Inventaire d'archives : Inventaire des archives du Laboratoire d'Ethnologie du Musée de l'Homme - Département Océanie

Contenu :

Le plan de classement élaboré à partir de cinq entrées, reflète au mieux les missions du département. Ces dernières consistent en la conservation et l'enrichissement des collections, ainsi qu'en la diffusion d'une connaissance scientifique à partir de celles-ci et sur les différents peuples d'Océanie et d'Insulinde. On trouve aussi de nombreux documents portant sur la création et la réfection d'institutions muséales dédiées à ces collections. La recherche et l'enseignement sont aussi au cœur de l'activité du département Océanie.
I. ADMINISTRATION
Cette partie regroupe l'ensemble des documents liés aux questions administratives et de ressources humaines du Musée de l'Homme et du département Océanie. On trouve alors des comptes-rendus de conseils de laboratoire, ainsi que de nombreuses notes de service et les courriers classés de manière chronologique. Cet ensemble est complété par plusieurs dossiers mélangeant notes de service, courriers administratifs et scientifique du Laboratoire d’ethnologie, et demandes de financements.
II. COLLECTIONS
Cette section rassemble les documents dédiés à l'enregistrement et au classement des collections, dont les fiches d’enregistrement des objets classées de manière chronologique. On trouve aussi l'ensemble des documents ayant trait à l'achat d'objets, aux relations avec les marchands d'art. Une grande partie de cet ensemble concerne la conservation, la restauration et la mise en exposition des collections à travers les registres de restauration et de prises de vue. De nombreux dossiers documentaires sur des objets ou des collections sont aussi répertoriés. Ils portent sur les objets des zones Océanie et Insulinde, et notamment la Polynésie et Bornéo. On trouve aussi de nombreux tirés-à-part et copies d’ouvrages, des coupures de presse, des projets de publications. Enfin, les activités scientifiques du département Océanie ont généré la production d’un fonds iconographique important, relatif aux objets de Mélanésie et d'Australie, aux objets composites, ainsi qu'aux objets et collections susceptibles d'être exposés. Enfin, un dossier porte sur la création d'une encyclopédie de l'Océanie en ligne, reposant sur le travail conjoint de plusieurs institutions et chercheurs spécialistes de l'Océanie.
III. EXPOSITIONS:
Cette volonté de diffusion du savoir prend aussi forme dans la préparation de plusieurs expositions, au Musée de l'Homme et aussi dans d'autres institutions. On trouve alors les documents préparatoires aux expositions "La découverte de la Polynésie", "Maori", "Philippines", "Trésors des îles Marquises", et "Le voyage de la Korrigane", au Musée de l'Homme. Des documents concernant la préparation d'une exposition sur le Vanuatu qui s’est tenue au Musée National des Arts d'Afrique et d'Océanie viennent compléter cet ensemble, ainsi que de nombreux autres documents préparatoires à une exposition sur Bornéo, non réalisée. Dans cette section, on retrouve aussi les demandes de prêts et de consultations d'objets pour la préparation d'expositions.
IV. PROJETS MUSEOGRAPHIQUES
L'évolution du Musée de l'Homme s'est matérialisée à travers plusieurs projets dont ceux du Musée de l’Homme des Arts et Civilisations (MHAC) et du Musée du quai Branly. La réflexion sur un "nouveau Musée de l'Homme", puis sur la création d'une nouvelle institution muséale a généré de nombreux documents de réflexions scientifiques et de préfiguration. Cela a aussi impliqué un travail d'inventaire et de réflexion sur la gestion, le déménagement et les choix muséographiques liés aux collections d'Océanie. Dans cette partie sont rassemblés des travaux de scientifiques, spécialistes de l'Océanie, d’équipes de musées, de bibliothèques, et des questions de diffusion documentaire. On trouve aussi de nombreux papiers concernant les chantiers menés autour des collections, ceux qui abordent des questions de conservation, de restauration, de récolement des collections, de muséographie des espaces. Dans cette période de grands questionnements muséographiques et de musée en rénovation ou en construction, le Musée de Tahiti est lui aussi soumis à de nombreux changements auxquels C. Coiffier prend une part active. Doté d'un comité scientifique, dont on trouve les nombreux rapports et propositions dans le fonds, il entame lui aussi une transformation structurelle et scientifique.
V. RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT:
Le département Océanie faisant partie du Laboratoire d'ethnologie et plus largement du Muséum, on trouve aussi de nombreux documents produits par certains de ses membres dans le cadre de groupes de recherches. Les questions de culture matérielle se mêlent à celles de la relation des hommes à leur environnement. Ces thématiques traversent les documents rassemblés sous cette section et l'on trouve aussi de nombreux projets d'équipes de recherche associant patrimoine, écologie et biodiversité. Ces questions s'expriment aussi à travers l'enseignement, d'abord le DEA puis le master du Muséum «Anthropologie de l’objet et muséologie sciences et sociétés ». On trouve de nombreux échanges entre enseignants-chercheurs sur le contenu des enseignements et leur organisation. De nombreux mémoires de Master 1 et Master 2 viennent compléter cet ensemble.

