Inventaire d'archives : Répertoire numérique détaillé du fonds René Gendre

Contenu :

La contemporaine conserve 821 plaques de verre, 761 négatifs et 1608 tirages dont la plupart ont été légendés par René Gendre.

Publication :

Agence Bibliographique de l’Enseignement supérieur
2019

Informations sur le producteur :

René Gendre
Comme un grand nombre de ses contemporains, René Gendre a appris le métier de photographe comme celui d’une technique et non d’un art. Quasiment autodidacte, il photographie à profusion. Mais nous ne savons que peu de choses sur la vie de ce personnage touche-à-tout, à la fois peintre, musicien, compositeur de chansonnettes…Seule une liste dactylographiée par son épouse Ginette nous donne quelques éclairages sur sa carrière photographique entre 1944 et 1973, année qui semble marquer la fin de ses activités photographiques. Né sans doute à la fin de La Grande Guerre, René Gendre débute dans la vie professionnelle comme photograveur dans une imprimerie autour des années 1930 avant de devenir reporter photographe au journal « l’Intransigeant. » C’est le début d’une carrière riche en prises de vues dans lesquelles le cadrage sans prétention ne semble pas être le préoccupation première de Gendre. Ceux-ci semblent être présents pour donner des informations : une sorte de regard neutre sur son environnement et son époque, un quotidien ordinaire. Son champ d’investigation s’oriente autour de la capitale française, de la proche banlieue, ainsi que vers de nombreuses personnalités du monde du spectacle, du cirque et du sport. Ses photographies offrent un foisonnement de détails, devenant ainsi de précieux témoignages sur son époque, telles ces vues de la proche couronne parisienne juste avant la guerre que peu de photographes ont su ou pu saisir. Reporter durant la guerre au journal « Aujourd’hui », René Gendre a sans doute pu se procurer aisément les matériaux nécessaires pour son activité, comme les pellicules, mais aussi les sels d’argent indispensables au développement de négatifs et des tirages photos. En 1944, comme Jean –Gabriel Séruzier, il couvre la Libération de l’Alsace, se rend en Autriche et travaille pour des revues comme Radar, Détective… Les photographies qu’il a cédées au Musée d’Histoire Contemporaine sont annotées de manière extrêmement précise permettant une lisibilité objective des photos. De fait celles-ci sont très précieuses. Ainsi, chaque page des 7 albums est légendée, datée et bien souvent agrémentée d’un commentaire grave ou ironique qui replace la photographie dans le contexte propre de l’opérateur. René Gendre termine sa carrière à la SNECMA en qualité de photographe et cameraman sur les programmes de moteurs du futur avion Concorde. En 1992, il décède subitement dans sa maison, rue des Faisans à Brunoy dans l’Essonne.

Informations sur l'acquisition :

Achat n° AM846.

Description :

Critères de sélection :
Aucun tri ou élimination n’a eu lieu.

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Identifiant de l'inventaire d'archives :

FR_920509801_LC_Archives_AP_Gendre_Rene

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