Inventaire d'archives : Centre national du cinéma et de l'image animée fonds dU SECRETARIAT GENERAL

Contenu :

Le groupe de fonds permet d'avoir une vue d'ensemble des missions et des activités du secrétariat général du CNC.
Toutefois, il convient de préciser que le groupe de fonds présente certaines lacunes et ne rend pas compte des activités de la secrétaire générale Emmanuelle Nedey restée  seulement quelques mois au CNC.
Une partie des documents présente l'administration générale menée par le CNC à travers la gestion de l'établissement et de ses agents ainsi que de l'exercice de ses compétences réglementaires et de ses missions de conception juridique. Les dossiers de l'administration générale traitent également des tâches de prévision et d'exécution budgétaire et comptable ayant trait aux moyens des services et aux interventions financières du Centre.
Des documents portent sur les relations avec les administrations civiles et les organismes publics en ce qui concerne leurs actions cinématographiques.
Une autre partie des dossiers concerne le secteur de l'audiovisuel.
Enfin, des dossiers concernent les actions et les manifestations culturelles de promotion du cinéma représentées notamment avec la participation aux festivals et les actions de décentralisation.

Cote :

20140423/1-20140423/75

Publication :

Archives nationales
2014
Paris

Informations sur le producteur :

Centre national du cinéma et de l'image animée
Secrétariat général du CNC
Créé par la loi du 25 octobre 1946, le Centre national de la cinématographie est devenu, depuis l'ordonnance n°2009-901 du 24 juillet 2009 relative à la partie législative du code du cinéma et de l'image animée, le Centre national du cinéma et de l'image animée.
Le CNC st un établissement public administratif placé sous la tutelle du ministère de la Culture et de la Communication et a à sa tête un président.
Le CNC a la personnalité morale et est doté de l'autonomie financière. Il assure, sous l'autorité du ministre chargé de la Culture, l'unité de conception et de mise en œuvre de la politique de l'État dans les domaines du cinéma et des autres arts et industries de l'image animée, notamment ceux de l'audiovisuel, de la vidéo et du multimédia, dont le jeu vidéo. Le CNC reçoit également des dotations accordées par le ministère de la Culture et de la Communication.
Historique du CNC :
Dans les années 30, le cinéma français rencontre des difficultés : diminution des ressources, augmentation des coûts de financement, précarité financière ou concurrence des films étrangers.
L'organisation de l'industrie cinématographique relevait de deux organismes : 
La direction générale du cinéma placée sous l'autorité directe du ministre de l'Information.
L'office professionnel du cinéma lequel avait remplacé le comité d'organisation de l'industrie cinématographique.
La loi du 16 avril 1946 ayant décidé la suppression de l'office professionnel, les représentants de la profession cinématographique, délégués par les syndicats patronaux et ouvriers, ont examiné avec le ministre de l'Information et le directeur général du cinéma, quelles pouvaient être les conséquences de la disparition de l'office professionnel du cinéma. Il est apparu comme souhaitable qu'une organisation unique regroupe les anciennes attributions de la direction générale du cinéma et certaines des tâches de l'office professionnel du cinéma qu'il serait jugé nécessaire de continuer à assurer.
Pour donner une réponse durable aux problèmes soulevés par les professionnels et en concertation avec l'État, le Centre national de la cinématographie fut créé par la loi du 25 octobre 1946. Il commença son existence légale le 1er janvier 1947. L'office professionnel du cinéma fut dissous et la direction générale de la cinématographie supprimée à cette même date.
Dès 1947, le CNC prend en charge le contrôle des recettes de l'exploitation cinématographique afin d'assainir le marché et favoriser l'essor du cinéma français en garantissant une meilleure répartition de leur produit auprès des ayants droit.
Dès le début de l'année suivante, les autorisations d'exercice de la profession sont instituées. La loi du 23 septembre 1948 instaure un mécanisme qui constituera la base de financement du système d'aides à l'industrie du cinéma : la taxe de sortie des films alimente un compte spécial d'aide temporaire qui permet l'attribution d'un soutien automatique à la production et à l'exploitation. Ce compte spécial est remplacé, en 1953, par le fonds de développement de l'industrie cinématographique (FDIC). Par ailleurs, un fonds d'aide à la diffusion du cinéma français à l'étranger, subventionné par le CNC est créé en 1949 et deviendra Unifrance film International.