Cote :

MH ETHN OCEA

Publication :

Agence bibliographique de l'Enseignement supérieur
2020

Informations sur le producteur :

Musée de l'homme - Département Océanie
Le Département Océanie du Musée de l’Homme s’est constitué à partir du Centre d’études océaniennes du Musée de l’Homme. Il prit son essor au cours de la Seconde Guerre Mondiale, à travers les figures de Maurice Leenhardt (1878-1954) – spécialiste de la Nouvelle-Calédonie – et du voyageur et archéologue, Charles van den Broek d’Obrenan (1909-1956).
Entre 1936 et 1939, à la suite de la mise en place des départements au Musée de l'Homme, Charles Van den Broek d'Obrenan se retrouve à la tête de celui dédié à l’Océanie, d’abord bénévolement, puis en tant que chargé de département.
M. Leenhardt en prend ensuite la direction entre 1940 et 1945, tandis que C. Van den Broek d’Obrenan repart pour un second voyage en Océanie (Tahiti), après l’expédition de la Korrigane dans les mers du Sud (1934-1936), qui aura des retombées significatives pendant de très longues années, jusqu’à l’exposition de 2001 retraçant le voyage et la collecte d’objets, dont une partie est entrée dans les collections.
Par ailleurs, M. Leenhardt a joué un rôle fondamental dans la diffusion du savoir sur l’aire océanienne, notamment à travers l’Institut français d’Océanie, et la Société des Océanistes qui publie régulièrement son Journal – Journal de la Société des océanistes – à partir de cette période.
Il est également essentiel de noter l’importance du rôle joué par Marie-Charlotte Laroche (1906-1996). Entrée comme bénévole au Musée de l’Homme après l’obtention de son certificat d’ethnologie en 1936, elle a commencé sa carrière par une mission avec Marcel Griaule chez les Dogons. A partir de 1939, P. Rivet lui confie la responsabilité du Département Océanie. Elle occupera ce poste jusqu’en 1945. Elle continuera à œuvrer pour la recherche en Océanie à travers l'organisation de la Société des Océanistes, sa contribution à la rédaction du Journal et des publications de la Société, et l'organisation mensuelle de communications et de conférences et à la projection de films. Ethnologue spécialisée dans l'étude des civilisations de l'Océanie, elle s'était d'abord intéressée à la Nouvelle-Calédonie et aux Nouvelles-Hébrides, où elle se rendit, en tant que chargée de mission, en 1954 et 1956, puis à l'Île de Pâques.
Elle s'est aussi attelée à la mise en place d'un programme de recensement des collections océaniennes en France. Cet ambitieux projet sera poursuivi pendant de longues années par Anne Lavondès et Roger Boulay..
Dans les 1940, Marcelle Urbain débute également sa carrière au département Océanie comme aide technique à la recherche. Cette dernière s’orientera plus tard vers la recherche en pays malgache avec J. Faublée, son mari.
Lors de la période difficile de la Seconde Guerre Mondiale, prennent aussi place les « chantiers de travailleurs intellectuels » au sein desquels vont s’agréger de jeunes chercheuses et chercheurs dont Françoise Girard et Jean Guiart, tous deux ayant, par la suite, dirigé le département Océanie et ayant été respectivement sous-directrice et directeur du Laboratoire d'ethnologie.
Jean Guiart fut affecté au Département Océanie, avec Maurice Leenhardt, Marie-Charlotte Laroche et le Père O’Reilly. Un autre chantier fut ouvert à l’arrivée d'Henri Vallois. Il employait Françoise Girard, ainsi que Gilbert Rouget et Raoul Hartweg.
Parcours des figures emblématiques du Département Océanie:
Françoise GIRARD (1914-2003):
Entrée au Musée de l’Homme en 1941 en tant que chômeuse intellectuelle, elle fut agente auxiliaire du Muséum du 1er octobre 1941 au 31 décembre 1943, puis employée aux écritures en 1944. Elle fut nommée assistante et chargée du Département Océanie en 1945. Elle y effectua un travail de classement et de documentation des collections important. Elle permit aussi la réfection des espaces d’exposition permanente et la création d’un centre de documentation sur l’Océanie.
Durant de longues années, elle fut assistée par Charlotte Bourse-Clarac, elle-même entrée au Musée de l’Homme en tant que chômeuse intellectuelle en 1950.
F. Girard porta son attention sur la Papouasie Nouvelle-Guinée et un intérêt soutenu pour les collections d’objets provenant de la partie occidentale de cette île. A ce titre, elle cherchera à enrichir les collections du Musée de l’Homme pour la partie de l’Irian Jaya, et elle entretint de nombreuses relations avec les collectionneurs et musées néerlandais.
Dans les années 1954-1955, elle partit pour une mission en Papouasie Nouvelle-Guinée financée par des fonds CNRS et Recherche Scientifique Australienne, chez les Buang de Nouvelle-Guinée orientale.
