Le projet Urba 2000 est initié en novembre 1985 par l'État avec pour objet de "regrouper, sur des sites géographiques, l'ensemble des nouvelles technologies, pour y faire une expérience en vraie grandeur". L'association rassemble douze départements ministériels, des groupes industriels et des institutions financières. Les sites de Lille-Roubaix-Tourcoing et de Bayonne-Biarritz-Anglet sont sélectionnés pour accueillir l'expérimentation. L'association se dote d'un siège central à Paris, 78 avenue Marceau, et de deux antennes locales, au 6 rue Jean Roisin à Lille et dans les locaux de la Chambre du commerce et de l'industrie de Bayonne.

À partir de 1988, l'engagement public se réduit. L'association doit alors trouver des financements en nouant des contrats d'études et de prestations avec les membres partenaires. Ceux-ci comptent aussi bien des groupes industriels (Saint-Gobain, Elf Aquitaine, Dassault) que des groupes financiers (Société générale, Crédit du nord). Désormais, l'association fonctionne comme un bureau d'étude, en étant chargée de l'assistance technique aux projets et de mettre en lien partenaires publics et privés. Elle accompagne ainsi la DATAR, la Direction des transports terrestres, le Plan Construction et Architecture, mais également des collectivités territoriales. Si elle demeure concentrée sur certains projets locaux, comme le système de billettique TRANSCARTE à Valenciennes, elle s'ouvre également à des projets européens et internationaux dès 1990.

Affectée par un désengagement des partenaires et une baisse des commandes publiques dans la seconde moitié des années 1990, l'association recentre son activité dès 2000, principalement autour du transport intelligent et de l'aménagement du territoire. Elle se spécialise dans l'assistance aux maîtres d'ouvrage publics, locaux, nationaux et européens. Elle offre des solutions techniques à des acteurs confrontés au développement des technologies de l'information et de la communication (TIC).

Depuis 2008, URBA 2000 fonctionne comme une association de professionnels spécialisés dans les transports intelligents. Elle conserve jusqu'en 2017 le rôle d'assistance à la maîtrise d'ouvrage de la plate-forme PREDIM (plate-forme de recherche et d'expérimentation sur le développement de l'information multimodale). Depuis 2007, elle participe activement aux travaux sur le développement urbain durable, notamment pour l'agglomération de Wuhan (Chine). Elle est également impliquée dans le forum THNS (Transport à haut niveau de service) et dans le Club Ecomobilité pour lequel elle assure une veille documentaire.