trouvera par ailleurs essentiellement les actes suivants :
  • les audiences civiles et les jugements civils (les paiements de loyers, les saisies-arrêts sur salaires, etc.) ;
  • les jugements de police (majoritairement des affaires champêtres : vaine pâture en particulier) ;
  • les actes civils (nominations de tuteurs, des conseils de famille, des consentements parentaux à mariage, des émancipations, des appositions (ou levées) de scellés (scellés d'office ou après décès), des comptes de tutelle, des abornements de terrains, des déclarations d'incendie, des rapports ou procès-verbaux d'expertise (par exemple pour des dommages militaires), des attestations de droits de propriété (en particulier pour les territoires occupés par l'ennemi), des certificats de propriété, diverses enquêtes, etc.)
  • les contrats d'apprentissage (par les employeurs), les accidents du travail (dépôt de pièces et ordonnance de clôture d'enquête), les règlements d'usine ;
  • les procès-verbaux de gendarmerie (essentiellement les accidents d'automobile) ;
  • les warrants agricoles (sous forme de bordereaux d'inscription de privilège) pour permettre aux agriculteurs l'emprunt sur les produits de l'exploitation.

Cote :

L - 4 U

Publication :

Vosges. Archives départementales
2003
4 avenue Pierre-Blanck
88000 Épinal

Informations sur le producteur :