En 1961, elle prit la tête du Département Océanie (décret du 6 mars 1961) et succéda à M. Leenhardt. Durant ses années passées au département Océanie, F. Girard a grandement contribué à la bonne gestion et à la documentation des collections, sans oublier un travail d’enrichissement raisonné, aussi bien sur la région de l’Océanie (ses propres collectes, les dons reçus et le travail d’achat d’objets) que pour l’Insulinde (missions Louis Berthe et Claudine Friedberg, missions Jeanne Cuisinier, missions Christian Pelras).
En 1963, elle fut nommée sous-directrice du laboratoire d’ethnologie des hommes actuels et des hommes fossiles et obtint le titre de maître de conférences au Muséum. Elle repartit une seconde fois en mission en Papouasie Nouvelle-Guinée entre le 10 octobre 1975 et le 31 mars 1976.
A son départ à la retraite en 1979, elle aura passé de nombreuses années au Département d’Océanie, ainsi qu’à la sous-direction du laboratoire qui évoluera d’ailleurs dans son organisation et son fonctionnement.
A la suite de la restructuration de la Chaire d’Anthropologie et d’Ethnologie (« ethnologie des hommes actuels et des hommes fossiles ») et la création de celle de Préhistoire à la faveur de Lionel Balout, Robert Gessain conserve la Chaire d’Anthropologie, tandis que Jean Guiart prend la direction de celle d’Ethnologie.
Jean GUIART (1925-2019):
En 1943 après l’obtention de son baccalauréat, il s'inscrivit à Paris au Séminaire de la Faculté de Théologie protestante et au cours de Maurice Leenhardt à la Ve section de l'EPHE en licence libre (sociologie, histoire des religions, psychologie, ethnologie). En 1947, il obtint le diplôme de l'Ecole nationale des langues orientales vivantes, en langues océaniennes. En 1948, il reçut son diplôme en ethnologie coloniale à l'Office de la recherche scientifique coloniale (ORSC, futur ORSTOM), puis son diplôme de l'EPHE en 1956. En 1963, il obtint son doctorat portant sur la structure de la chefferie en Mélanésie du Sud.
De 1944 à 1947, il fut attaché au département d'Océanie du Musée de l'Homme, puis, de 1947 à 1956, chargé de recherches et maître de recherches à l'ORSC, puis l'ORSTOM, en séjour à Nouméa. Entre 1957 à 1973, il occupa le poste de directeur d'études à l'EPHE, Ve section. Il fut également maître de conférences, professeur à titre personnel, puis professeur titulaire à la sorbonne et directeur de l'UER de Sciences Sociales de 1968 à 1973.
Entre 1958 et 1980, il fut chargé de la section des Arts Océaniens au Musée National des Arts Africains et Océaniens.
Au Muséum, directeur du laboratoire d'Ethnologie au Musée de l'Homme de 1973 à 1992, et également professeur d’ethnologie,
il assura aussi la direction du département Océanie et poursuivit ses recherches sur la Nouvelle-Calédonie et le Vanuatu. Les autres océanistes travaillaient sur les collections : C. Pelras et J. Guicciardi-Khing sur l’Indonésie, F. Lupu sur la Papouasie Nouvelle-Guinée, M-C. Bataille-Benguigui sur la Polynésie.
Il prend sa retraite en 1992.
Marie-Claire BATAILLE-BENGUIGUI (1936-...):
D'abord diplômée comme aide-bactériologiste en 1957, elle travaille jusqu’en 1962, comme laborantine médicale. Elle obtient un mémoire EPHE en 1970 et est nommée assistante au Musée de l’Homme de 1970 à 1976. A partir de 1976, elle est titularisée comme chargée des collections Océanie du Musée de l’Homme, tandis que J. Guiart en assurait la direction. Elle a partagé le travail de chargée des collections avec François Lupu, chacun restant dédié à son champ de recherche : la Polynésie pour la première, et la Papouasie Nouvelle-Guinée pour le second.
En 1982, partie en mission en Océanie, elle est remplacée par F. Lupu.
Avec J. Guiart, elle assure la préparation de l’exposition Maori. En 1986, elle soutient sa thèse en anthropologie portant sur les Polynésiens de Tonga et leur représentation du milieu marin, une étude portant sur les systèmes de représentation liés à la pêche aux Iles Tonga. Elle s’intéresse aux techniques, aux traditions orales, aux rituels qui entourent l’aspect technique de cette pratique, ainsi que la composante de l’imaginaire tongien. Elle se plaça alors dans le cadre de recherches liées aux ethnosciences, en raison de la mise en valeur de la relation entre les personnes et le milieu maritime.
Elle travaille aussi à la documentation des collections océaniennes du Musée de l’Homme (publications dans Objets et Mondes, catalogues d’expositions). En 1997, devenue maîtresse de conférences, elle participe activement aux projets de reconfiguration du Musée de l’Homme, et du nouveau Musée du quai Branly, notamment dans la compréhension et la présentation des collections océaniennes et plus spécifiquement polynésiennes.