Pendant les années cinquante, le CNC renforce sa réglementation, en concertation avec toutes les branches de la profession, avec la mise en œuvre de nouvelles mesures déterminant notamment un capital minimal pour les sociétés, une obligation minimale de financement pour les producteurs et des sanctions pour obstruction à la remontée des recettes. La procédure de l'autorisation de production qui sera remplacée par celle de l'agrément est instaurée en 1953.
Le 27 janvier 1956, le code de l'industrie cinématographique est créé pour clarifier la réglementation du cinéma français. Il est divisé en quatre grands titres concernant : le CNC, la profession cinématographique, le registre public de la cinématographie et le financement de l'industrie cinématographique.
En 1959, le CNC, initialement sous l'autorité du ministre chargé de l'Information, puis du ministre de la Jeunesse, des Arts et des Lettres, et enfin du ministre de l'Industrie et du Commerce, est placé sous l'autorité du ministre chargé des Affaires culturelles. Le fonds de développement de l'industrie cinématographique est remplacé par le compte de soutien financier de l'État à l'industrie cinématographique, alimenté principalement par le produit de la taxe spéciale additionnelle. Parallèlement au soutien automatique, des aides sélectives sont créées : les prix à la qualité pour les courts métrages et l'avance sur recettes pour les longs métrages.
Au cours des deux décennies suivantes, le Centre national de la cinématographie conforte ses missions initiales et met en place de nouvelles actions. La branche de la distribution est prise en compte et bénéficie d'un soutien financier automatique. Sous l'impulsion du CNC, de multiples accords internationaux de coproduction sont élaborés et signés sur le modèle du premier accord franco-italien de 1949.
Cette période est également marquée par l'institutionnalisation d'un secteur art et essai. Une commission de classement des salles est mise en place et se réunit pour la première fois en 1962 pour leur permettre de bénéficier d'avantages en matière de prix et de fiscalité. Le système d'aide au secteur art et essai fera l'objet de plusieurs réorganisations modifiant notamment le financement des aides sur le compte de soutien.
Enfin, chargé, en 1969, d'assurer la conservation des films qui lui sont confiés en dépôt ou dont il acquiert la propriété, le CNC, crée le service des archives du film qui deviendra l'un des plus grands centres d'archives cinématographiques du monde.
Face à la demande croissante de programmes audiovisuels, les pouvoirs publics ont fait un effort important en vue de doter la France d'une capacité suffisante de production. Plusieurs lois sont alors adoptées au cours des années quatre-vingt : en 1982, la communication audiovisuelle, en 1985, les droits d'auteur, en 1986 la liberté de communication. Les pouvoirs publics mettent en place une réglementation définissant les rapports entre cinéma et télévision, le rôle des chaînes de télévision en matière de production et de diffusion des films, encadrant le développement des entreprises du secteur de la vidéo. Le CNC participe également à la création et au financement de l'association de lutte contre la piraterie audiovisuelle (ALPA).
Par ailleurs, le CNC est chargé de l'aide à la production audiovisuelle indépendante de qualité. La loi de finances pour 1984 élargit le compte de soutien qui comporte désormais deux sections : la section I intitulée « soutien financier de l'industrie cinématographique » et la section II intitulée « soutien financier de l'industrie des programmes audiovisuels ». Les opérations de section II prennent véritablement effet avec le décret du 6 février 1986 modifié, mettant en place des systèmes d'aides aux programmes : aide automatique et aide sélective. De 1984 à 1986, un mécanisme transitoire, le fonds de soutien aux industries de programme, en est la préfiguration. Le compte du soutien financier à l'industrie des programmes audiovisuels (COSIP) contribue à développer la création audiovisuelle en aidant des producteurs déjà présents sur le marché et en favorisant l'apparition de nouveaux producteurs.
Parallèlement, le gouvernement développe son action en faveur du cinéma en instituant un nouveau régime juridique destiné à protéger le pluralisme de la programmation et de la diffusion des films et en créant le médiateur du cinéma.
Cette autorité administrative indépendante est appelée à connaître des litiges concernant la diffusion des films en salle qui ne relèvent pas des procédures d'arbitrage professionnelles. Plusieurs associations et organismes sont créés, subventionnés par le CNC, tels l'agence pour la diffusion du court métrage, l'agence pour le développement régional du cinéma (ADRC) et l'institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles (IFCIC). Un mécanisme d'incitation fiscale est mis en place pour favoriser l'investissement de l'épargne dans la production à travers les sociétés de financement de l'industrie cinématographique et audiovisuelle (SOFICA).