Les justices de paix s'inscrivent dans l'ordre des institutions judiciaires ordinaires aux côtés des tribunaux de première instance, des cours d'assises, des cours d'appel, de la cour de cassation et du ministère de la Justice.
Création
La Révolution a bouleversé l'organisation institutionnelle de la France d'Ancien Régime, et en particulier sa carte judiciaire. Au terme de la proclamation royale du 20 août 1790 (§ 2), le canton est la circonscription naturelle des assemblées primaires ; sa superficie ne peut être inférieure à 4 lieues carrées ni supérieure à six. Le canton est aussi le ressort juridictionnel du juge de paix. Quelques jours plus tard, le 24 août 1790, une loi sur l'organisation judiciaire est promulguée. Le titre III est consacré aux juges de paix.
L'appellation de justice de paix est emprunté au vocabulaire anglais. À une justice répressive, celle des juges professionnels, se substitue une justice pacificatrice, exercée par des arbitres.
Personnel
La justice de paix est l'échelon le plus proche du citoyen. Le tribunal de paix est à l'origine composé du juge de paix et de deux assesseurs participant aux décisions, élus pour deux ans (loi du 24 août 1790, titre III) , puis trois avec la Constitution de l'an VIII. Les juges de paix sont tenus de prêter serment devant le conseil général de la commune du lieu de leur domicile. Depuis l'an IX, les assesseurs sont remplacés par des suppléants chargés seulement de remplacer le juge. En l'an X, l'élection de deux candidats par canton est tempérée par le fait que l'Empereur choisit l'un des élus qui reste en place pour dix ans. Le juge de paix, désormais juge unique, est nommé par le gouvernement (charte de 1814) et révocable. Au XIXe siècle, aucune capacité particulière n'est requise ; la licence en droit devient obligatoire par la loi du 12 juillet 1905 et un examen professionnel s'impose à tous les non-diplômés à partir de 1918.
En 1790, les greffiers sont nommés au scrutin et à la majorité absolue des voix par les juges ; ils sont nommés à vie.
Juridiction contentieuse
Le juge de paix connaît des actions personnelles et mobilières dans les limites d'un taux maximum fixé par la loi . Ces montants peuvent être exceptionnellement dépassés pour :
  • les contestations entre hôteliers et clients, voyageurs et transporteurs,
  • les conflits entre propriétaires et locataires (non-jouissance, réparations locatives, dégradations ; actions en paiement pour les petites locations avec résiliation éventuelle de baux),
  • les conflits entre patrons et salariés ou domestiques (sauf pour les affaires relevant d'un conseil de prud'hommes existant dans le ressort de la justice de paix) et les contrats d'apprentissage (1851),
  • les actions possessoires (maintenir ou réintégrer quelqu'un dans sa possession, sans juger sur la propriété : à l'occasion d'un élagage ou abattage de haie, d'un droit de passage...) et actions en bornage depuis 1838,
  • les problèmes de limites et séparations, de plantations d'arbres (élagages, distances de plantation), d'entretien des fossés et canaux,
  • les dommages faits aux champs, fruits et récoltes,
  • les actions civiles pour injures et diffamations (verbales depuis 1790, écrites sauf en matière de presse depuis 1838),
  • les rixes et voies de fait en l'absence de blessures (il prononce sur les réparations : fixation des dommages-intérêts),
  • les demandes de pension militaire.
À ces compétences s'ajoutent :
  • en 1854, les servitudes de drainage (travaux, entretien, indemnité),
  • en 1877, les réquisitions militaires (différends entre l'État et les particuliers),
  • en 1884, action civile intentée pour dommages ou pertes,
  • en 1895, saisie-arrêt des petits salaires et traitements,
  • en 1898 (loi du 9 avril 1898), accidents du travail : demande en paiement des frais médicaux et funéraires, du montant des indemnités en cas d'incapacité temporaire,
  • en 1901, les dommages causés aux récoltes par le gibier.
Attributions en matière pénale
Officier de police judiciaire, le juge de paix est l'auxiliaire du parquet : il reçoit plaintes et dénonciations, rédige des procès-verbaux en matière de flagrant délit et de morts suspectes, réalise des enquêtes officieuses dont le nombre s'accroît avec la montée en puissance du ministère public. Le juge d'instruction lui délègue certains actes d'information par commission rogatoire. Les informations criminelles constituent une part importante des activités des juges de paix.
