Préfecture

Aux termes des dispositions concordataires, les cathédrales, palais épiscopaux et grands séminaires sont affectés à l'Etat, propriétaire et chargé de leur entretien. L'architecte diocésain, nommé par le ministre des Cultes sur avis du préfet et de l'évêque, est chargé de la surveillance des travaux et propose les travaux à exécuter. Le préfet, après avoir pris l'avis de l'évêque, transmet ces propositions au ministre avec ses observations. Tous les travaux doivent obtenir l'agrément du ministre. Les travaux de simple entretien se font ordinairement par régie ou soumission ; les constructions neuves et les grosses réparations sont faites sur adjudication.

Le mobilier des édifices diocésains appartient également à l'Etat, mais sa gestion revient à l'évêque. Le préfet en fait un inventaire ainsi qu'à l'occasion d'une mutation ou du décès de l'évêque. A partir de 1848, le préfet est secondé par l'architecte diocésain. Dès 1885, l'Etat ne concourt plus à l'entretien et à la réparation des séminaires qui passent à la charge des administrations diocésaines.

Avec la loi de séparation des Eglises et de l'Etat du 9 décembre 1905, les cultes ne relèvent plus de l'administration civile. Les évêchés et séminaires perdent leur statut d'édifice cultuel, devenant propriété tantôt des communes ou des départements, tantôt des associations diocésaines. La gestion des cathédrales est confiée au sous-secrétariat d'Etat aux Beaux-Arts, en application du décret du 12 avril 1907.

Archives départementales de l'Hérault