Pour contrer la chute de la fréquentation, un plan d'aide au cinéma est mis en œuvre en 1989. Des efforts accrus sont consentis en faveur de la création : majoration du soutien financier automatique, réforme du soutien à la distribution, réaménagements de l'avance sur recettes avec un effort particulier en faveur des premiers films.
Dans le secteur de l'exploitation, un plan d'aide aux salles en difficulté est mis en place et les collectivités locales sont également mobilisées pour assurer le maintien en activité des salles et renforcer les conditions de leur fonctionnement.
Une politique d'aide à la reprise des salles et de convention entre l'État et les collectivités locales fonctionne depuis 1989.
Le plan d'aide de 1989 prend également en compte la formation cinématographique des jeunes avec, en particulier, l'opération « Collège au cinéma » et la sauvegarde du patrimoine avec un accroissement substantiel des moyens budgétaires affectés à ce secteur : création d'une nouvelle commission scientifique des archives du film et mise en place d'un « plan Nitrate » afin de sauvegarder des films sur support inflammable.
Face au développement des enjeux internationaux, le CNC renforce ses actions. Il prend part activement au développement du marché européen en participant à la mise ne place de réglementations communautaires ainsi qu'à divers systèmes d'aides à l'industrie européenne : plan Média, Eurimage, Euréka audiovisuel.
La politique d'exportation du cinéma français se développe grâce à la création en 1989 du groupement d'intérêt économique France-Cinéma-Diffusion (GIE) qui consiste à améliorer la diffusion du cinéma français à l'étranger. Le GIE rassemble les producteurs de films ayant réalisé les meilleurs résultats de fréquentation et reçu des récompenses dans des festivals. Il favorise l'exportation des films dans les pays où la présence culturelle française est en baisse. Le CNC joue également un rôle essentiel pour sauvegarder les quotas de diffusion des films européens par l'intermédiaire de la directive « Télévisions sans frontière ».
Par ailleurs, le CNC poursuit sa politique fructueuse de coproduction et participe à la création en 1990 d'un fonds d'aide aux coproductions avec les pays d'Europe centrale et orientale (fonds ECO).
Parallèlement, le CNC participe au Fonds Sud, alimenté conjointement par le ministère de la Culture, le ministère des Affaires étrangères et le ministère délégué à la Coopération. Il s'agit d'une aide destinée à la réalisation de films de long métrage devant être diffusés en salle de cinéma et qui a pour but de favoriser les œuvres de cinéastes ressortissant de pays dont les infrastructures cinématographiques sont insuffisamment développées en leur facilitant l'accès aux industries techniques françaises. Cette aide concerne les pays d'Afrique, d'Amérique latine, d'Asie, du Maghreb et du Moyen-Orient.
Depuis 2009, le Centre national de la cinématographie est devenu le Centre national du cinéma et de l'image animée afin d'entériner l'évolution qui, depuis 1946, a conduit à l'extension de son champ d'action au-delà du seul cinéma (audiovisuel, vidéo, multimédia, jeu vidéo...). Les taxes, prélèvements et autres produits finançant le régime de soutien financier géré par le CNC lui sont directement affectés. En outre, le Centre est chargé, depuis le 1er janvier 2010, du recouvrement de la taxe sur les éditeurs et distributeurs de services de télévision (TST), venant s'ajouter à celui de la taxe sur le prix des entrées en salles de spectacles cinématographiques (TSA), déjà assuré depuis 2007 par l'établissement.
Rôle et missions du CNC :
Le CNC est une structure originale du fait de la diversité de ses missions et de la concertation permanente qu'il mène avec les membres de la profession.
Les missions principales du CNC demeurent:
Le soutien à la création et à l'économie du cinéma, de l'audiovisuel, de la vidéo, du multimédia et des industries techniques,
La réglementation
La promotion du cinéma, de l'audiovisuel et du multimédia et leur diffusion auprès de tous les publics,
La conservation et la valorisation du patrimoine cinématographique.
Le soutien à la création et à l'économie du cinéma, de l'audiovisuel, de la vidéo, du multimédia et des industries techniques.
Dans le secteur du cinéma, le CNC apporte des aides à la création, à la production, à la distribution de films, au court métrage, à l'exploitation, aux industries techniques, aux cinématographies en développement, à l'exportation du film français.
Les actions du CNC en faveur de l'industrie des programmes audiovisuels s'organisent autour des aides à la production de programmes (fiction, animation, documentaire de création, recréation et captation de spectacles vivants) destinés à l'ensemble des réseaux télévisuels (chaînes hertziennes nationales ou locales, chaînes diffusées par satellite, câble ADSL, etc.), à la création d'œuvres audiovisuelles à caractère innovant, aux industries techniques de l'audiovisuel et à la promotion à l'étranger des programmes audiovisuels.