En tant que juge unique du tribunal de police, le juge cantonal connaît de toutes les contraventions passibles de peines d'amende ne dépassant 15 francs (200 depuis la loi du 13 novembre 1941) ou 5 jours d'emprisonnement. Toutefois en dehors du chef-lieu de canton, sa compétence en la matière est partagée avec les maires des autres communes dans lesquelles les affaires peuvent être portées indifféremment devant le juge de paix ou le maire. Les attributions judiciaires des maires cessent avec la loi du 27 janvier 1873 qui regarde l'organisation des tribunaux de police, sauf pour ce qui est du ministère public qui est représenté, en simple police, par le commissaire de police, le maire ou l'adjoint.
Au XXe siècle la compétence pénale du juge de paix s'accroît. Lors de la réforme de 1926, pour soulager les tribunaux correctionnels devenus départementaux, il connaît de certains délits correctionnels n'emportant qu'une peine d'amende, notamment en matière de chasse et de pêche. Le rétablissement des tribunaux d'arrondissement en 1929 met fin à cette compétence. Le décret-loi du 28 décembre 1926 lui donne connaissance des contraventions à la suite du déclassement de certains délits et porte à 10 jours d'emprisonnement et 1 200 francs d'amende le maximum des peines que peuvent prononcer les juges de paix. Parallèlement pour diminuer les charges de ces tribunaux de simple police, des procédures simplifiées de recouvrement des amendes sont mises en place, évitant la venue des affaires devant le juge : perception directe de l'agent verbalisateur inaugurée par le décret-loi du 28 décembre 1926, puis amendes de composition fixées par le juge (ordonnance n° 45-2595 du 2 novembre 1945) et dont le versement avant toute citation met fin à la procédure. En matière de contravention des mineurs, son rôle se borne depuis 1912 à la réprimande (pour les moins de 13 ans) et il en est de même pour le respect de l'obligation scolaire (loi du 11 août 1938).
Juridiction gracieuse
Le juge de paix convoque et préside les conseils de famille qui délibèrent sur les intérêts des mineurs, interdits et absents, et reçoit les actes d'émancipation. Il rédige des actes de notoriété destinés à remplacer les actes d'état civil perdus ou à constater un événement. Il fournit également des certificats de propriété, en cas de décès, pour les caisses d'épargne, les rentes sur l'État et pensions. Afin d'empêcher le détournement de biens, il appose les scellés après décès (en cas de mort violente ou lorsque les héritiers sont absents ou mineurs), après séparation des époux, en cas de faillite, après dissolution de société (à la requête d'associés ou créanciers), dans les cas d'interdiction, de déshérence ou de décès d'un dépositaire public (notaire, mais aussi militaire, évêque, curé) ou d'un officier supérieur.
L'élargissement de la compétence en matière gracieuse s'opère surtout à partir de la fin du XIXe siècle avec la réception des déclarations de nationalité (depuis 1889 ; délivrance de certificats de nationalité après 1945), la conciliation des parties en matière de grèves (il réunit et préside le comité de conciliation et le conseil d'arbitrage créés par la loi du 27 décembre 1892, en particulier l'article 5) et le rôle joué en matière d'accidents du travail depuis la loi du 9 avril 1898 : il reçoit la déclaration d'accident, convoque les parties (patron, victimes, témoins) et procède à une enquête ensuite transmise au tribunal d'arrondissement.
La conciliation est au coeur des attributions du juge de paix.
Le développement des attributions administratives
Elles sont peu nombreuses au début du XIXe siècle : légalisation de signatures, réception de serments de fonctionnaires (gardes champêtres, particuliers, etc.), déclarations d'incendies consacrées par la pratique des assurances, affirmations de procès-verbaux, réalisations d'enquêtes de commodo et incommodo ordonnées par le Préfet.
Mais les activités administratives sont sans cesse augmentées après le milieu du XIXe siècle. Le greffe de la justice de paix a en dépôt, concurremment avec les tribunaux de commerce, les actes de société de 1867 à 1935. Le juge de paix préside la commission composée des maires chargée d'établir la liste cantonale des jurés (loi sur le jury du 21 novembre 1872, art. 10). Il inscrit sur un registre les stages des élèves en pharmacie (loi du 15 février 1860, en particulier l'article 2). Depuis 1874, il vérifie les registres de déclaration de mise en nourrice et à partir de 1898 délivre les warrants agricoles (emprunts ayant pour gage les produits agricoles). De 1923 à 1934, il fixe les périodes de distillation des bouilleurs de cru ; à partir de 1933 il vérifie les déclarations de perte en matière de calamités agricoles, etc.
