Inventaire d'archives : 123 J - Archives du commandant Louis Léon Comte, chef d'un réseau de résistance
Cote :
123 J 1-2
Publication :
Archives départementales du Territoire de Belfort - Production
Informations sur le producteur :
Louis Léon Comte est né le 24 novembre 1874 à Vadans dans le Jura et décédé le 10 mars 1944 à Buchenwald en Allemagne. Résistant et officier, il était marié avec Marie Nauroy.
Après son service militaire effectué pour une grande part au fort de Vézelois, il choisit la carrière des armes. Il participe à toutes les grandes batailles de la guerre 1914-1918 : Flandres, Champagne, Verdun. Son courage et son sang-froid lui valent six citations et plusieurs décorations. Il est ensuite affecté à Spire en Allemagne où il commande un bataillon des troupes d'occupation. Il prend ensuite sa retraite et s'installe à Vézelois.
En 1941, il met en place sur le secteur Vézelois-Grandvillars-Bourogne l'embryon d'un mouvement de résistance. En juin 1942, il adhère au mouvement de résistance Libération-Nord et, sillonnant la région, se consacre au renseignement et au repérage de lieux de parachutage éventuels. Dans la nuit du 27 novembre 1943, la Gestapo encercle Vézelois et arrête 14 hommes, dont le commandant Comte. Incarcéré à la caserne Friederich à Belfort puis à Compiègne, il est déporté à Buchenwald où il meurt.
Médaille de la Liberté avec citation, à titre posthume, pour services rendus à l'armée américaine.
Après son service militaire effectué pour une grande part au fort de Vézelois, il choisit la carrière des armes. Il participe à toutes les grandes batailles de la guerre 1914-1918 : Flandres, Champagne, Verdun. Son courage et son sang-froid lui valent six citations et plusieurs décorations. Il est ensuite affecté à Spire en Allemagne où il commande un bataillon des troupes d'occupation. Il prend ensuite sa retraite et s'installe à Vézelois.
En 1941, il met en place sur le secteur Vézelois-Grandvillars-Bourogne l'embryon d'un mouvement de résistance. En juin 1942, il adhère au mouvement de résistance Libération-Nord et, sillonnant la région, se consacre au renseignement et au repérage de lieux de parachutage éventuels. Dans la nuit du 27 novembre 1943, la Gestapo encercle Vézelois et arrête 14 hommes, dont le commandant Comte. Incarcéré à la caserne Friederich à Belfort puis à Compiègne, il est déporté à Buchenwald où il meurt.
Médaille de la Liberté avec citation, à titre posthume, pour services rendus à l'armée américaine.
Informations sur l'acquisition :
Le fonds a été donné par Mme Gérard Bourquard, petite-fille de Louis Léon Comte, le 11 septembre 2006.
Conditions d'accès :
Les documents faisant l'objet du présent don seront librement communicables au public dans la salle de lecture des Archives départementales, à l'exception des documents cotés 123 J 2 non communicables avant 2023. Toutefois, une autorisation exceptionnelle de consultation pourra être délivrée avant ce délai par le directeur des Archives départementales aux chercheurs qui en formuleront la demande par écrit, en justifiant des motifs de leur recherche. Cette autorisation ne sera accordée que sous la réserve d'un engagement écrit de ne divulguer aucune information nominative.
Description physique :
Importance matérielle :
0,10 ml
Références bibliographiques :
Source : LARGER Pierre, "Comte Louis Léon" dans Dictionnaire biographique du Territoire de Belfort, tome 1, oct. 2001, p. 145
Organisme responsable de l'accès intellectuel :
Archives départementales du Territoire de Belfort - Production
Identifiant de l'inventaire d'archives :
FRAD090_000123j