Les crédits d'impôt, cinéma et audiovisuel, permettent aux producteurs délégués, de films réalisés en France, de déduire de leur impôt sur les sociétés 20 % de certaines dépenses (dites dépenses éligibles), sous certaines conditions. Par ailleurs, le crédit d'impôt international permet d'attirer les productions étrangères d'œuvres cinématographiques et audiovisuelles mettant en valeur la culture et le patrimoine français et favorise l'emploi et l'activité de la filière audiovisuelle française.
Le CNC soutient la recherche et l'innovation dans le cinéma, l'audiovisuel et le multimédia. Il accompagne les mutations du secteur des industries techniques liées au déploiement des technologies numériques en soutenant l'équipement, l'innovation et les travaux de ces entreprises. Il favorise également la prise de risque des producteurs recourant, dans le cadre de la production d'une œuvre cinématographique ou audiovisuelle, aux nouvelles technologies de l'image et du son, en particulier à la 3D relief.
Dans le secteur des nouveaux médias, le CNC soutient la création et la production de contenus pour internet et les écrans mobiles et contribue au développement de projets destinés à plusieurs supports de diffusion. Dans le domaine du jeu vidéo, il accompagne les créateurs dans leurs démarches d'innovation, en partenariat avec le ministère en charge de l'industrie, et gère le crédit d'impôt pour les dépenses de création.
Le CNC aide l'édition de vidéogrammes d'œuvres cinématographiques et audiovisuelles à caractère culturel et favorise le développement du marché de la vidéo à la demande. Il joue à ce titre un rôle important en faveur du développement de l'offre légale.
Il soutient l'utilisation des nouvelles technologies dans la création artistique contemporaine, en partenariat avec les directions concernées du ministère de la Culture et de la Communication.
Enfin, le CNC gère les actions cinématographiques et audiovisuelles du ministère de la Culture et de la Communication, et des administrations civiles de l'État.
La réglementation :
Le CNC
étudie et élabore les textes législatifs et réglementaires relatifs au cinéma et aux autres arts et industries de l'image animée,
réunit la commission de classification des films et tient son secrétariat,
délivre les autorisations d'exercice aux exploitants d'établissements de spectacles cinématographiques,
autorise les séances en plein air,
délivre les agréments et autorisations nécessaires pour l'obtention du soutien financier,
délivre les agréments provisoires et définitifs pour les différents crédits d'impôt,
encadre la programmation des salles de cinéma,
contrôle la billetterie et les déclarations de recettes,
instruit les demandes de dérogations au délai d'exploitation des œuvres cinématographiques en vidéo,
tient les registres de la cinématographie et de l'audiovisuel,
donne un avis au Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) sur la qualification européenne des œuvres ainsi que leur qualification comme œuvres indépendantes.
La promotion et la diffusion :
Le CNC met en place une politique visant à favoriser la promotion et la diffusion des œuvres, ainsi que l'accès d'un large public grâce à un dispositif d'aides spécifiques concernant :
la diffusion en salles : outre les aides économiques en faveur de l'exploitation, le CNC propose des aides sélectives à la création et à la modernisation des salles, à la modernisation des salles indépendantes parisiennes, au tirage de copies pour les petites et moyennes villes. Par ailleurs, des dispositifs particuliers, dont des aides à des associations, permettent de soutenir la diffusion du cinéma d'auteur et des cinématographies peu diffusées,
la diffusion non commerciale : outre le fonds documentaire d'Images de la culture, le CNC contribue également au financement d'associations qui assurent la diffusion d'œuvres à destination du secteur culture,
le soutien aux manifestations nationales et internationales : des aides sont accordées aux festivals nationaux et internationaux présentant une dimension professionnelle en adéquation avec ses préoccupations, dont le plus célèbre est le Festival de Cannes.
Le CNC a aussi pour mission de contribuer à l'exportation et à la promotion du film et de l'audiovisuel français à l'étranger en liaison avec les autres ministères concernés, via notamment son soutien financier à Unifrance film international et à TV France International.
Dans le domaine de la formation continue, le CNC soutient des actions de formation professionnelle dans des secteurs tels que celui des industries techniques, de l'écriture de scénarios et de la production documentaire.