Il préside en outre un grand nombre de commissions cantonales qui sont autant de "juridictions administratives" : conseil cantonal statuant sur les demandes d'allocations militaires pour les soutiens de familles (loi du 21 mars 1905), commissions cantonales d'appel des décisions des conseils municipaux en matière d'assistance aux vieillards, infirmes et incurables (loi du 14 juillet 1905, article 11) , d'assistance médicale gratuite (loi du 15 juillet 1893), d'assistance aux femmes en couches (loi du 17 juin 1913) et aux familles nombreuses (loi du 14 juillet 1913), commission de remembrement de la propriété rurale pour arbitrer les conflits entre les membres de syndicats de propriétaires (loi du 27 novembre 1918, art. 4, 3°) , commission cantonale pour le contentieux des assurances sociales (loi du 30 juin 1930, article 7), conseils de discipline des employés communaux (loi du 12 mars 1930 et règlement d'administration publique du 23 juillet 1930), etc. En matière électorale il connaît des contestations sur la formation des listes pour tous les types d'élections, notamment professionnelles (consulaires, prud'homales, chambre de commerce, des métiers, etc.) et il peut juger de la validité des opérations électorales dans quelques cas (sociétés de secours mutuels par exemple). S'agissant des listes électorales politiques, il statue sur appel des décisions des commissions municipales.
La variété des attributions du juge de paix rend compte de la richesse et de la diversité des fonds des tribunaux cantonaux. Des traits similaires se rencontrent au niveau des tribunaux de première instance.
Disparition du juge de paix
La réforme de 1958 (ordonnance n° 58-1273 du 22 décembre 1958 relative à l'organisation judiciaire) supprime les justices de paix et les remplace par les tribunaux d'instance, situés au chef-lieu de chaque arrondissement. L'article 9 définit la dévolution des affaires en cours. Ces tribunaux qui prennent le nom de " tribunaux de police " lorsqu'ils statuent en matière pénale reprennent les attributions de leurs prédécesseurs en les accroissant encore . La réforme entre en vigueur le 2 mars 1959 (article 18). Toutefois le tissu judiciaire, surtout en milieu rural, s'en trouve considérablement réduit. Vers 1980, afin de suppléer en partie à cette disparition des juges de paix, des conciliateurs cantonaux sont nommés par ordonnance du président de la cour d'appel pour arbitrer les conflits et désengorger les tribunaux d'instance. Il est aujourd'hui question de créer des juges de proximité pour reprendre une partie des compétences des juges de paix, pour rapprocher la justice du citoyen et résoudre rapidement les menus délits.
Le 26 floréal an VI, un rapport de Duport devant le Conseil des Cinq-Cents évoque avec acuité la question de l'élection des juges de paix.
Ces taux sont indiqués par J.-C. FARCY, Guide des archives judiciaires et pénitentiaires 1800-1958, Paris CNRS éditions, 1992, p. 42.
La commission, composée du sous-préfet de l'arrondissement, du conseiller général, d'un conseiller d'arrondissement dans l'ordre de nomination, du juge de paix, d'une personne désignée par le préfet, d'un délégué des bureaux d'assistance du canton et d'un délégué des sociétés de secours mutuels existant dans le canton. Le sous-préfet, à défaut le juge de paix, préside la commission.
Le juge de paix préside la commission. Celle-ci est composée du directeur départemental des contributions directes ou de son délégué, du directeur départemental de l'enregistrement ou de son délégué, du directeur départemental des services agricoles ou de son délégué, d'un notaire du canton désigné par le préfet et de quatre propriétaires dont deux forains élus au scrutin secret par les propriétaires intéressés. La commission arbitre en dernier ressort sur les contestations relatives au classement et à l'évaluation des terrains ou de l'interprétation de l'acte d'association.
Dans le domaine de juridiction contentieuse, la compétence des tribunaux d'instance s'élargit ; en ce qui concerne la juridiction gracieuse, c'est un membre de ces tribunaux qui fait office de juge des tutelles. Une loi de 1979 leur retire les conflits de travail qui sont confiés à un conseil de prud'hommes (il y a un conseil par ressort de tribunal de grande instance).

