Inventaire d'archives : Belle jardinière (À la), grand magasin

Contenu :

Microfilms des catalogues et 4 affiches originales.

Cote :

66 AQ 36 à 39, 1996 103 M1 à M20

Publication :

Archives nationales du monde du travail
1954, complété en 2010 et 2011

Informations sur le producteur :

Belle jardinière (La), grand magasin
L’origine de la Belle Jardinière remonte à 1824. C’est à cette époque en effet qu’un petit mercier du faubourg Saint-Antoine, Pierre Parissot a l’idée, nouvelle à cette époque, de vendre des vêtements tout faits, à des prix fixes, très inférieurs à ceux des tailleurs et à peine supérieurs à ceux qui sont pratiqués par les fripiers. Il installe son commerce rue de la Cité, près du quai aux fleurs et lui donne pour enseigne, en raison de ce voisinage "À la Belle Jardinière". La mise au point de la machine à coudre par Le Thimonier favorise le développement de cette fabrication et vente de vêtements, dont les prix ne manquent pas d’attirer une clientèle nombreuse de travailleurs, d’artisans et de commerçants.
En 1856, Pierre Parissot est propriétaire de 25 maisons voisines de son magasin, qu’il a considérablement agrandi et a fondé 4 succursales en province (Lyon, Marseille, Angers et Nantes) : c’est alors qu’il donne à son entreprise la forme d’une société en nom collectif (à l’égard des gérants) et en commandite simple (à l’égard des autres associés) sous la dénomination Pierre Parissot et Cie et au capital de 3 millions de francs avec siège social à Paris, 5 rue de la Cité. En 1866, ces locaux sont expropriés en raison de la reconstruction de l'hôtel-Dieu et la Belle Jardinière va s’installer au 2 rue du Pont-Neuf dans l’immeuble de 3000 m².
Le capital social porté à 7 400 000 francs en 1869 atteint 15 millions de francs en 1898. Le 12 avril 1921, la société est transformée en société en commandite par actions sous la raison sociale Bassand, Bigorne et Cie (c’est le gendre de Pierre Parissot, Charles Bessand qui avait repris la direction de l’affaire à la mort de ce dernier en 1861). Puis elle devient la société anonyme Belle Jardinière par décision de l’assemblée générale des actionnaires du 10 janvier 1930.
L’objet primitif de l’entreprise n’a pas été modifié et elle refuse alors la dénomination de grand magasin puisqu’elle pratique la vente directe des produits de son industrie du vêtement.
En mai 1969, la Société foncière et financière Agache-Willot prend une part importante à l’augmentation du capital de la société, qui n’a cessé de croître au cours des années. La Belle Jardinière cesse son activité dans les années 1970.

Informations sur l'acquisition :

Les microfilms ont été transférés en 1996 au Centre des archives du monde du travail à Roubaix : ils sont alors recotés 1996 103 M.
En mars 2010, les Archives de France acquièrent pour les ANMT 4 affiches, cotées 66 AQ 36 à 39 en complément des microfilms.
Historique de conservation :
Les microfilms ont été réalisés par les Archives nationales Site de Paris en 1954, sous le double numéro d'entrée 100 Mi et 66 AQ (cette dernière cote est alors fictive : elle correspond aux documents originaux prêtés par La Belle Jardinière pour le microfilmage mais ensuite rendus à leur propriétaire).

Conditions d'accès :

Archives privées.
Librement communicable. En effet, les délais applicables sont ceux du Code du patrimoine par analogie avec les archives publiques : ils sont tous échus.
Publiable sur internet

Conditions d'utilisation :

La réutilisation des documents est gratuite et libre, sous réserve des dispositions relatives aux droits de propriété intellectuelle et au respect de la vie privée (voir les modalités d’application sur le site internet des ANMT).

Description physique :

20 bobines de microfilm et 4 affiches.

Ressources complémentaires :

Les documents originaux reproduits par les microfilms ont été restitués à leurs propriétaires : ils ne sont pas conservés par les Archives nationales.
Le master des microfilms est conservé au Centre national du microfilm et de la numérisation.

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRANMT_IR_66_AQ_1996_103

Où consulter le document :

Archives nationales du monde du travail - ANMT

Archives nationales du monde du travail - ANMT

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