Le CNC met en place, en partenariat avec le ministère de l'Éducation Nationale, des dispositifs d'éducation artistique qui visent à donner aux élèves, du primaire à la terminale, une culture cinématographique. Quatre dispositifs existent aujourd'hui : École et cinéma, Collège au cinéma, Lycéens et apprentis au cinéma et les enseignements obligatoires cinéma et audiovisuel des séries Littéraire des lycées. Des actions sont également soutenues hors temps scolaire, notamment l'opération Passeurs d'images (Un été au ciné / Cinéville). D'autres sont menées également vers le public des prisons, vers des jeunes sous protection judiciaire (Des cinés la vie) et du secteur de la santé.
La protection du patrimoine cinématographique :
La direction du patrimoine cinématographique du CNC est chargée de mettre en œuvre la politique publique en faveur du patrimoine cinématographique. Une de ses missions principales est assurée par les Archives françaises du film du CNC. Elles gèrent la conservation, la sauvegarde, la restauration, le catalogage et la valorisation des films qui leur sont confiés. Depuis 1992, elles assurent également la gestion du dépôt légal des films. Les programmes annuels de restauration des films conservés par les trois principales institutions cinématographiques, Archives françaises du film du CNC, Cinémathèque française et Cinémathèque de Toulouse, sont établis, en concertation, au sein de la commission du patrimoine cinématographique du CNC.
La direction du patrimoine cinématographique est également initiatrice des missions d'inventaire, de catalogage, de conservation et de valorisation des grandes institutions patrimoniales consacrées au cinéma : Cinémathèque française, Cinémathèque de Toulouse, cinémathèques en région.
En région, elle agit sur demande en tant que conseil auprès des directions régionales des affaires culturelles (DRAC), des conseils régionaux, des conseils généraux et des mairies afin de mettre en œuvre une politique patrimoniale cohérente sur l'ensemble du territoire.
Enfin, très active au sein de la Fédération internationale des archives du film (FIAF), la direction du patrimoine cinématographique participe aux initiatives d'ordre international : coopération avec les archives étrangères, réflexion et évolution juridique en liaison avec les grandes organisations européennes, internationales tels que Unesco, Union européenne, Conseil de l'Europe, pays du Sud.
Secrétariat général :
La fonction de secrétaire général du CNC a été créée en février 1982. Le poste a été occupé jusqu'en juin 1983 par Alain Auclaire. Les successeurs d'Alain Auclaire à cette fonction ont été Yves Marmion (1983-1985) puis Isabelle Vaulont (1985-1986).
En 1982, les fonctions du secrétaire général étaient les suivantes :
La préparation et le suivi de l'exécution des budgets du ministère de la Culture dans le domaine du cinéma, du compte de soutien à l'industrie cinématographique et de fonctionnement du Centre, ainsi que les affaires relatives au fonctionnement des services de l'établissement.
Les relations avec les administrations civiles et les organismes publics en ce qui concerne leurs actions cinématographiques.
Les actions et les manifestations culturelles de promotion du cinéma, notamment les actions de décentralisation et celles concernant les secteurs de l'art et essai et de la diffusion non commerciale.
Les affaires intéressant la conservation du patrimoine cinématographique, la recherche et la mise en œuvre des nouvelles techniques (entre autres : télédistribution, vidéotransmission, satellites).
En avril 1986, le secrétariat général est dissout et laisse place à la direction de l'administration et des affaires financières dirigée par Isabelle Vaulont, jusqu'alors secrétaire générale.
La direction de l'administration et des affaires financières était chargée de l'administration et de la gestion de l'établissement et de ses agents, de l'exercice de ses compétences réglementaires et de ses missions de conception juridique, des tâches de prévision et d'exécution budgétaire et comptable ayant trait aux moyens des services et aux interventions financières du Centre. Elle comprenait la sous-direction des affaires financières, le service juridique, le service de la diffusion vidéo et télévisuelle, le service des professions ainsi que les services de l'informatique, du personnel et des ressources humaines et le service du matériel et de la logistique.
Au début de l'année 1996, le directeur général du CNC a procédé à une refonte de l'organisation du CNC. Cette modernisation a pour objectif de renforcer la cohérence de l'intervention du CNC et de l'adapter à l'évolution des secteurs du cinéma et de l'audiovisuel. Le secrétariat général est de nouveau créé. Dominique Barillé est alors nommée secrétaire générale par la décision n° 7-565 du 12 juin 1996.