Informations sur l'acquisition :

Historique de conservation :
Selon les caprices de l'histoire ou les vicissitudes de la conservation dans les tribunaux, les fonds sont d'importance diverse. Les archives des justices de paix situées dans l'actuel arrondissement de Saint-Dié-des-Vosges sont particulièrement sinistrées en raison des dommages de guerre de la Seconde Guerre mondiale, de même celles de Charmes ou encore celles de Remiremont (les archives étaient conservées dans les bâtiments de l'ancienne abbaye des chanoinesses qui fut dévastée le 29 janvier 1871 par un incendie). Les fonds cumulés entre 1791 et 1958 mesurent environ 310,60 mètres linéaires (soit pour les archives de 1791 à 1800, 40,20 mètres linéaires ; pour les archives de 1800 à 1958, 270,40 mètres linéaires).

Description :

Mise en forme :
Le chercheur pourra suivre uniformément le plan de classement suivant de 1791 à 1958 :
FONCTIONNEMENT
Généralités
  • Correspondance
  • Inventaires des papiers du greffe
  • Statistiques
  • Dépôts ou retraits de pièces au greffe
  • Calendrier des jours d'audiences de police
Personnel
  • Juges de paix, assesseurs ou suppléants : élections ou nominations, installation.
  • Greffiers : état des dépenses, état des sommes dues
  • Juges de paix, assesseurs, greffiers, huissiers : déclarations de bons citoyens, nominations, serments, rémunérations
Documentation
  • Lois, règlements, arrêtés, circulaires
JUSTICE CIVILE
Jugements
  • Répertoires (les jugements civils sont souvent répertoriés avec les actes civils et jugements de simple police). Les répertoires présentant ce cas de figure sont classés en tête de la justice civile, avec une note infrapaginale pour les jugements de police ainsi que les actes civils.
  • Répertoires des procès verbaux d'experts. Ces procès verbaux sont conservés dans les liasses des actes civils.
  • Plumitifs
  • Minutes de jugements
  • Dossiers de procédures
JUSTICE PENALE
Police
  • Répertoires (les jugements de police sont souvent répertoriés avec les actes civils et jugements civils)
  • Minutes et extraits de jugements (ces extraits, antérieurs à 1830, pallient les lacunes dans certains fonds, ce sont souvent les seuls actes composant ces fonds), jugements sur requêtes
  • Dossiers de procédure ou pièces isolées de procédure (voir rapports et jugements)
  • Procès verbaux de rapports de délits forestiers et champêtres
  • Procès verbaux de gendarmerie
JURIDICTION GRACIEUSE
  • Actes civils : conseils de famille, émancipations, scellés, ventes mobilières, scellés, expertises, bornages, vues de lieux, déclarations d'incendies
  • Notoriétés (extraits des actes civils)
  • Conciliations (extraits des actes civils)
  • Accidents du travail (en majorité extraits des actes civils)
  • déclarations : transmises à la justice de paix par le maire
  • enquêtes : effectuées par le juge de paix (normalement transmises au tribunal d'instance, cependant quelques-unes sont restées aux greffes de la justice de paix)
  • dépôts et ordonnances de clôtures d'enquêtes (établis par la justice de paix)
  • Délivrance de certificats de nationalité (registre d'ordre des délivrances)
ATTRIBUTIONS ADMINISTRATIVES
Prestation de serment et authenticité des actes
  • Réception de serment de fonctionnaires et d'experts
  • Législation des signatures : enregistrement des dépôts de signatures (registre) et exemplaires des signatures
Conservation des actes
Travail
  • Contrats d'apprentissage
  • Règlements d'usines
  • Conventions collectives
  • Actes de sociétés
Autres documents
  • Livre de commerce et de paie
  • Retraites ouvrières
Stages des élèves en pharmacie : le juge de paix inscrit les stages
Élections
  • Liste cantonale des jurés
  • Jury criminel
  • Élection des représentants du peuple
  • Inscriptions sur les listes électorales
Présidence de commissions
  • Assistance médicale gratuite
  • Assistance aux vieillards, infirmes et incurables
  • Assistance aux femmes en couches commission cantonale d'assistance présidée par le juge de paix
  • Assistance aux familles nombreuses commission cantonale d'assistance présidée par le juge de paix
  • Allocations militaires
  • Baux ruraux
  • Assurances sociales
Agriculture
  • Usages locaux
  • Calamités agricoles
  • Warrants agricoles
Police
  • Règlements de police municipale
État civil
  • Naturalisations, demande de réintégration dans la nationalité française
Période de guerre
  • Réquisitions

