Originaire de Flandres, Théodore de Lagrené est né vers les années 1800. On trouve dans les papiers Lagrené et dans le dossier personnel de celui-ci, son nom écrit sous plusieurs orthographes : soit de Lagrené, de Lagrenée, soit encore de Langrenée.
Avocat, il entra en mars 1822 au ministère des Affaires étrangères comme attaché au cabinet du duc de Montmorency qu'il suivit au congrès de Véronne. Nommé attaché à Saint-Petersbourg le 13 mars 1823, il fit à l'intérieur de la Russie un long et intéressant voyage.
Suite de ses états de service :

Envoyé extraordinaire et plénipotentiaire en Chine le 9 août 1843, Théodore de Lagrené arrive dans ce pays un an après la signature du traité de Nankin, par lequel la Chine, à la suite de la guerre de l'opium, se vit obligée d'ouvrir au commerce britanique cinq de ses ports, de céder l'îlot de Hong-Kong, et d'accorder des avantages analogues aux États-Unis. Par le traité de Whampoa du 24 octobre 1844, la France obtint elle aussi certains avantages des autorités chinoises, dont le droit accordé aux missionnaires de propager la religion catholique. On notera que, pour cette mission, Lagrené reçut des instructions commerciales très précises, dont on trouvera le détail dans les volumes 14 et 15. Elles avaient été préparées par la direction du commerce extérieur du ministère de l'agriculture et du com
merce. Par ailleurs, afin de remplir au mieux sa mission, il demanda au responsable de l'île Bourbon, un ensemble de rapports concernant le commerce exercé depuis cette île jusqu'en Extrème-Orient. Enfin, le 2 janvier 1849, Théodore de Lagrené fut nommé plénipotentiaire de la République française aux conférences de Bruxelles, concernant le règlement de la question italienne

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