François LUPU (1946-...):
Licencié de Lettres en 1968, F. Lupu a été l’élève de Leroi-Gourhan à la Sorbonne, ainsi que de J. Guiart. Au début des années 70, il fut assistant de J. Guiart au Musée National des Arts Africains et Océaniens. Il s’orienta dans deux directions complémentaires qui sont la muséographie et les études de terrains, notamment en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Début 1977, il est affecté au département Océanie. Il a assuré, pendant 3 ans, une partie de l’enseignement de technologie à l’UER de Sciences sociales de l’Université Paris V. En 1977, il part en Papouasie Nouvelle-Guinée. Il avait auparavant effectué une première mission dans la zone de l’embouchure et de la rive droite du Sépik. Il collecte un corpus de textes vernaculaires de mythes peints sur les spathes de sagoutier conservées dans les collections françaises et européennes. La seconde mission programmée devait approfondir ces données, mettre en évidence des réseaux d’échanges entre la côte et l’intérieur. C’était un programme réalisé en liaison avec le Museum der Kulturen et l’équipe de Christian Kaufmann, qui effectuait le même travail dans la vallée moyenne du Sépik. En 1979, il est chargé par Jean Dorst, alors directeur du Muséum, de mettre sur pied un programme d’introduction à l’ethnologie pour le personnel du Muséum, pour l’année 1979-1980.
En décembre 1982, il est confirmé dans la charge de responsable des collections Océanie par J. Guiart, en remplacement de M-C. Bataille-Benguigui, partie en mission. En 1985, il est désigné par J. Dorst pour assurer la fonction de secrétaire-archiviste du département d’Archives de l’ethnologie, fraîchement créé, avec Jean Jamin à sa tête. F. Lupu est alors chargé de faire un travail d’inventaire et de classement pour les collections de Papouasie Nouvelle-Guinée.
Dans les années 90, Michel Panoff, puis Christian Coiffier prirent la direction du département Océanie du Musée de l'Homme.
Michel PANOFF (1931-2013):
Michel Panoff est un ethnologue dont le terrain principal fut l’Océanie. Il poursuivit aussi une longue réflexion sur le travail de l’ethnologue, la relation avec les populations étudiées, ou encore les effets de la colonisation. Il fit la plus grande partie de sa carrière au sein du CNRS, et concentra son action aussi bien sur la Polynésie que la Mélanésie (Nouvelle-Bretagne) et remit aussi en question le partage de cette vaste région effectué par les premiers navigateurs. Il fonda l’Association Française des Anthropologues (AFA) en 1979, avec d’autres chercheurs. Il s’investit aussi pendant longtemps à la Société des Océanistes, entre 1983 et 1997, étant tour à tour secrétaire général, président, rédacteur en chef de la revue. De 1992 à 1997, l’administration du Muséum lui donna la charge des collections océaniennes du Musée de l’Homme. En plus du travail d’enrichissement et de gestion des collections inhérent à sa fonction, il conçut, avec Anne Lavondès, une importante exposition sur les îles Marquises en 1995.
Christian COIFFIER (1946-...):
C. Coiffier reçut d’abord un diplôme d’Architecte en 1982. Par la suite, il s’orienta vers des études d’ethnologie et soutint, en 1994, sa thèse de doctorat à l’EHESS « L’Ecorce et la Moelle du rotin », dans laquelle il chercha à mettre en lumière l'existence de plantes multifonctionnelles et importantes dans le développement des "civilisations végétales" à travers une étude ethnobotanique de la société Iatmul vivant au milieu de la zone marécageuse du bassin du Sépik.
En 1996, il fut nommé maître de conférences au Muséum et chargé du département Océanie, jusqu’au déménagement des collections vers le Musée du quai Branly. Il fut nommé responsable du département en 1998, à la suite du départ à la retraite de M. Panoff. Christian Coiffier a été rattaché au laboratoire de recherche « Techniques et Culture » du CNRS, et a eu des responsabilités dans le bureau de la Société des Océanistes, le comité d’administration de la Pacific Art Association (PAA) Europe, et le comité 38 du CNRS. Il fut enseignant dans le cadre du master du Muséum et rattaché au département Hommes, Natures, Sociétés. En tant que responsable des collections Océanie, il a aussi pris une part active dans la préfiguration du Musée du quai Branly, en ce qui concerne le déménagement et le chantier des collections ainsi que la muséographie des nouveaux espaces. Il a aussi été chargé de mission au département de la recherche et de l’enseignement du Musée du quai Branly.