Conditions d'accès :

En application de la loi n° 79-18 du 3 janvier 1979 sur les archives et son article 7, 3°, les documents relatifs aux affaires portées devant les juridictions, y compris les décisions de grâce, sont librement communicables 100 ans à compter de la date de l'acte ou de la clôture du dossier. Des formulaires de demande de dérogation sont disponibles en salle de lecture. L'état de conservation de certains documents peut interdire leur consultation avant restauration.
Publiable sur internet

Description physique :

Importance matérielle :
310,60

Ressources complémentaires :

Archives nationales
Série BB
Sous-série BB5 Organisation judiciaire. Demande de places, disponibilité des tribunaux, nominations.
BB5 203-204. Demandes de places et questions relatives au personnel, an II-1822
Sous-série BB8 . Justices de paix.
BB8 25. Rapports du grand juge à l'Empereur sur les candidats désignés pour des places déjugés de paix et suppléants. Sarthe à Yonne, an XI-1807
BB8 34. Listes de candidats aux places de juges de paix et de suppléants. Tarn à Yonne, 1807
BB8 42-43. Listes de candidats aux places de juges de paix et de suppléants. Nièvre à Yonne, 1808-1813
BB8 47. Juges de paix et suppléants : nominations. Nièvre à Yonne, an XII-1811
BB8 116. Nominations de greffiers, 1801-1814
BB8 119. Candidats proposés pour les places de greffiers des tribunaux de police, an X-an XI
BB8 124. Prestations de serments, 1816
BB8 151. Circonscriptions de justices de paix. Tarn à Yonne, an X-1814
BB8 2595-3037. Articles à reclasser concernant les justices de paix, les greffiers des cours d'appel et des tribunaux de première instance, et les greffiers des tribunaux de commerce, 1907-1960
Sous-série BB34. Collection originale, puis authentique des décrets, arrêtés et ordonnances, collection des décrets, ordonnances et arrêtés du ministère de la Justice.
BB34 1 1-82-218. Collection originale, puis authentique des décrets, arrêtés et ordonnances, 1789-1830
BB34 219-288. Décrets et arrêtés du ministère de la Justice, 1830-1932
BB34 302-314. Arrêtés relatifs au personnel (magistrats et greffiers) des cours d'appel, tribunaux de première instance, justices de paix et tribunaux de commerce, 1913-1935
Série F
Sous-série F2. Ministère de l'Intérieur. Administration départementale.
F2 I 531-834. Limites et chefs-lieux des cantons, demandes de justices de paix (série départementale), 1792-1840
 
