Inventaire d'archives : Education nationale ; Direction générale programmation, coordination (1956-1982)

Contenu :

INTRODUCTION
Ces documents arrivés sans bordereau à la mission, ont été produits en grande partie par la direction générale de la Programmation et de la Coordination (DGPC). 1975-1981.
1. Commission de formation des maîtres.
Dès la première séance du 1 octobre 1968 la Commission de formation des maîtres, réunie sous la présidence de représentants du ministre et de l'administration, a pris comme axe de ses travaux le principe de la formation initiale de tous les maîtres en cinq années au moins après le baccalauréat : 4 années de formation scientifique, 1 année de formation professionnelle. er
Elle a confié à trois sous-commissions le soin d'étudier respectivement les problèmes posés pour la formation des maîtres :
- de l'éducation préscolaire et de l'enseignement élémentaire.
- du second degré.
- des enseignements supérieurs.
2. Écoles ouvertes. 1972.
Les « écoles ouvertes » représentent des nouvelles formules d'organisation et de fonctionnement de l'école élémentaire.
Des essais dits « d'écoles ouvertes » ont été recensés dans quelques académies. Ces tentatives s'inscrivent à la rencontre de deux courants de réflexion pédagogique l'un s'inspire des expériences d'écoles à « aire ouverte » d'origine anglo-saxonne ; l'autre français, sous l'impulsion des « francs et franches camarades ».
La conception de l'école ouverte constitue une des voies possible de solution aux problèmes que pose la rénovation pédagogique dans le cadre du tiers-temps.
L'un des traits caractéristiques de cette formule étant l'assouplissement de la notion de « classe ».
Le mot « ouverte » se justifie de plusieurs façons :
- par l'ouverture de ces écoles sur l'extérieur ; non seulement le milieu et la vie sont associés au travail scolaire, mais les parents et autres habitants y sont initiés largement à collaborer à la tâche.
- par l'organisation interne de ces écoles : le décloisonnement des disciplines, mais aussi le décloisonnement des classes y sont de règle, ce qui suppose une équipe enseignante très unie par de fréquentes concertations ; l'architecture, l'aménagement des locaux doivent s'adapter à cette communication interne lieux de rassemblement, cloisons mobiles, salles d'activités...
- par la nécessaire attitude ouverte des enseignants de ces écoles : loin d'être figé dans un système éducatif définitif, le personnel de telles écoles doit être à l'écoute constante des résultats, des enfants, des parents, de toute documentation nouvelle recueillie en stages ou dans d'autres écoles ouvertes, afin de procéder à des remises en cause éventuelles et adapter leur action en une pédagogie évolutive.
3. Travail indépendant.
La pratique du travail indépendant vise à l'éducation de l'autonomie de l'élève. Sa fonction est de faire participer davantage l'élève à sa formation et de façon plus responsable. Cette conquête de l'autonomie passe par la maîtrise de savoir et de savoir faire. Mais il faut aussi acquérir la capacité de se remettre en cause ainsi que la capacité d'analyser les contraintes non pour les rejeter mais pour exercer des choix authentiques et connaître les limites de son action.
Le travail autonome doit être conçu comme une orientation souple et diverse selon les objectifs propres à chaque discipline.
La pratique du travail autonome doit amener l'élève à faire l'apprentissage de la vie en société, en vivant concrètement une expérience de groupe.
La classe est donc transformée en petits groupes de travail coopératifs durant des périodes continues d'enseignement découpées en séance de travail durant lesquelles les groupes réalisent une tâche précise. Le rôle de l'enseignant consiste alors à donner à l'élève la maîtrise des outils de travail.
Différentes expériences de travail indépendant ont été tentées dans les lycées au cours des années 70.
4. Esperanto.
L'esperanto fait partie des nombreuses tentatives de création de langues artificielles qu'il y a eu au cours de l'histoire. C'est aujourd'hui le seul exemple réussi de langue construite. Son créateur est le polonais L.L. Zamenhof (1859-1917) qui publie à 28 ans son premier essai, « », sous le pseudonyme de dr. Esperanto (celui qui espère). C'est l'expérience vécue de la division déchirante entre les hommes plus qu'un projet abstrait et purement intellectuel qui amène Zamenhof à construire une langue permettant de surmonter les obstacles que constituent les langues naturelles dans leur diversité. Zamenhof veut à travers la création d'une langue internationale permettre la réunion de tous les hommes. langue internationale
« » de 1905 présente peu de différence avec le manuel de 1887. Le fundamento de esperanto
Plus de 33000 ouvrages ont été traduits en esperanto, de la Bible au Petit Livre rouge de Mao Zedong, en passant par Shakespeare.
Une littérature esperantiste originale se développe également. Des facultés et des établissements scolaires enseignent cette langue.
Depuis 1985, la Conférence générale de l'UNESCO a voté des recommandations en faveur de l'esperanto. Cependant, de nombreux obstacles restent à franchir : souvent pourchassé par les régimes autoritaires pour l'idéal pacifiste qu'il véhicule, l'esperanto trouve, en fait, son principal ennemi dans le scepticisme qui l'entoure.
5. Étude sur les facteurs motivant les sorties prématurées du système scolaire 1978-1979.
Il s'agit d'une étude initiée par l'association pour la recherche sur les comportements, les opinions et les structures (ARCOS), dirigée par Mme Pargoire pour connaître les raisons qui poussent les jeunes à quitter le système scolaire prématurément. Un projet d'étude a été établi en septembre/octobre 1978.
Les questionnaires posés aux parents et jeunes ont fait l'objet d'observations afin d'être le plus complet. Cela permet ainsi de mettre en valeur les différentes conceptions, les différents points que chacun estime important pour détecter les facteurs qui poussent les jeunes à quitter très tôt le systèmes scolaire.
6. Le fonds social européen.
Le FSE, créé dès la mise en place du Traité de Rome et réformé en 1971, sélectionne lui-même les projets auxquels il accordera son aide en définissant ses propres critères.
La direction des Collèges et la direction des Écoles demandent ici au FSE une subvention pour le financement d'actions visant à améliorer la scolarisation des enfants de migrants au niveau du premier cycle.
Sommaire
Art 1-2 : Dossiers de la direction générale de la programmation et de la coordination : Fonctionnement et activités du ministère de l’Education Nationale, formation des maîtres, recherche pédagogique (écoles ouvertes, travail Indépendant, conseil académique de recherche pédagogique, colloques, esperanto), insertion des jeunes dans la vie active, relations avec la communauté européenne, préparation de la loi d’orientation sur l’enseignement supérieur, 1956-1982.

Cote :

20010362/1-20010362/2

Publication :

Archives Nationales
2001

Informations sur le producteur :

Direction générale de la programmation et de la coordination (ministère de l'Éducation nationale)

Localisation physique :

Pierrefitte

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRAN_IR_013730

Archives nationales
  • Education nationale ; Direction générale programmation, coordination (1956-1982)

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