Les successeurs de Dominique Barillé ont été Emmanuelle Nedey, nommée par la décision portant délégation de signature du directeur général n° 7-700 du 28 avril 2000, Christiane Vulvert nommée par la décision n° 7-707 du 21 septembre 2000, Thierry Peyrard nommé par la décision n° 7-786 du 21 décembre 2003, Alain Abécassis nommé par la décision n° 7-863 du 28 mai 2007 et Maylis Roques nommée par la décision n° 7-983 du 1er avril 2010.
Dominique Barillé fit des études de sociologie et d'ethnologie. Elle a été chargée de la culture avant de devenir directrice de la logistique culturelle et administratrice déléguée pour le musée national d'art moderne - centre de la création industrielle (MNAM CCI) de 1992 à 1996 au Centre Pompidou. Elle entra au CNC en tant que secrétaire générale en 1996.
Christiane Vulvert est titulaire d'une licence de droit et de sciences politiques. Diplômée de l'école de journalisme de Strasbourg, elle fut nommée conseillère du directeur général du CNC par décret du 1er juillet 1999 avant de devenir, en 2000, secrétaire générale.
Thierry Peyrard est entré au CNC en 1994 comme administrateur des Archives françaises du film après avoir été attaché d'administration centrale du ministère de la Culture. Après avoir rempli diverses fonctions à la direction financière et juridique, il a été nommé secrétaire général de l'établissement en 2003.
Alain Abécassis fut diplômé de Sciences-Po de l'université de Paris, il a été affecté au ministère de l'Éducation nationale en 1985, à sa sortie de l'ENA. Il a été, notamment, conseiller technique au cabinet d'Émile Biasini au secrétariat d'État chargé des grands travaux en 1988, puis sous-directeur de la programmation et des contrats, à la direction générale des enseignements supérieurs du ministère de l'Enseignement et de la Recherche, en 1993-1994.
Délégué général à la conférence des présidents d'universités de 1994 à 1998, il a été, parallèlement, directeur de l'agence de modernisation des universités de 1995 à 1998. Chef du service des établissements à la direction de l'enseignement scolaire jusqu'en 2002, il fut conseiller, chargé de l'enseignement supérieur, au cabinet de Luc Ferry au ministère de la Jeunesse (2002-2004) et parallèlement, conseiller social, chargé des relations avec les organisations syndicales, au cabinet de Xavier Darcos au ministère délégué à l'Enseignement scolaire (2003-2004). Conseiller social, chargé des relations avec les organisations syndicales, au cabinet de Renaud Donnedieu de Vabres au ministère de la Culture de 2004 à 2007, Alain Abécassis a alors été nommé en 2007 secrétaire général du centre national de la cinématographie et de l'image animée.
Actuellement, le secrétariat général élabore et met en œuvre la politique relative aux ressources humaines, à la modernisation du fonctionnement administratif de l'établissement et au développement des systèmes d'organisation et d'information du CNC.
Il assure la gestion des crédits de fonctionnement et d'équipement de l'établissement et conduit les opérations immobilières.
Le secrétariat général a sous sa responsabilité :
Le service de l'organisation et des systèmes d'information (SOSI) qui est chargé du développement, de l'exploitation et de la maintenance d'applications informatiques et bureautiques de gestion ou étendue aux professions du cinéma et de l'audiovisuel, du développement des nouvelles technologies de l'information et de la communication, de l'acquisition et du suivi des équipements nécessaires à ces développements.
Le service du personnel et des ressources humaines qui est chargé de la gestion des emplois, carrières et formation, de la gestion administrative et du traitement des personnels, des questions statutaires, du fonctionnement des instances paritaires et des relations sociales
Le service de l'inspection qui est chargé du contrôle du respect de la réglementation cinématographique et audiovisuelle, du contrôle des recettes et de la remontée des recettes des salles de cinéma, du contrôle de l'application des dispositions relatives à l'organisation du marché de la diffusion des œuvres cinématographiques en vidéo-cassettes à l'usage privé du public et de la régularité des séances organisées dans le secteur non commercial de la cinématographie. Il est également chargé de contrôler l'exécution et l'achèvement des travaux subventionnés au titre du soutien financier de l'état à l'industrie cinématographique (SFEIC).
Les services généraux qui est chargé de la gestion des biens immobiliers et mobiliers, de l'approvisionnement et des stocks, des archives, du fonctionnement du Comité d'hygiène et de sécurité, et de l'ensemble des fonctions logistiques accueil, courrier, télécommunication, reprographie, maintenance. Il est également chargé du fonctionnement des salles de projection du CNC.