Archives départementales des Vosges
Série E dpt (archives communales déposées)
E dpt 29/ 3 J 1. Commune de Bains-les-Bains. Officiers ministériels : correspondance, extrait du registre de l'administration du département, procès-verbal d'élections, 1790-1889
E dpt 29/ 1 M 1. Commune de Bains-les-Bains. Hôtel de ville (salle de la justice de paix), 1823
E dpt 80 / M 9. Commune de Bruyères. Justice de paix, mobilier, 1882-1884
E dpt 90/ 3 J 1. Commune de la Chapelle-aux-Bois. Correspondance avec le juge de paix de Xertigny, 1843-1876
E dpt 309/ 3 J 1. Commune de Mirecourt. Assesseurs de juge de paix, désignation : correspondance, 1791
Série L (administration révolutionnaire, 1790-1800)
L 554-555. Justice
L 776-863. Cantons
L 947-1064. Tribunaux de district et tribunal civil du département
Série M (administration générale et économie, 1800-1940)
1bis M 115. (...) Services judiciaires, 1940
4 M 33. Commissariat départemental. Statistiques judiciaires, 1853-1854
4 M 35-74. Commissariats de police. Statistiques judiciaires, 1853-1873
4 M 635*. Commissariat cantonal de police de Fraize. Statistiques judiciaires, 1853-1869
4 M 636-637. Commissariat cantonal de police de Fraize. Simple police, 1852-1880
4 M 649-650, 652. Commissariat de police de Remiremont. Simple police, 1927-1942
9bisM 11. Presse. Annonces judiciaires, 1850-1871
Série N (administration et comptabilité départementales, 1790-1800)
10 N 6. Bâtiments des tribunaux d'Épinal et de Mirecourt, 1806-1847
10 N 7. Bâtiments des tribunaux de Neufchâteau, Remiremont et Saint-Dié, an VIII-1849
10 N 111. Tribunaux civils, réparations, 1914-1926
Série O (administration et comptabilité départementales, 1790-1800)
2 O 29/11. Bains-les-Bains-Édifices communaux. (...) Hôtel de ville (...), 1823-1878
2 O 80/10. Brouvelieures-Édifices communaux. (...) Mairie-école (...), 1825-1925
2 O 82/9. Bruyères.-Édifices communaux. (...) Hôtel de ville (...), an IX-1927
2 O 83/9. Bulgnéville-Édifices communaux. (...) Mairie et salle de justice de paix (...), 1820-1853
2 O 94/9. Charmes-Édifices communaux. (...) Mairie (...), an XII-1855
2 O 98/10. Châtel-sur-Moselle-Édifices communaux. (...) Hôtel de ville (...), 1821-1841
2 O 98/10. Châtenois-Édifices communaux. (...) Mairie et écoles (...), 1823-1940
2 O 120/10. Corcieux-Édifices communaux. (...) Mairie et écoles (...), 1821-1894
2 O 123/9. Coussey-Édifices communaux. (...) Mairie-école (...), an IX-1935
2 O 129/10. Darney-Édifices communaux. (...) Mairie (...), an X-1873
2 O 156/10. Dompaire-Édifices communaux. (...) Mairie-école (...), an XIII-1868
2 O 165/17. Épinal-Édifices de l'État. (...) Palais de justice et justice de paix (...), 1920, 1935
2 O 187/8. Fraize-Édifices communaux. (...) Mairie (...), 1854-1923
2 O 202/9. Gérardmer-Édifices communaux. (...) Mairie-écoles (...), 1806-1923
2 O 269/9. Lamarche-Édifices communaux. (...) Mairie (...), 1813-1923
2 O 316/9. Mirecourt-Édifices communaux. (...) Hôtel de ville (...), 1821-1938
2 O 322/10. Monthureux-sur-Saône-Édifices communaux. (...) Mairie-école de garçons (...), 1831-1933
2 O 334/9. Neufchâteau-Édifices communaux. (...) Hôtel de ville (...), 1801-1925
2 O 368/9. Plombières-les-Bains-Édifices communaux. (...) Mairie-école (...), an X-1939
2 O 378/9. Provenchères-sur-Fave-Édifices communaux. (...) Mairie-école (...), 1832-1892
2 O 384/11. Rambervillers-Édifices communaux. (...) Hôtel de ville (...), 1811-1919
2 O 390/9. Raon-l'Étape-Édifices communaux. (...) Mairie (...), 1830-1923
2 O 401/12. Remiremont-Édifices communaux. (...) Hôtel de ville (...), an X-1921
2 O 434/8. Saint-Dié-des-Vosges-Édifices communaux. (...) Hôtel de ville (...), an VIII-1935
2 O 471/9. Saulxures-sur-Moselotte-Édifices communaux. (...) Mairie-école (...), 1826-1857,1926)
2 O 476/9. Senones-Édifices communaux. (...) Hôtel de ville (...), 1811-1919
2 O 494/8. Le Thillot-Édifices communaux. (...) Bâtiment de justice de paix (...), 1869-1878
2 O 547/10. Vittel.-Édifices communaux. (...) Mairie (...), 1880-1926
2 O 564/10. Xertigny-Édifices communaux. (...) Mairie-école du centre (...), 1801-1900
Série P (finances, cadastre, postes, 1800-1940)
16 P 176-177. Justice. État des traitements, 1920-1929
16 P 180-181. Justice. Tribunaux. État des traitements, 1929-1934
16 P 189. Justice. Tribunaux. Traitements, ordonnances, 1939
18 P 246. Justice. Circulaires et affaires diverses, 1914-1940
Série U (justice, 1790-1800)
1 U 1. Projet d'une nouvelle division du département des Vosges en justices de paix, an VIII-1807
1 U 2. Demande de la translation de la justice de Saulxures à Vagney, 1828
1 U 3-4. Tableaux des distances judiciaires. Cours et tribunaux, distances légales, 1822-1875
2 U 17. Juges des tribunaux et de justices de paix. Dossiers individuels, 1900-1934
3 U 1-12. Juges de paix et officiers ministériels. Statistiques des justices de paix, an IX-1936
5 U 6. Justices de paix, dépenses, 1940-1951
7 U 1-147. Tribunal de commerce de Mirecourt, an VII-1945
8 U 1-53. Tribunal d'instance de Neufchâteau jugeant commercialement, 1846-1940
9 U 1-2. Tribunal de commerce de Remiremont, 1820-1912
10 U 1-39. Tribunal de commerce de Saint-Dié-des-Vosges, 1820-1959
13 U 1-8. Conseil de prud'hommes de Remiremont, 1824-1959
21 U 293. Tribunal d'instance de Mirecourt. Dossiers de commissaires de police, commissaires-priseurs, suppléants aux juges de paix, cessions d'offices, 1910-1937
21 U 295. Tribunal d'instance de Mirecourt. Registres de jugements en 1e instance ou sur appel des juges de paix sujets au droit d'enregistrement des minutes, an VIII-an IX
21 U 302. Tribunal d'instance de Mirecourt. Registres d'inscription des commissions confiées à l'huissier près le tribunal d'instance coté et paraphé par le juge de paix au canton de Monthureux-sur-Saône, 1810-1828
21 U 315. Tribunal d'instance de Mirecourt. Registres de jugements en appel des décisions cantonales, 1914-1925
22 U 3. Tribunal d'instance de Neufchâteau. Fonctionnaires. (...) ; notices de renseignements de candidats à la suppléance des justices de paix, an IX-1869
24 U 108. Tribunal d'instance de Saint-Dié. Correspondance du juge de paix du canton de Senones au procureur royal près le tribunal de Saint-Dié, 1815
Série W (archives publiques postérieures à 1940)
1932 W 1-225. Tribunal de commerce de Saint-Dié-des-Vosges, 1940-1996
62 W 179-202. Préfecture des Vosges. Justice. Comptes ouverts, ordres de reversements, 1956-1971
63 W 67-80. Préfecture des Vosges. Justice. Traitements, 1956-1971
Sources imprimées
726 JPL. Annuaires des Voges, 1800-1956