Conditions d'utilisation :

La reproduction et la publication sont soumises à conditions, consultables sur le site Internet des bibliothèques du Muséum : http://bibliotheques.mnhn.fr 

Description physique :

Importance matérielle :
48 boîtes, 6 mètres linéaires

Références bibliographiques :

Marie-Claire Bataille, « In memoriam Françoise Girard », Journal de la Société des Océanistes, 120-121, 2005, 205-209;
Coiffier Christian, Panoff Michel. "Quelques aspects de l'histoire de la Société des Océanistes : un entretien avec M.-C. Laroche". Journal de la Société des océanistes, 100-101, 1995-1-2. pp. 41-55;
Coiffier, Christian. « In Memoriam Jean Guiart (1925-2019) », Journal de la Société des Océanistes, vol. 149, no. 2, 2019, pp. 307-310;
Dupaigne, Bernard. « Au Musée de l'Homme : la disparition des ethnologues », Ethnologie française, vol. vol. 38, no. 4, 2008, pp. 645-647;
Langer Odette. Marie-Charlotte Laroche (1906-1996). In: Journal de la Société des océanistes, 103, 1996-2. p. 319;
Laurière, Christine, 2019. « Le jeune musée de l’Homme à l’épreuve de la guerre et de l’Occupation (1938-1949) », in Bérose - Encyclopédie internationale des histoires de l'anthropologie, Paris;
Laurière, Christine, 2019. « Un lieu de synthèse de la science anthropologique : histoire du musée de l’Homme », in Bérose - Encyclopédie internationale des histoires de l'anthropologie, Paris;
Poirier Jean. Maurice Leenhardt. L'homme et son œuvre. In: Journal de la Société des océanistes, tome 10, 1954. pp. 4-10;
Trépied, Benoît & Éric Wittersheim, 2019. « Un anthropologue au service de la réforme coloniale. Jean Guiart et l’Union française dans le Pacifique (1947-1957) », in Christine Laurière & André Mary (dir.), Ethnologues en situations coloniales, Les Carnets de Bérose n° 11, Paris, Bérose - Encyclopédie internationale des histoires de l’anthropologie, pp. 259-289.URL : http://www.berose.fr/article1707.html;
Biographie de Jean Guiart, https://prosopo.ephe.fr/jean-guiart;
Rapport d’activité du Muséum, pour l’année 2004, https://www.mnhn.fr/sites/mnhn.fr/files/documents/2004_rapport_activite_museum.pdf.

Organisme responsable de l'accès intellectuel :

Muséum national d'Histoire naturelle, Direction des bibliothèques et de la documentation. Bibliothèque centrale
38, rue Geoffroy-Saint-Hilaire - 75005 Paris
01 40 79 48 49
http://bibliotheques.mnhn.fr
bibliotheques@mnhn.fr

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FR_751059807_MNHN_Archives_MH_ETHN_OCEA

Où consulter le document :

Muséum national d'Histoire naturelle - Direction des bibliothèques et de la documentation / Service Collecte Traitement et Flux

Muséum national d'Histoire naturelle - Direction des bibliothèques et de la documentation / Service Collecte Traitement et Flux

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