Informations sur l'acquisition :

Ce groupe de fonds d'archives provient d'un versement de 15 cartons Dimab (soit 5 ml avant tri et éliminations) du secrétariat général. Il était conservé dans les locaux du secrétariat général dans le bâtiment du CNC au 12 rue de Lübeck à Paris. Les documents ont été versés en 2013 et sont entrés en tant qu'archives définitives.
Le groupe de fonds du secrétariat général a été collecté dans un souci de conservation définitive et de communication au public des Archives nationales de Fontainebleau.
Ce sous-fonds se constitue d'archives définitives, c'est-à-dire de documents conservés sans limitation de durée pour la documentation historique de la recherche (selon les termes de la loi sur les archives du 15 juillet 2008).

Description :

Évolutions :
Le groupe de fonds du secrétariat général n'est pas considéré comme un fonds clos. Il devra être complété par des versements ultérieurs
Critères de sélection :
Liste des typologies éliminées lors du tri :
Les factures.
Les avis de vacances.
Les délégations de signatures.
Les frais de missions.
Les frais de déplacements.
Le référentiel des emplois.
Les fiches métiers.
Les résultats des entretiens de formation.
Les CV et les lettres de motivation.
N'ayant fait l'objet d'aucune opération de classement ou de tri préalable, le groupe de fonds du secrétariat général présentait de nombreux documents en multiples exemplaires. Ces doubles ont été éliminés ainsi que la documentation reçue par le secrétariat général dans le cadre de ses diverses fonctions. Les opérations d'éliminations ont également concerné les télécopies ainsi que les documents de travail.
Ces derniers ont été éliminés après avoir reçu l'avis du conservateur du patrimoine chargé de la mission des archives du ministère de la Culture et de la Communication.
Mise en forme :
Le groupe de fonds du secrétariat général a été classé thématiquement chronologiquement par fonds des anciens secrétaires généraux à savoir Dominique Barillé (1996-2000), Christiane Vulvert (2000-2003) et Thierry Peyrard (2003-2007).
Le plan de classement reflète les différentes actions menées par les secrétaires. Il a été élaboré dans le souci de refléter toutes les activités de la direction de la communication et selon le principe du respect des fonds en respectant la provenance des documents, l'intégrité du fonds ainsi que son ordre originel