Références bibliographiques :

La présente bibliographie indique les ouvrages disponibles aux archives départementales des Vosges avec leur cote entre crochets.
Ouvrages généraux
ALLAIN J. E., Manuel encyclopédique théorique et pratique des juges de paix, de leurs suppléants, greffiers et huissiers audienciers ou Traité général et raisonné de leur compétence judiciaire et extrajudiciaire, civile et criminelle... 3 tomes. Paris, impr. Cosse, 2e éd., 1853. [In 8° 625-627]
BEAUME Alexandre, MILLION Ch. Répertoire de la science des justices de paix. Dictionnaire général de la compétence des justices de paix en matière civile, administrative, de simple police, d'instruction criminelle et d'attributions. Paris, Bureau des annales des justices de paix, 1881-1884, 1905-1908. [In 8° 709/1-8, 612-619]
BEAUME Alexandre, MILLION Ch. Répertoire de la science des justices de paix. Commentaire, formulaire de la loi du 1er octobre 1917 sur la régression de l'ivresse publique et de la police des débits de boissons. Paris, Imp. A. Desnoes, 1919. [In 16 205]
DOUILLARD-CAGNIANT Geneviève, " les archives des justices de paix et des tribunaux d'instance ", dans La Gazette des archives, n° 158-159, [Paris], Association des archivistes français, 3e et 4e trimestres 1992, p. 272-276. [JPN 55]
GUENARD G., Compétence civile des justices de paix. Organisation des justices de paix. Commentaire de la loi du 12 juillet 1905 et des articles non abrogés de la loi du 25 mai 1838. Pans, Marchal et Billard, 2e éd., 1907. [In 8° 620]
JOUANNEAU A., Guide formulaire des tribunaux de simple police à l'usage des juges de paix, officiers du ministère public, greffiers et huissiers. Tomes 2 et 3. Montdidier, impr. Grou-Radenez, 1914. [In 8° 666/2-3]
MICHEL Alphonse, Vade-mecum des justices de paix et de leurs suppléants. Scellés. Paris, Marescq, 1889. [In 16 212]
PABON Louis, Traité théorique et pratique des justices de paix (matières civiles) avec les formulaires de tous les actes. Tome 3 : juridiction gracieuse. Paris, L. Larose, 1903. [In 8° 742]
SACHET Adrien, Traité théorique et pratique de la législation sur les accidents du travail. Tomes 1 et 2. Paris, Sirey, 1909. [In 8° 699-700]
SCOHYERS A., Code des juges de paix. Paris, A. Durand et Pedone-Lauriel, 1881. [Br 672]
VERDIER François, Manuel aide mémoire de la justice de paix. Paris, éd. des Annales des justices de paix, 1945. [In 16 213]
VIGIER Philippe (dir.), FARCY Jean-Claude, Guide des archives judiciaires et pénitentiaires, 1800-1958. Paris, éd. du CNRS, 1992. [In 8° 1627]
VIGNALOU-PERER B., Les loyers jusqu'au 1er juillet 1939. Choisy-le-Roi, impr. Du Droit, 1930. [In 8° 675]
VIGNALOU-PERER B., BLONDY P., Tutelles et conseils de famille. Paris, Sirey, 1964. [In 8° 719]
VUATINE C., Code annoté et guide spécial des tribunaux de simple police. Tome 1. La Rochelle, impr. Mareschal, 1858. [In 16 224]
WALLON H., Les représentants du peuple en mission et la justice révolutionnaire dans les départements de l'an II (1793-1794). Tome cinquième : la Lorraine, le Nord et le Pas-de- Calais, les châtiments. Paris, Hachette, 1890. [In 8° 2632]
Manuel des juges de paix, des maires, des adjoints de maire et des commissaires de Police. Paris, P. Blanchard, Paris, 1810. [e 947]
Ouvrages locaux
BLONDEL R. " Organisation administrative ", dans Louis Léon, le département des Vosges : description, histoire, statistique. Tome V : agriculture, horticulture-viticulture, sylviculture, industrie-commerce, associations, administration-clergé-justice, instruction publique, services publiques, voies de communication-statistiques diverses, bibliographie. Épinal, Impr. E. Busy, 1889, p. 409-466. [In 8° 2177]
BOUVET Mireille-Bénédicte, " Naissance d'une administration : le département des Vosges ", dans Annales de la Société d'Émulation du département des Vosges, 1989. [717 JPL]
BOUVIER Félix, Les Vosges pendant la Révolution : étude historique. Paris-Nancy, Berger-Levrault, 1885. [In 8° 2676]
KASTENER Jean, Tableaux des administrations du département des Vosges de 1790 à l'an VIII. Épinal, impr. Vosgienne,1927. [In 8° 2244]
LEPAGE Henri, CHARTON Charles, le département des Vosges : statistique historique et administrative. Nancy, Peiffer, 1845. [In 8° 2523]
LOUIS Léon, Le département des Vosges. Description, histoire, statistique. Tome 5 : agriculture, horticulture, viticulture, sylviculture, industrie, commerce, associations, administration, clergé, justice, instruction publique, services publics, voies de communication, statistiques diverses. Épinal, impr. E. Busy, 1889. [In 8° 2177]
LOUIS Léon, CHARTON Charles, Annuaire des Vosges. [JPL 726]

Observations :

Que soient remerciés tous ceux qui peu ou prou, titulaires, contractuels ou vacataires ont permis la réalisation de ces collecte et classement. Je formule des remerciements particuliers à madame Petitdemange qui, avec abnégation et persévérance a su mener à terme un chantier long et difficile. Ils s'adressent aussi à celles et ceux qui l'ont secondée dans la dernière ligne droite de la publication, en particulier monsieur Vincent et mademoiselle Souvay.

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRAD088_L_4U

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