Conditions d'accès :

Le groupe de fonds du secrétariat général se compose d'archives publiques soumises à la loi n°2008-696 du 15 juillet 2008 relative aux archives, et notamment aux délais de communicabilité fixés par l'article 17 modifiant l'article L 213-2 du Code du patrimoine. L'intégralité du sous-fonds est donc communicable.

Conditions d'utilisation :

Selon les règles de la salle de lecture

Description physique :

Importance matérielle :
10 cartons de type Dimab soit 3,3m.l.

Ressources complémentaires :

D'autres fonds concernant le CNC sont consultables aux Archives nationales.
Versement n°2008001 et 2008004 : Période Alain Auclaire
1982-1983
Versement n°20080014
Art 1-17 : Période Yves Marmion
1983-1985
Art 18-25 : Période Isabelle Vaulont
1985-1986
Versement n°20050582
Art 267-428 : Alain Auclaire, directeur général adjoint.
1984-1989
D'autres fonds concernant les directeurs généraux sont consultables aux Archives nationales.
Versement n° 19930367 du cabinet des conseillers techniques rattaché au ministre de la Culture et de la Communication.
Art. 1-10 : dossiers de Isabelle Vaulont, conseillère technique pour le budget.
1981-1993
Versement n° 20000330 des secrétaires d'Etat aux grands travaux.
Art. 43-50 : Papiers d'Alain Abecassis, conseiller technique.
1987-1993

Références bibliographiques :

Ouvrages
Histoire du cinéma
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DE BAECQUE (Antoine), DELAGE (Christian), , Paris, Complexe, 1998, 223 p. De l'histoire au cinéma
DEGANG (Claude), DUHAMEL (Jacques), , Paris, Éditions techniques et économiques, 1972, 270 p. Le cinéma cette industrie
DELPORTE (Christian), MOLLIER (Jean-Yves), SIRINELLI Jean-François, , Paris, PUF, 2010, 928 p. Dictionnaire d'histoire culturelle de la France contemporaine
DEPÉTRIS (Frédéric), , Paris, L'Harmattan, 2008, 297 p. L'État et le cinéma en France : le moment de l'exception culturelle
FRODON (Jean-Michel), , Paris, Cahiers du cinéma, 2010, 1152 p. Le cinéma français : de la nouvelle vague à nos jours
HUBERT-LACOMBE (Patricia), , Paris, L'Harmattan, 1996, 206 p. Le cinéma français dans la guerre froide 1946-1956
JEANCOLAS (Jean-Pierre), , Paris, Stock, 1979, 477 p. Le cinéma des Français. La V° République : 1958-1978
JEANCOLAS (Jean-Pierre), , Paris, Nathan université, 1995, 128 p. Histoire du cinéma français
LÉGLISE (Paul), , Paris, Filméditions, 1977, 224 p. Histoire de la politique du cinéma français : Le Cinéma entre deux républiques : 1940-1946
MONTEBELLO (Fabrice), LEVERATTO (Jean-Marc), , Paris, Hermès Science, 2003, 261 p. Politiques du cinéma
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Travaux universitaires et rapports.
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Localisation physique :

Pierrefitte-sur-Seine

Organisme responsable de l'accès intellectuel :

Archives nationales

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRAN_IR_055506

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